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Plume Aux Lecteurs : Ko DeSen, j’admire le courage des Cambodgiens…

Cambodge Mag donne la plume à ses lecteurs sur le thème ”aimer le Cambodge”, le but étant de recueillir les impressions de ceux qui visitent régulièrement le Cambodge, qui y sont nés ou qui se sont installés durablement.

Pour participer, il suffit de nous envoyer vos réponses (format Word ou message privé sur Facebook) à la liste des questions détaillée en fin de page et d’y joindre une photographie de vous. Aujourd’hui, rencontre avec Ko Debatt devenue Ko DeSen…à qui Cambodge Mag souhaite également un joyeux anniversaire...

Vivez-vous au Cambodge, depuis quand ?

Je vis et travaille au Cambodge depuis neuf ans et deux mois et c’est un vrai bonheur.

Comment êtes-vous arrivée au Cambodge ?

J’ai vécu au Cambodge pendant mon adolescence, de 1966 à 1970. Papa était le directeur du « Petit Lycée », la section primaire du Lycée Descartes de Phnom Penh. En 2011, une « fille » (!! nous avons elle et moi la soixantaine) devenue mon « amie » sur Facebook par le biais d’un groupe créé par un ancien de Descartes, m’annonce son passage par Marseille, où je vivais depuis 25 à 30 ans…

Lors de la visite du Panier, un verre de pastis à la main, face à la Bonne Mère, elle me lance « J’ai du travail pour toi… ». J’étais contrôleur de gestion, elle était DRH d’un prestigieux hôtel de Kep. Les larmes me sont montées aux yeux et je lui ai répondu « C’est pas sympa, ça, tu ne me le dis pas deux fois… » …..et elle l’a dit deux fois !! Un mois et 8 jours plus tard, j’atterrissais à Pochentong et la coupable, la princesse Sylvia Sisovath, me récupérait à Pochentong ! Démissionner, lâcher mon appartement, mes vêtements, mes meubles, « caser » mon chien et mes deux chattes, embrasser ou appeler mes trois hommes (père, frère, fils), tout s’est passé très très vite.

Quelle est votre activité professionnelle ?

J'ai été directrice de l’Hôtel-Restaurant La Villa à Battambang, une merveilleuse maison de type colonial, propriété de la Princesse Marie Norodom et depuis juin 2017, je dirige le Mayura Hill Resort à Sen monorom dans la province du Mondolkiri.

le Mayura Hill Resort à Sen monorom
le Mayura Hill Resort à Sen monorom

Pour quelles raisons aimez-vous le Cambodge ?

J’aime le Cambodge d’abord pour son peuple. J’admire le courage de ces gens qui se battent au quotidien pour améliorer leur situation et celle de leurs familles. Je travaille avec un équipe de vingt personnes, très majoritairement âgés de vingt à trente ans. Je sais dans quelles conditions ils vivent, souvent inondés pendant la mousson, avec un pauvre toit sur leur tête…et le matin, je les vois arriver, à six heures, propres et souriants, prêts à attaquer. J’ai beaucoup d’admiration pour eux. J’aime aussi leur soif d’apprendre et leur curiosité pour la différence, leur fantastique aptitude à accueillir, leur façon de s’amuser et de rire d’un rien, quelles que soient les difficultés. J’aime les paysages du Cambodge, la nature nous offre tous les dégradés de verts au fil de la maturation des rizières. J’aime le Cambodge aussi parce que, très égoïstement, j’ai ici l’impression de « servir à quelque chose ».

Ko Debatt, j’admire le courage des Cambodgiens…

Quels sont vos loisirs ?

Je sors en moto avec des membres de mon staff, et nous allons nous installer sur des maisons flottantes sur des étangs, manger du poulet grillé et lézarder dans des hamacs. Ou je me lance sur le chemin des découvertes. Nous empruntons ensemble de petites routes et des pistes inexplorées, et nous y rencontrons des villageois, toujours ravis d’accueillir des têtes nouvelles… Mes autres loisirs sont la lecture et je me suis « lancée » dans la méditation. J’ai appris ici à aimer la solitude.

Que souhaitez-vous pour l’avenir du pays ?

Tellement de belles choses !!!! Une amélioration de l’éducation de base, la création d’emploi qui permettrait à ces jeunes gens de rester au pays. La création de centres d’apprentissage aux métiers manuels. Je souhaite aussi au Cambodge la création de véritables structures sanitaires et médicales en province. Que le Cambodge trouve son autonomie et cesse de dépendre de l’étranger. Le Cambodge est un pays en devenir : tout est à réinventer…

Une anecdote à raconter ?

Les filles de mon staff, comme toutes les jeunes filles, sont très coquettes….. N’empêche que j’ai dû batailler comme une folle pour que l’une d’entre elles veuille bien enlever les rondelles de banane collées sur tout son visage (partout où elle avait repéré un petit bouton), alors qu’elle allait attaquer le service du dîner en cuisine…il faut savoir que nous avons une cuisine ouverte. Mais enfin, Mae (ça c’est moi, c’est un peu « maman »et beaucoup « chef »), en quoi ça gêne ?!!!… Elles me tuent, quelquefois !! 😉

 

Vous souhaitez participer ?

Envoyez vos réponses avec une ou plusieurs photos

Questions (cinq à dix lignes par réponse) :

Vivez-vous au Cambodge, depuis quand ? (Si vous ne vivez pas au Cambodge, y venez-vous souvent ?)

Comment êtes-vous arrivé(e) au Cambodge ?

Quelle est votre activité professionnelle?

Pour quelles raisons aimez-vous le Cambodge ?

Quels sont vos loisirs ?

Que souhaitez-vous pour l’avenir du pays (sujet apolitique) ?

Une anecdote à raconter ?

Merci pour votre envoi !

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