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Solidarité : Appels à l'aide et à la discrétion des médias pour les victimes de la tragédie du ferry

Après le naufrage du ferry qui a coûté la vie à 11 écoliers dans le district de Loeuk Dek, des psychologues demandent que les institutions concernées offrent un soutien aux survivants, craignant que l’événement ne les ait fortement traumatisés.

Yim Sotheary, psychothérapeute et directeur du Centre Sneha. Photo fournie
Yim Sotheary, psychothérapeute et directeur du Centre Sneha. Photo fournie

Pour Yim Sotheary, directeur du Centre Sneha, l’événement aura des effets durables sur les survivants et leurs familles. Ils peuvent souffrir d’insomnie, d’anxiété et de cauchemars, qui sont des réactions normales à ce genre d’événements, et des spécialistes devraient donc être présents pour les aider.

« Des consultations avec des spécialistes devraient être organisées dès que possible, afin qu’ils puissent exprimer leurs émotions et les comprendre. S’ils sont traités à un stade précoce, leur traumatisme peut être minimisé », dit-elle.

Elle ajoute que si les symptômes persistent pendant six ou sept semaines, les enfants de la famille des défunts peuvent développer de graves maladies mentales.

« Je demande au gouvernement et aux organisations de la société civile de fournir une assistance dès que possible. La solution est de fournir un soutien psychologique individuel ou collectif aux survivants et aux membres de leur famille », ajoute Mme Sotheary.

Meas Sa Im, chef adjoint de la section des droits des femmes et des enfants de l’ONG ADHOC, estime également que l’incident affectera les sentiments des enfants qui étaient proches des victimes.

« Dans l’immédiat, les proches auront en tête des images de la catastrophe. Nous savons que certains médias avides de clics tentent de parler de ce qui s’est passé. Il faut les laisser tranquilles et de ne pas leur faire rejouer l’événement encore et encore - l’intérêt des victimes devrait passer avant le désir des médias de faire de l’audimat ou d’attirer les regards », dit-elle.

Elle ajoute que les enfants resteront sous le choc pendant un certain temps et que les souvenirs les accompagneraient probablement jusqu’à l’âge adulte :

« Immédiatement après l’accident, les victimes doivent bénéficier d’un soutien. Les parents doivent surveiller de près les émotions de leurs enfants », dit-elle, ajoutant que les autorités et les ONG doivent apporter un soutien financier et une aide en matière de soutien psychologique aux victimes et à leurs familles. Des cours de natation devraient également être proposés à grande échelle.

Chea Sokny avec notre partenaire The Phnom Penh Post

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