Pour la toute première fois, le Cambodge a accueilli un rendez-vous économique et culturel d’envergure : le Best of India Expo 2025, organisé du 20 au 24 août au Diamond Island Convention & Exhibition Centre.

Le ministère cambodgien de l'Économie et des Finances (MEF) a récemment revu à la baisse ses prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour l'exercice 2025, tablant désormais sur une expansion de 5 %, contre un objectif initial de 6,3 %. Cet ajustement reflète les incertitudes croissantes sur la scène internationale, notamment les tensions commerciales et la volatilité des marchés mondiaux.

Les tensions persistantes à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge ne se traduisent pas seulement par des crispations diplomatiques : elles frappent de plein fouet les échanges commerciaux, bouleversant un marché transfrontalier qui, jusqu’ici, tournait à grande vitesse.

Le 25 août 2025, un souffle nouveau semble animer les relations entre le Royaume du Cambodge et celui de Thaïlande lors du Comité régional extraordinaire sur la frontière (RBC), une rencontre déterminante tenue sous l’égide du Cambodge.

Alors que la région Asie du Sud-Est fait face à une montée des incertitudes économiques, le dernier rapport annuel de l’AMRO dresse un état des lieux sans concession des forces et fragilités du Cambodge en 2025. Entre rebond spectaculaire et nouvelles menaces, le royaume marche résolument sur le fil du rasoir.

Un vent d'optimisme prudent souffle sur la frontière disputée entre le Cambodge et la Thaïlande, au lendemain d'une réunion extraordinaire du Comité frontalier régional (RBC). La porte-parole du ministère cambodgien de la Défense nationale,

La colère a enflé comme une vague sur les réseaux sociaux cambodgiens. Le cri s’est répandu comme une traînée de poudre : #BoycottThaiProducts. Mais derrière cette ferveur apparente, quelles sont les véritables répercussions économiques et sociales, quelques jours après l’appel ? Un tableau nuancé, loin des certitudes affichées en ligne.

Entre conflit frontalier avec la Thaïlande, négociations commerciales avec les États-Unis et préparatifs du Sommet de la Francophonie 2026 à Siem Reap, Soreasmey Ke Bin partage une vision claire : défendre les intérêts du Cambodge tout en renforçant ses liens régionaux et internationaux. Dans cet entretien exclusif, l’entrepreneur et promoteur de la Francophonie pour l’Asie du Sud-Est revient sur les enjeux stratégiques qui façonnent l’avenir du pays.

Depuis plusieurs mois, un climat de tension exacerbé oppose le Cambodge et la Thaïlande, voisinage géopolitique marqué autant par une frontière contestée que par l’interdépendance économique. Le conflit armé a ravivé de profondes rancunes historiques et déclenché une série de mesures de rétorsion entre les deux pays.

Les exportations de riz du Cambodge vers les marchés internationaux ont connu une envolée remarquable durant les sept premiers mois de 2025, générant plus de 1,2 milliard de dollars de recettes, soit une hausse significative de près de 15% par rapport à la même période l’an passé.

Avec une capacité installée de 60 mégawatts, la nouvelle centrale photovoltaïque de Pursat marque une étape majeure dans la transition énergétique du royaume, portée par la volonté d’exploiter les ressources renouvelables dans un pays longtemps dépendant des énergies fossiles.

Cambodge et Thaïlande se sont engagées avec prudence dans un processus de paix sous l’égide de la Malaisie, présidente en exercice de l’ASEAN. Le 28 juillet, un cessez-le-feu a été conclu, mettant fin à cinq jours d’affrontements violents qui ont fait au moins 43 morts et provoqué le déplacement de plus de 300 000 personnes de part et d’autre de la ligne frontalière. Ce pacte de paix a été négocié grâce à la médiation malaisienne, soutenue par les États-Unis et la Chine, offr

L’ultranationalisme en Thaïlande trouve ses racines dans une conception exclusive de l’« identité thaïe », promue de façon continue depuis le XXe siècle par l’État et certaines élites. Cette idéologie s’incarne dans la promotion d’une nation unifiée autour de la royauté, du bouddhisme et de la langue thaïe, excluant les minorités ethniques et les migrants.

Entre les provinces cambodgiennes de Poipet, O Smach, Pailin et Koh Kong, et les districts frontaliers de la Thaïlande, s’étend un archipel de casinos qui façonne un pan discret mais central de l’économie régionale.

L’ASEAN+3, regroupant dix pays de l’ASEAN ainsi que la Chine, le Japon et la Corée du Sud, traverse une période marquée par un ralentissement économique modéré, sous l’effet conjugué de tensions commerciales accrues, de ralentissements mondiaux et d’éléments géopolitiques volatils.

Le double jeu thaïlandais s’inscrit dans une stratégie régionale où l’image de médiateur n’occulte jamais la volonté de préserver, voire d’accroître, son influence sur ses voisins et sur les processus de paix eux-mêmes. Cette posture n’est pas exclusive au conflit avec le Cambodge : elle réapparaît avec force dans la crise birmane.

Le Cambodge a évité de justesse une catastrophe économique, mais le pays continue de souffrir d’une blessure profonde. Derrière les portes closes, ce sont 800 000 emplois, majoritairement dans le secteur du textile et de la chaussure, qui ont tremblé à l'annonce de nouveaux droits de douane américains. Le couperet est tombé : les exportations cambodgiennes vers les États-Unis seront désormais taxées à 19%, selon le décret présidentiel signé par Donald Trump le 31 juillet 2025

La province de Preah Sihanouk s’apprête à vivre une transformation majeure. Un projet ambitieux de zone économique spéciale (ZES), doté d’un investissement ambitieux de 50 millions de dollars, vient d’être accordé à cette région stratégique du sud-ouest du Cambodge, promettant de générer environ 7 000 emplois directs.

Attention aux déclarations sur les réseaux sociaux tendant à justifier la crise frontalière par une manipulation américaine visant à fournir plus d'armes à la Thailande. Si cela n'est pas impossible, cela reste très peu probable car les USA sont déjà le premier fournisseur et les motivations américaines semblent plus tendre vers des soucis de stabilité économique, voire de reconnaissance de « puissance de paix » de la part de Trump.

Le dynamisme économique entre le Cambodge et la Thaïlande a longtemps été une vitrine régionale de l’ASEAN, marquant une ère d’intégration, d’échanges croissants et de complémentarité productive. Au fil des années, la Thaïlande s’est affirmée comme un investisseur de poids au Cambodge, tandis que les entreprises cambodgiennes, bien que plus modestes en volume, cherchent également à s’implanter chez leur voisin.

L’économie cambodgienne a abordé le premier semestre 2025 à un point d’inflexion, oscillant entre robustesse de ses exportations et fragilité de certains moteurs internes. Portée par la demande internationale, notamment en provenance des États-Unis et de l’Union européenne, et par un redressement graduel du tourisme, la croissance économique demeure positive malgré des vents contraires.

Fin mai 2025 : la région frontalière entre la Thaïlande et le Cambodge, qui a été pendant des décennies une porte d'entrée pour le commerce, la main-d'œuvre et les échanges culturels, est plongée dans le chaos après qu'une escarmouche meurtrière eut ravivé de vieilles animosités.

Dans un contexte qui fait des vagues dans les bastions industriels de l'Asie du Sud-Est, les États-Unis vont imposer des droits de douane de 36 % sur toutes les exportations cambodgiennes, en particulier les produits textiles et les chaussures, à compter du 1er août 2025. Arnaud Darc réagit en direct sur TV5 Monde.

Dans un discours empreint de patriotisme et d'unité, le Premier ministre Samdech Moha Borvor Thipadei Hun Manet a réaffirmé le soutien indéfectible du gouvernement royal aux troupes cambodgiennes en première ligne, promettant que « toute la nation se tenait fermement » derrière ceux qui défendent la souveraineté du pays.