Les avis du Conseil pour le développement du Cambodge (CDC) publiés entre janvier et mai 2023 révèlent que l’agence gouvernementale a approuvé 61 nouveaux projets d’investissement privés - à l’intérieur et à l’extérieur des zones économiques spéciales (ZES) - pour un montant total de 516,64 millions de dollars et des créations d’emplois estimée à 76 310.
Ces projets couvrent un large éventail de secteurs, notamment l’habillement, la chaussure, les articles de voyage, les panneaux solaires et l’électronique, le tourisme, l’élevage de bétail, l’agro-industrie et la transformation, le carton et les matériaux d’emballage, les articles de sport et l’ameublement.
S’adressant au Post le 4 juin, le vice-président de la Chambre de commerce du Cambodge (CCC), Lim Heng, s’est réjoui que le Royaume puisse encore attirer de nombreux nouveaux investissements « malgré les défis économiques mondiaux et les incertitudes de ces trois dernières années ».
Selon lui, les principaux attraits du Cambodge en matière d’investissement sont la stabilité politique et la forte croissance économique, les lois favorables à l’investissement, la situation géographique, la situation du marché du travail et le système d’infrastructure, ainsi que le traitement tarifaire préférentiel accordé par les États-Unis, la Chine, la Corée du Sud, le Japon et les pays européens.
Dans une interview précédente, le président de la Fédération des associations de petites et moyennes entreprises du Cambodge (FASMEC), Te Taingpor, déclarait que l’attrait du Royaume pour les investissements pourrait être encore plus puissant si les prix de l’électricité étaient ramenés à des niveaux égaux ou inférieurs à ceux offerts dans les pays voisins :
« Les prix du carburant et de l’électricité sont des éléments clés de l’attrait pour les investisseurs, car il s’agit d’intrants importants pour la fabrication, au même titre que les matières premières et la main-d’œuvre. Lorsque ces taux seront stables et bas, les investisseurs verront des opportunités ».
