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Cambodge & Cinéma : Un nouveau film d’horreur met en valeur la culture et l’identité khmères

À première vue, la bande-annonce du nouveau film d’horreur The Ritual : Black Nun ressemble à un long métrage produit en Occident. Au fur et à mesure que l’histoire se dévoile aux spectateurs, il devient plus clair qu’il s’agit d’un film khmer, avec une forte identité cambodgienne et des liens étroits avec la culture et l’identité uniques du Royaume.

Une photo du film, dont la première aura lieu le 6 avril 2023. Photo fournie
Une photo du film, dont la première aura lieu le 6 avril 2023. Photo fournie

« Je pense que ce film a le potentiel de révolutionner la façon dont le public perçoit le cinéma cambodgien, et qu’il conduira à un soutien accru de l’industrie locale. Au cours des huit mois de production, nous avons été très attentifs et nous nous sommes assurés que chaque détail était aussi proche de la perfection que possible. Cela vaut pour l’audiovisuel comme pour l’histoire. Ce film a été entièrement créé avec des talents cambodgiens », déclare Sem Visal, 44 ans, scénariste et réalisateur du film.

Le film intègre de façon harmonieuse les thèmes de la loyauté familiale, quelles que soient les circonstances, et explore les riches traditions du Royaume. Il raconte également l’histoire d’un étranger qui tombe amoureux du Cambodge et de sa culture.

Visal, qui est titulaire d’un doctorat en médecine, est impliqué dans l’industrie cinématographique depuis ses études universitaires. Il est également diplômé d’une série de cours de réalisation au Viêt Nam, à Hong Kong et en Thaïlande, et a commencé à écrire et à réaliser en 1999.

« Les spectateurs khmers du film The Ritual : Black Nun seront stupéfaits par ce qu’ils verront - l’ensemble du film est rempli de symbolisme qui reflète l’identité culturelle du Cambodge. Je pense qu’il deviendra un outil efficace pour promouvoir la culture cambodgienne et stimuler le tourisme », dit-il.

M. Visal ajoute qu’il s’attent à ce que le film remette en question la perception qu’ont les gens du cinéma cambodgien :

« Les réalisateurs et les producteurs locaux font des efforts concertés pour produire des films de qualité, et je pense que le public commence à s’en rendre compte », a-t-il déclaré. Nous devons tous nous unir pour soutenir l’industrie cinématographique cambodgienne, comme nous le faisons pour d’autres secteurs, si nous voulons atteindre la parité avec d’autres pays. Je crois que la qualité de ce film reflète bien l’image du cinéma cambodgien », ajoute-t-il.

Visal, avec un couteau, dirige les acteurs sur le plateau de The Ritual : Black Nun. Photo fournie
Visal, avec un couteau, dirige les acteurs sur le plateau de The Ritual : Black Nun. Photo fournie

En collaboration avec le producteur Srun Kim Hour, Visal a réussi à tisser de nombreuses légendes du folklore cambodgien en une riche tapisserie qui ne manquera pas de faire réfléchir les cinéphiles sur le sens profond de la vie à la sortie de la salle.

Ce film de qualité internationale, qui met en scène des acteurs cambodgiens et étrangers, a été tourné dans certains des sites les plus pittoresques et les plus importants du Royaume, notamment Angkor Wat et le Wat Bakan de la province de Pursat. Plusieurs statues bouddhistes célèbres ont également été intégrées au film, car elles jouent un rôle majeur dans l’histoire.

« Nous avons même escaladé la montagne Kulen pour tourner à Preah Ang Thom. La raison pour laquelle les statues de Bouddha construites au Cambodge sont orientées vers l’ouest est un élément crucial de l’intrigue, qui amènera le public à réfléchir à la foi bouddhiste et à ce qu’elle signifie pour le Royaume », explique M. Visal.

« Le film présente plusieurs rituels propres aux bouddhistes, aux brahmanes et même aux chrétiens, ainsi que de nombreuses formes de vêtements traditionnels khmers. Nous avons également inclus certaines des pratiques “magiques” les plus ésotériques du Cambodge, comme le fait d’enterrer les cadavres face contre terre. C’est ce type de contenu qui démontre vraiment l’originalité du film, qui ne doit rien aux films étrangers », a-t-il ajouté.

The Ritual: Black Nun met en scène une série d’événements mystérieux qui obligent une famille à se confronter à ses propres superstitions et à explorer les croyances spirituelles d’autres religions. Ils doivent travailler ensemble pour tenter d’expliquer ce qui semble inexplicable.

Produit par Wonder Film Entertainment Productions, le film est prévu pour le 6 avril.

Hong Raksmey avec notre partenaire The Phnom Penh Post

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