Depuis 2017, les gardes forestiers du royaume sont intervenus dans plus de 8 000 crimes forestiers par an, et plus de 800 cas ont été transmis aux tribunaux.
Selon le ministère cambodgien de l’Environnement, depuis janvier de cette année, les gardes forestiers sont intervenus dans 4 250 crimes, dont la plupart concernaient l’exploitation forestière illégale ou l’empiétement sur des terres publiques.
Le porte-parole du ministère, Neth Pheaktra, a déclaré lors de la conférence de presse du 30 août sur les réalisations quinquennales du ministère que les crimes à grande échelle n’existent plus, bien que les infractions mineures persistent.
Il a rappelé que chaque année depuis 2017, les gardes forestiers continuent de réprimer les crimes, de réprimander et d’éduquer les délinquants pour les infractions mineures et d’émettre des amendes dans les cas plus graves.
Depuis janvier de cette année, ces derniers ont effectué 14 692 patrouilles. Au cours de leurs opérations, ils ont confisqué 758 mètres cubes de bois et 1 724 tronçonneuses, tout en retirant près de 30 000 pièges à animaux. Au total, 1 167 contrevenants ont été contraints de signer des contrats promettant de ne pas répéter leurs infractions et 258 ont été condamnés à une amende. Il a précisé que sur l’ensemble des cas, 353 avaient été envoyés au tribunal.
« Le ministère de l’Environnement et ses organisations partenaires ont mis en œuvre des mesures visant à accroître l’efficacité de la gestion et de la conservation des ressources naturelles », a déclaré le porte-parole.
Selon lui, le Royaume dispose de suffisamment de ressources à consacrer aux travaux de conservation, qui ont généré des revenus grâce à la vente de crédits carbone dans le cadre du projet REDD+ visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur forestier.
Depuis 2016, le ministère a déployé trois projets REDD+, notamment Keo Seima, South Cardamom et Prey Lang. Les trois projets ont jusqu’à présent généré 11,6 millions de dollars grâce à la vente de crédits carbone, les recettes étant affectées à la conservation et à la protection des forêts.
Ces trois projets couvrent une superficie de 1,27 million d’hectares. Le ministère s’apprête à lancer un quatrième projet REDD+, qui doublera la superficie des terres concernées par le programme.
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