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Photographie : Décès de la photographe Micheline Dullin

La talentueuse artiste Micheline Dullin qui avait photographié le Cambodge de façon absolument magnifique entre 1958 et 1964, s'est éteinte ce dimanche à 93 ans. Elle était peintre à l'origine, puis, à son arrivée à Phnom Penh, elle fut embauchée comme photographe officielle par le prince Norodom Sihanouk.

Micheline Dullin et le Prince Norodom Sihanouk
Micheline Dullin et le Prince Norodom Sihanouk

Elle couvrira entre autres la construction du stade olympique de Phnom Penh, les sites du Front du Bassac, mais prendra également le temps de photographier toutes les populations des provinces du Cambodge lors de son séjour.

« Carré, noir et blanc, avec une belle tension entre documentaire et empathie. À Nausicaa, à toute sa famille, mes meilleures pensées et ma triste amitié. Restent ses photographies et le livre que nous avons pu publier chez Trans Photographic Press », écrivait Christian Caujolle, directeur artistique du festival Photo Phnom Pehn ce dimanche matin. Concernant ce livre, Une vie de photographe : Cambodge 1958-1964, nombreuses furent les éloges lors de sa parution :

« Micheline Dullin est une citoyenne voyageuse. Le regard toujours en alerte, la générosité au coin des lèvres, Micheline Dullin traverse l’espace et le temps avec une légèreté désarmante, mais qu’on ne s’y trompe pas, cette femme là vit le monde et le questionne avec malice et gourmandise… En témoigne ce parcours au Cambodge révélé par ses photographies »

Florian Salazar-Martin, adjoint à la culture, Martigues

« Les photographies parlent d’elles même, les récits ne sont pas des commentaires, mais chaque histoire ouvre d’autres portes sur l’Histoire du Cambodge »

Nausicaa Favart-Amouroux, coordinatrice du projet.

« Micheline Dullin se comporte en photographe amateur, au meilleur sens du terme et en professionnelle aussi, dès qu’elle exécute ses commandes. Elle aime à l’évidence ce pays et ses gens dans toute leur diversité, ne se pose pas trop de questions(…). Cet éclectisme, cette liberté que nous percevons comme un bonheur de photographier est bien caractéristique d’une époque dans laquelle les rôles ne sont pas encore déterminés pour enfermer dans un seul métier les opérateurs de l’image fixe »

« On ne doit pas encore se déterminer comme photographe « de ». On est photographe. Et, dans ce Phnom Penh des années soixante, Micheline Dullin est « la » photographe. D’autant plus remarquable que cette profession est rarement embrassée par les femmes – encore moins hier qu’aujourd’hui, encore que les choses, au fond, n’aient guère changé – et qu’elle s’intéresse de près à des univers qui sont des univers masculins »

Christian Caujolle, directeur artistique du festival Photo Phnom Pehn.

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