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Phnom Penh & Communauté : Julia, « j'adore ce pays, et je m'y sens très bien »

Une Française heureuse au Cambodge… Julia Pasquier-Desvignes achève son stage chez le groupe Thalias pour ensuite - après les vacances d'été - revenir et travailler dans le cadre d’un contrat de Volontaire International à l’Etranger. Elle revient, pour deux raisons simples : le pays et l’entreprise qui l’accueille.

Julia Pasquier-Desvignes, diplômée de Sciences Po et futur VIE chez Thalias
Julia Pasquier-Desvignes, diplômée de Sciences Po et futur VIE chez Thalias
 

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En quelques mots, qui est Julia Pasquier-Desvignes ?

J’ai 24 ans et je suis originaire de la région lyonnaise. Je suis diplômée de Sciences Po Lyon depuis octobre 2022 et je me suis spécialisée dans les relations internationales.

Parlez-nous de ce cursus

C’est beaucoup de théorie,on apprend tous les enjeux de la globalisation, de la gouvernance internationale, toutes les problématiques actuelles, tout ce qui est géopolitique, géostratégie, défense et tous les enjeux du commerce, de l’internationalisation d’une entreprise, mais aussi quelles sont les étapes pour une entreprise qui souhaite importer, exporter, toutes les problématiques qui touchent à une entreprise qui souhaite s’internationaliser.

Comment vous êtes-vous retrouvée à Phnom Penh ?

Ça a été un pur hasard, j’ai terminé mes études en octobre 2022 et je me suis retrouvée comme ça avec mon diplôme en poche, mais pas du tout l’envie de commencer un CDI en France et d’avoir la vie classique, métro-boulot-dodo.

« Je voulais vraiment vivre une expérience à l’étranger, loin, parce que je n’avais jamais eu encore une expérience vraiment très loin. J’étais partie un an à Madrid, mais c’est tout. J’ai commencé à regarder ce que je pouvais faire à l’étranger.»

J’ai regardé les services civiques, les volontariats et les stages. Je suis tombée sur une offre de stages par hasard sur un groupe d’étudiants Sciences Po. C’était un stage chez Thalias. J’ai passé un entretien avec l’ancien stagiaire Baptiste et ensuite avec le PDG de Thalias, Arnaud Darc. Très vite, ils m’ont dit que j’étais prise. Deux semaines après, je partais pour Phnom Penh.

En quoi consiste votre mission chez Thalias Hospitality ?

Mes missions sont assez diverses et variées. J’assiste le PDG de Thalias, Arnaud Darc, dans toutes les missions annexes à son entreprise. Il faut savoir qu’Arnaud a plein de casquettes différentes au Cambodge. Il est président de la Cambodia Restaurant Association, dont je m’occupe essentiellement.

Je m'occupe de l’organisation de workshops sur des thématiques diverses et variées. Par exemple, jeudi, nous avons organisé un atelier sur la « food safety », c'est-à-dire comment assurer la sécurité alimentaire quand on gère un restaurant.

Avec Arnaud Darc lors du récent atelier sur la sécurité alimentaire
Avec Arnaud Darc lors du récent atelier sur la sécurité alimentaire

Mais, Arnaud est aussi co-chaire du working group dit « Law, Taxes et Governance » dans le cadre du forum « Government & Private Sector Forum ». Tout ce qui va aider à la coopération entre le secteur privé et le gouvernement. J’assiste donc Arnaud sur ses missions. Je rédige des comptes-rendus de réunion, je l’aide à finaliser des rapports sur des sujets comme les taxes qui touchent les restaurants par exemple.

Et enfin, Arnaud est également président du comité Cambodge des conseillers du commerce extérieur pour la France. Donc, je l'assiste dans tout ce qui est compte-rendu de réunion avec les conseillers. Au final, Je l’assiste sur ces trois missions.

Comment qualifiez-vous votre mission ?

Très « challengeante », je dirais. Des missions très variées qui demandent une grande polyvalence et beaucoup d'adaptabilité. Mais il s'agit surtout d'une expérience très enrichissante.

J’ai assisté à énormément d’événements, à beaucoup de réunions, que ce soit avec des membres du gouvernement, des ministres, mais aussi des acteurs du secteur privé.

Au travail chez Thalias Hospitality
Au travail chez Thalias Hospitality

Donc, j'ai rencontré beaucoup de restaurateurs, de chefs d’entreprise, à la fois français, mais aussi cambodgiens. Du coup, j’ai vu énormément de choses différentes. J’ai aussi touché à la communication, au marketing, en réalisant des supports de communication. J’ai aussi participé à des actions « d’advocacy», entre le gouvernement et le secteur privé. Ça a été vraiment hyper enrichissant et hyper stimulant intellectuellement. J’ai rencontré un nombre infini d’acteurs, à la fois du secteur privé et du secteur public.

Votre premier contact avec le Cambodge ?

C’était la première fois que je mettais un pied en Asie. Avant ça, je ne savais même pas où placer le Cambodge sur la carte. Je n’avais jamais entendu parler de Phnom Penh, la capitale. Mais, le premier contact a été assez facile, je dirais.

Je me suis très vite bien acclimatée à la ville, à la température. Je suis arrivée fin janvier. C’est une bonne période pour arriver au Cambodge, parce qu’il ne fait pas encore trop chaud. Ce n’est pas la saison des pluies encore. Le climat est assez agréable à vivre.

« J’ai trouvé l’accueil très chaleureux des Cambodgiens. J’ai beaucoup aimé leur spontanéité, leur simplicité. »

Le fait qu’ils soient très accueillants avec les touristes, avec les Occidentaux. Je me suis très vite acclimatée à la ville.

Le plus difficile avec le pays ?

Au début, l’accent anglais des Khmers était très difficile pour moi à comprendre, que ce soit dans la rue ou au travail. J’ai essentiellement des collègues cambodgiens chez Thalias. J’avais beaucoup de mal à les comprendre. Je devais leur demander de répéter plusieurs fois. Au bout de quelques mois, mon oreille s’est faite à l’accent khmer.

Une Française heureuse au Cambodge
Une Française heureuse au Cambodge

Maintenant, ça va beaucoup mieux. Au début, c’était très dur.

Pour la vie de tous les jours, j’ai trouvé que c’était dur de se déplacer dans les rues. J’aime beaucoup marcher et je trouve que Phnom Penh n’est pas du tout une ville adaptée aux piétons. Pour se déplacer, il faut faire attention de ne pas se prendre un tuktuk ou un scooter dans la tronche. Au début, c’était dur pour moi de me balader tranquillement dans la ville.

Reviendrez-vous au Cambodge ?

Je rentre un mois et demi en France pour les vacances d’été. Je compte revenir mi-septembre au Cambodge pour un an supplémentaire, dans la même boîte, chez Thalias. Cette fois-ci, ce ne sera plus pour un stage, mais pour un contrat de VIE. Un contrat VIE, c’est un contrat de volontariat international en entreprise.

J’aurai beaucoup plus de missions, beaucoup plus de responsabilités qu’actuellement. Ce sera un vrai contrat de septembre 2023 à septembre 2024. Un contrat qui serait renouvelable un an supplémentaire.

J’aurai de vraies missions, un vrai salaire, et beaucoup de choses qui changeraient.

« Si je reviens, c’est que j’adore ce pays, et que je m’y sens très bien, et que j’aime travailler pour Thalias. »

Je pense que c’est vraiment une opportunité pour moi, comme pour un premier boulot. Je sais que j’ai des responsabilités que je ne pourrais pas avoir en France, à peine diplômée. Ce sont vraiment des responsabilités que j’estime avoir la chance d’avoir ici. Et je sais que je ne les retrouverais pas forcément en France.

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