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Santé : Les médecins de Chợ Ray-Phnom Penh gagnent la confiance des Cambodgiens et expatriés

L'hôpital Chợ Rẫy-Phnom Penh a été mis en service en 2014 dans le cadre d'un projet de coopération entre le Việt Nam et le Cambodge. L'objectif de cet investissement était de rendre une médecine de qualité accessible à tous dans le Royaume. Au vu de son succès, l’hôpital a choisi d'augmenter sa capacité de 300 lits supplémentaires.

La plupart des médecins qui s’y trouvent ont été transférés de l’hôpital Chợ Rẫy de Hô Chi Minh-Ville. Photo fournie
La plupart des médecins qui s’y trouvent ont été transférés de l’hôpital Chợ Rẫy de Hô Chi Minh-Ville. Photo fournie

Un soir, les docteurs de l’hôpital reçoivent une alerte rouge en provenance du service des urgences. Une patiente vient d’arriver dans un état de confusion. Elle a des difficultés à s’exprimer et se trouve paralysée du côté droit. Après examen, les médecins diagnostiquent un accident vasculaire cérébral causé par une fibrillation auriculaire. Après consultation, il a été décidé que la patiente avait besoin d’un stimulateur cardiaque permanent.

L’opération a été réalisée cette nuit-là et a été une réussite. La patiente, dans un état de santé stable, est sortie de l’hôpital quatre jours plus tard, à la grande joie de sa famille et de ses proches.

Il s’agit là de l’un des milliers d'exemples de cas où des médecins vietnamiens ont sauvé des vies au bon moment. Ces dernières années, l’hôpital est devenu une « adresse de confiance » où les Cambodgiens et expatriés peuvent recevoir une aide médicale professionnelle en cas d’urgence.

Objectif Santé

Le directeur de l’hôpital, Ph.D Tôn Thanh Trà déclare qu’en moyenne, l’hôpital effectue 400 à 500 rotations annuelles avec du personnel médical et des experts du Vietnam pour travailler à l’hôpital de Phnom Penh. Beaucoup d’entre eux occupent également des postes clés dans la gestion de l’hôpital.

De nombreuses techniques de haute technologie ont été déployées pour la première fois par des médecins vietnamiens, puis enseignées aux médecins cambodgiens résidents comme la chirurgie orthopédique, l’installation de stimulateurs cardiaques et le travail sur les reins artificiels.

Le directeur de l’hôpital, Nguyễn Tri Thức
Le directeur de l’hôpital, Ph.D Tôn Thanh Trà (au 1rer plan). Photo fournie
« L'hôpital Chợ Rẫy-Phnom Penh est un modèle à but non lucratif, les tarifs sont donc tout à fait raisonnables par rapport à la qualité des services. L’objectif de cet hôpital est la santé du peuple cambodgien », affirme son directeur qui intervient lui aussi dans les consultations en sus de la direction de l’hôpital.

Pendant la période la plus intense de la pandémie dans le pays, l’hôpital est devenu un site de traitement pour les patients atteints de COVID-19, fournissant des soins médicaux et des vaccins, et distribuant du riz et un soutien financier aux patients dans le besoin.

Equipement de pointe. Photographie fournie
Equipement de pointe. Photographie fournie

Tôn Thanh Trà confie ne pas être rentré chez lui pendant plus d’un an. La frontière se fermait et les Cambodgiens avaient besoin de médecins. Il est resté avec ses collègues pour aider à combattre la pandémie.

« Le conseil d’administration de l’hôpital a travaillé très dur pour assurer la sécurité des patients, de leurs proches, des médecins et des infirmières ici, car la population locale a aussi l’habitude de rendre visite en groupe aux proches qui sont malades », rappelle-t-il.

So Thoeurn, un chauffeur de taxi, confie qu’il guidait habituellement de nombreux Cambodgiens souhaitant emprunter la route nationale n° 1 pour se rendre à Hô Chi Minh-Ville afin d’y recevoir un traitement médical. Mais depuis la mise en service de l’hôpital, rares sont ceux qui lui demandent à présent d’effectuer ce trajet.

« Les médecins vietnamiens sont très talentueux. Auparavant, j’ai conduit beaucoup de personnes vers le pays voisin pour un traitement médical. Ils ont la confiance du peuple cambodgien », dit-il

Le vénérable Tep Vong, chef des moines cambodgiens, a également choisi cet hôpital pour ses problèmes de santé. Proposant également des soins préventifs et bilans de santé complets, de nombreux expatriés utilisent aujourd'hui les services de l’hôpital.

« Un jour, j'ai été très malade, j'avais des problèmes respiratoires et j'étais très fatigué », confie M.H, un Français résidant dans le Borey voisin. « J'ai été bien accueilli par un médecin généraliste qui parlait français et j'ai été très satisfait du traitement, et assez surpris par la modicité du prix des consultations », ajoute-t-il.

Sacrifice

L'ancien directeur Nguyên Tri Thuc se rappelle de ses trois premières années en tant que directeur général de l'hôpital Chợ Rẫy-Phnom Penh entre 2016-2019. À cette époque, il était également chef du département d’hématologie de l’hôpital Chợ Rẫy à Hô Chi Minh-Ville.

Chaque semaine, il s’asseyait dans le bus faisant l’aller-retour entre les deux pays. Lorsqu’il y avait un cas médical compliqué, ses collègues et lui partaient immédiatement au Cambodge pour intervenir rapidement et sauver la vie du patient.

Une fois l’opération terminée, ils retournaient au Việt Nam sans aucun repos, car « de nombreux autres patients attendaient ».

« Ces médecins ont dû sacrifier à la fois le rare temps de repos ou les réunions familiales, mais nous gagnons en retour la confiance du peuple cambodgien. Cela rend notre sacrifice extrêmement utile », dit-il.

Capacité

L'hôpital Chợ Rẫy-Phnom Penh augmentera sa capacité à 300 lits et mettra en œuvre des services techniques de haute technologie telles que la dialyse continue, la chirurgie orthopédique et le stent coronarien.

L'hôpital Chợ Rẫy-Phnom Penh
L'hôpital Chợ Rẫy-Phnom Penh. Photo fournie

Les voyages des médecins vietnamiens pour sauver des vies au Cambodge se poursuivent. Certains ont même décidé de rester et de commencer une nouvelle vie au Cambodge.

CG avec VNS et L'hôpital Chợ Rẫy-Phnom Penh

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