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Sports & Parcours : Derek BIDAUT, Bokator, Cinéma et Passion

Derek fera partie du spectacle proposé vendredi prochain par la fondation Airavata. L'occasion de revenir sur sa dernière interview proposée par Chentha R - Cambodge Mag.

La plupart d’entre nous connaissent Derek BIDAUT essentiellement pour ses habiletés et son implication dans notre art martial ancestral : LE BOKATOR . Arrivé en 2010, justement pour se perfectionner dans cette discipline , il se fait à présent de plus en plus remarquer sur la scène cinématographique.

Derek BIDAUT
Derek BIDAUT. Photo fournie

Aujourd’hui dans la série de nos portraits atypiques, parcourons ensemble le parcours de ce français originaire de Sete et désormais Cambodgien, sous le nom khmer Chanrithi SAK

 

Entretien

Au-delà de ta grande implication dans le bokator, tu ouvrais le club de sport PRODAL il y a quelques années. Cependant, on remarque de plus en plus ta présence dans le 7e art. Pourquoi ce choix ?

Ce fut pour moi une continuité logique à ma démarche. Lorsque je commençais à être connu pour le bokator, je me vis proposer quelques rôles en figuration ou apparition pour des courts ou moyens métrages. J’ai alors pensé que l’acting serait un bon moyen de pouvoir représenter ce sport martial ancestral à une plus large population.

Parle-nous de ton premier film : THE PREY

Dans ce premier film, j’y joue un rôle de cascadeur en effectuant notamment quelques scènes de combat

En 2020 tu tournes DON’T SLEEP, quels en ont été tes souvenirs les plus marquants ?

Il s’agit de ma première interprétation en tant qu’acteur, avec le personnage d’un moine d’origine étrangère ayant grandi au Cambodge : Kong, et imprégné par la culture et notamment la magie. Le fait le plus marquant reste pour moi les lieux du tournage, en pleine forêt, nous isolant du reste du monde.

2021 marque pour toi une période de « shorts films “avec THE SUPER HERO et BOKATOR. Ce format de métrage te correspondrait-il mieux ?

C’est un format que j’ai essayé avec ces deux projets et que j’ai trouvé plaisants.

Ta dernière apparition en date est en 2022 avec KILLING TIME VIOLENTY. Comment s’est déroulée cette nouvelle expérience ?

Ce film m'a permis d’explorer de nouvelles facettes concernant mes capacités d'acteur en endossant un rôle de méchant, et avec un rôle comportant de nombreuses cascades et scènes d’action mouvementées.

Tu as également une grande passion : LE BOKATOR. Comment se sont déroulés tes premiers moments avec le Grand Maître Kim Sean ?

Le Bokator demeure la cause principale de ma venue au Cambodge. Cet art m’a permis une immersion totale et mon intégration à votre culture et je considère depuis le grand maître SAN KIM SEAN comme mon père de substitution au Srok khmer.

Ce savoir et cette discipline ancestrale changent une personne, aimerais-tu pouvoir faire partager ce patrimoine culturel de plusieurs façons ?

Complètement ! Je tente au quotidien de le transmettre, et mon rêve reste que cette discipline puisse être connue et reconnue mondialement. Cette démarche est extrêmement importante à mes yeux ; je passe actuellement par tous les moyens de communication à ma portée afin de mener à bien cette quête.

As-tu déjà songé à écrire sur le sujet par exemple ?

Je n’y avais pas songé jusqu’à dernièrement. Cette démarche m’interpelle et m’intéresse… à suivre…

Revenons au cinéma : quels sont les films cambodgiens qui ont marqué ton esprit ?

Je reste un néophyte dans le 7e art cambodgien, mais mon coup de cœur serait JAILBREAK. Je le perçois comme un film ayant permis de révéler au grand public les arts martiaux khmers.

Que penses-tu notamment de la place du cinéma cambodgien au niveau international ?

Je reste confiant et il me plaît à imaginer un avenir prometteur et en plein essor, notamment en raison de nos paysages divers (et beaux !) et le Srok regorge de talents à découvrir.

Si demain deux réalisateurs te proposaient l’un un film à succès, l’autre un film traitant d’un sujet qui te tient à cœur… lequel prendrais-tu en priorité ?

Sans hésitation un projet à succès, afin que ce dernier puisse être un tremplin permettant par la suite d’amener la culture khmère et le Bokator sur les devants de la scène.

Enfin, tu es désormais un citoyen à part entière de notre Royaume, quels conseils donnerais-tu à ceux qui voudraient suivre tes traces ?

J’ai obtenu la nationalité cambodgienne en 2020. Cela a été pour moi un véritable accomplissement dans mon cheminement personnel, mais aussi une immense fierté. Je n’ai pas réellement de conseils spécifiques à donner si ce n’est de s’IMPRÉGNER AU MAXIMUM DE LA CULTURE, LA VIVRE, LA COMPRENDRE ET L’AIMER.

Propos recueillis par Chantha R.

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