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  • Cambodge & Arts : Retour de trésors pillés au Royaume

    Une série d'objets précieux, pillés par des marchands sans scrupules au cours de l'histoire tumultueuse du Royaume, va maintenant être rendue à sa véritable place, entre les mains du peuple khmer. Le bureau du procureur général de New York a officiellement restitué les 27 pièces au Royaume lors d'une cérémonie qui s'est déroulée le 19 avril 2024 à New York. Mao Tithiarun, chargé d'affaires du Cambodge auprès de l'ONU, Keo Chhea, ambassadeur du Cambodge aux États-Unis, et Serei Chumneas, secrétaire d'État du ministère de l'Éducation, de la Jeunesse et des Sports, étaient présents. L'agent spécial Ivan J. Arvelo, du Homeland Security Investigations (HSI) de New York, s'est félicité de la restitution de ces objets culturels de grande valeur. « Pendant des années, les 27 objets rapatriés aujourd'hui étaient entre les mains et sur les étagères de personnes et d'institutions qui ne voyaient rien d'autre que le prix... », a-t-il déclaré. La date exacte de l'arrivée des pièces au Cambodge n'est pas encore dévoilée. Le pillage des temples sacrés du Cambodge s'est déroulé sur plusieurs décennies jusqu'aux années 2000. La majorité des œuvres pillées, en pierre et en bronze, ont été exportées vers le marché international de l'art aux États-Unis, en Europe et en Asie. Une fois sur ces marchés, elles étaient vendues à des collections privées secrètes, à des musées, à des galeries d'art et à des entreprises de vente aux enchères. Plus de 100 musées dans le monde possèdent des antiquités khmères dans leurs collections. Toutefois, il est probable qu'un pourcentage plus important d'objets angkoriens soit caché à l'abri des regards indiscrets dans des collections privées.

  • Recette cambodgienne : Banh Chew ou crêpe du Cambodge

    Plat que l’on trouve pratiquement dans tous les stands de restauration des marchés de Phnom Penh et province, le Banh Chew est une préparation simple facile à accommoder suivant le goût de chacun. Préparation Pour la pâte à crêpe : 125 g de farine de riz 250 ml d’’eau 1 cuillère à café de curcuma Pour la garniture : Farce : 300 g de viande de porc 4 à 5 crevettes 100 g de soja 1 oignon Du piment frais émincé, du sel et du poivre Accompagnement : 1/2 concombre 1 salade 100 g de cacahuètes pilées 6-7 feuilles de basilic chinois 1/2 bouquet de feuilles de menthe 5 cl à soupe de sauce de poisson 2 cl à soupe de jus de citron vert 3 cl à café de sucre 1 gousse d’ail émincée Préparation Pour la pâte à crêpe, bien mélanger tous les ingrédients. Laisser reposer plusieurs heures Pour l’accompagnement, laver et couper le demi-concombre en rondelles. Laver et égoutter la salade Pour la sauce, mélanger tous les ingrédients dans un bol Pour la farce, hacher la viande de porc avec l’ail. Émincer l'oignon et les crevettes Faire revenir le tout dans une casserole Ajouter le piment, le sel et le poivre

  • Le Cambodge exporte pour 100 millions de dollars US de caoutchouc au premier trimestre 2024

    Au cours du premier trimestre de cette année, le Cambodge a exporté pour 100,5 millions de dollars de caoutchouc sec, soit une augmentation de 8 % par rapport aux 92,9 millions de dollars enregistrés au cours de la même période en 2023. Selon le rapport de la Direction générale du caoutchouc (ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche), 69 322 tonnes de caoutchouc sec cambodgien ont été exportées au cours de la période susmentionnée, ce qui représente une augmentation de 5,1 % en glissement annuel par rapport aux 65 921 tonnes exportées au cours de la même période en 2023. Le coût moyen du caoutchouc sec au cours des trois premiers mois de 2024 était de 1 450 dollars par tonne, soit 41 dollars de plus que la même période de l’année dernière. Le Royaume exporte principalement vers la Malaisie, le Vietnam, Singapour et la Chine.

  • Cambodge & Presse : Le Royaume souhaite l'adoption l'adoption d'une charte du journalisme

    Le ministère de l’information réaffirme la nécessité d’un « code de déontologie unifié pour le journalisme cambodgien », le décrivant comme « crucial pour le maintien de l’exactitude et de l’intégrité sociale ». La diversité des méthodes de travail des médias nécessite des principes communs, a expliqué le ministère lors d’un atelier auquel participaient 325 journalistes et des fonctionnaires du ministère. Cette initiative vise à jeter les bases d’une « charte du journalisme professionnel » susceptible d’être adaptée au contexte cambodgien. « Cette charte vise à établir des normes éthiques nationales, à soutenir la démocratie et la liberté de la presse. Le ministère réaffirme son engagement à favoriser un environnement propice au journalisme professionnel », indique le communiqué du ministère. Dans le même temps, le ministère a condamné le plagiat, le manque d’exactitude et la diffusion de contenus inappropriés, citant son « impact négatif sur les valeurs religieuses, culturelles et sociales du Royaume ». Selon le ministère de telles actions violent l’éthique journalistique et ternissent l’intégrité de la profession. Les reportages contraires à l’éthique ne mettent pas seulement en cause la crédibilité des journalistes, mais aussi la confiance du public envers les médias dans leur ensemble. Il souligne l’importance d’adhérer à un code de déontologie pour garantir l’exactitude et l’intégrité des reportages. Chhort Bunthong, chercheur et philosophe à l’Académie royale du Cambodge (RAC), s’est inquiété de l’émergence du terme « charte du journalisme » parallèlement aux lois et à la déontologie existantes dans ce domaine. Il a souligné l’importance pour les journalistes de comprendre leurs responsabilités, ainsi que leur obligation de rendre des comptes. M. Bunthong a mis en garde contre des réglementations trop strictes, craignant qu’elles n’entravent la capacité des journalistes à « traiter des questions sociales et à les porter à l’attention du public et des dirigeants du pays ». Toutefois, il a également reconnu l’importance pour les professionnels du secteur de respecter les lois et les normes professionnelles, car cela demeure essentiel pour préserver la crédibilité et la valeur de la profession. Selon le ministère, la charte proposée « établira des règles essentielles et des normes minimales pour la mise en œuvre de l’éthique journalistique au Cambodge, en conformité avec toutes les lois et réglementations pertinentes ». Les participants à l’atelier ont approuvé la création d’une charte unifiée qui fera respecter les normes au Cambodge et le ministère a publié un livre blanc, qui invite les journalistes à exposer leurs points de vue sur les pratiques d’un journalisme éthique. Selon le communiqué du ministère, la charte servira de base à l’Unité de presse, à l’Association de la presse et aux autres parties prenantes pour élaborer leur propre code de conduite. « En substance, la charte établit des règles essentielles et des normes minimales pour orienter la pratique de l’éthique journalistique au Cambodge, en conformité avec les lois et règlements pertinents », conclut le ministère.

  • Cambodge & Pêcheries : Le Royaume exporte du poisson séché vers l'Australie

    Une entreprise locale de transformation de poisson, Home Taste Food, a expédié son premier lot de produits vers l’Australie, devenant ainsi la première entreprise cambodgienne à exporter officiellement ce type de produit. « La première exportation officielle de ces produits transformés représente une étape importante pour nous et montre que les produits locaux sont désormais aptes à être exportés vers les marchés étrangers », a déclaré la directrice générale de Home Taste Food. Le ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche (MAFF) s’est félicité de la présence des préparations de poisson cambodgiennes sur le marché international et le ministère est prêt à faciliter l’expansion des exportations, a déclaré la sous-secrétaire d’État et porte-parole du MAFF, S.E. Mme Im Rachna : « Home Taste Food est la première entreprise cambodgienne à exporter officiellement des produits transformés à base de poisson vers les marchés étrangers. L’ONUDI et l’administration de la pêche reconnaissent les entreprises capables d’exporter des produits transformés à base de poisson à l’étranger en leur accordant la certification du sceau de qualité du Cambodge (CQS) », explique-t-elle. Le CQS est un système de certification appartenant au département des technologies post-récolte et du contrôle de la qualité de l’administration des pêches. Il a été établi spécifiquement pour le poisson et les produits de la pêche afin de reconnaître les opérateurs commerciaux du pays pour leur engagement à fournir des produits conformes et de grande qualité.

  • Vidéo & Danse : Voan Savay, Danseuse étoile et survivante de la guerre du Cambodge

    Pour ce 44ème épisode de la chaine YouTube Banh Mi Media , Linda Nguon rencontre Voan Savay, danseuse étoile du Ballet Royal et survivante de la guerre. Voan Savay commence sa carrière au Palais royal à seulement 9 ans, puis rejoint la troupe du ballet royal au Cambodge, elle est alors promue danseuse étoile à l’âge de 15 ans. Suite à la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges, elle envisage de fuir son pays, mais elle choisit de rester et d’ouvrir une école de danse traditionnelle à la frontière. Voan Savay contribue au rayonnement de la danse classique au Cambodge, et dans le monde, elle est aussi une grande contributrice et un des visages du dernier film documentaire de Xavier de Lausanne « La beauté du geste », sorti le 13 mars 2024. C’est un épisode exceptionnel dans l’histoire de Banh Mi, le premier en cambodgien, doublé en français, avec le témoignage précieux de Voan Savay, qui nous partage son amour pour la culture, la danse, son pays, et l’importance de la transmission pour la jeunesse cambodgienne et internationale. Et ce que l’on ressent plus que tout, à travers son témoignage, est sa résilience. C’est un épisode que vous pouvez écouter avec vos parents qui parlent cambodgien, ou à partager avec votre famille pour transmettre l’histoire du Cambodge. Merci à l’équipe de tournage pour la réalisation de cet épisode pour Banh mi podcast ! Production - Linda Nguon et Sébastien Kong Réalisation - Sébastien Kong Post-production - Élisa Ung Cadreurs - Sébastien Kong, Vincent Bailleul Illustration - Eugénie Ung Remerciement spécial à : École BCK - Ballet Classique Khmer La Maison du Cambodge Fragments KH50 © Crédits Musique Intro : Benjamin Pham Outro : ស្មូតអំពីនាដការបាំ Banh Mi est un podcast crée et réalisé par Linda Nguon

  • Cambodge & Culture : Journée « Livres en scène » à l'Alliance Française de Siem Reap

    Le 4 mai prochain, l’Alliance Française de Siem Reap ouvre ses portes pour une journée exceptionnelle dédiée à la littérature. Au programme, des activités pour tous les âges... De la lecture à la projection de film, en passant par des ateliers créatifs et une foire aux livres, les jeunes lecteurs en herbe pourront participer à des ateliers créatifs spécialement conçus pour eux. De 9 h à 10 h 30 pour les 4 à 8 ans, et de 10 h 30 à 12 h pour les plus de 8 ans, ces ateliers leur offriront une manière ludique de découvrir le monde merveilleux des livres. Les amateurs de lecture pourront (re) découvrir l’univers de Marguerite Duras avec une lecture dédiée à ses œuvres majeures telles que « L’Amant de la Chine du Nord », « Ecrire », « Un barrage contre le Pacifique » et « Le Vice-Consul ». Cette lecture sera animée par Natalie Prébende et Sabine Tourtellier de la compagnie When Cats Fly, à ne pas manquer de 17 h à 17 h 45. Une foire aux livres et un troc seront également organisés, invitant chacun à venir avec ses anciens livres pour les échanger avec d’autres participants. La Médiathèque de l’Alliance Française proposera également une sélection de livres à bas prix, de 14 h à 18 h. Pour ceux qui souhaitent se détendre et profiter d’un moment convivial, la buvette sera ouverte dès 14 h. Un endroit parfait pour se rafraîchir et échanger autour d’un verre. Enfin, pour clore en beauté cette journée, ne manquez pas la projection du film « Hiroshima mon amour », un chef-d’œuvre franco-japonais d’Alain Resnais dont le scénario est signé Marguerite Duras. Rendez-vous sur le toit-terrasse à 18 h 30 pour cette projection d’1 h 30. Cet événement est gratuit et ouvert à tous les amateurs de littérature, de cinéma et de culture. Venez en famille passer une journée enrichissante et divertissante à l’Alliance Française Siem Reap le 4 mai prochain ! Infos pratiques Samedi 4 mai 2024 de 9 h à 12 h et de 14 h à 20 h Entrée gratuite #9 Achar Sva street, Wat Bo Village, Sangkat Sala Kamroeuk, Siem Reap Evénement Facebook : https://fb.me/e/A0IIkfeh4

  • Archive & Nature : Angkor, sous la forêt, les champignons

    C’est vers un sujet encore largement méconnu que va nous guider Christophe Guenole. Fin connaisseur de la faune et de la flore, cet amoureux de la nature parcourt régulièrement les sentiers entourant les temples d’Angkor. Dans cette forêt diptérocarpe, plantes, mousses et fougères ne sont pas les seules à s’épanouir sous la canopée : un grand nombre de champignons y prolifèrent, pour le plus grand bonheur des mycophages, mycophiles et mycologues. CM : Pourquoi devrait-on s’intéresser aux champignons d’Angkor ? On trouve énormément d’espèces de champignons dans les bois alentour, mais aucune étude ne s’est pour l’instant penchée sur le sujet. À ma connaissance, une seule publication scientifique, parue en 2017, traite des champignons du Cambodge, mais laisse de côté la province de Siem Reap. Dans cette étude menée par des scientifiques coréens, 302 espèces sont recensées, ce qui représente à coup sûr un très petit nombre par rapport à la réalité. À titre de comparaison, on trouve en France métropolitaine plus de 3 000 espèces. Je ne pense pas qu’il y en ait moins au Cambodge : le sujet a jusqu’alors été négligé et réserve très certainement encore de belles surprises. CM : Étiez-vous déjà passionné par le sujet lorsque vous viviez en France ? Oui, je m’y intéresse depuis mon enfance. Ma grand-mère paternelle a transmis sa connaissance des champignons à mes parents. Très jeune, j’accompagnais ma mère en forêt et mon père à la chasse. En grandissant, ce sont ensuite les fougères qui m’ont fasciné, ainsi que les mousses et les lichens. Et, bien sûr, les champignons. « Nous retrouvons d’ailleurs à Angkor quelques espèces bien connues des mycologues français : girolles, chanterelles, bolets, pleurotes, russules…» Avec parfois quelques particularités. Par exemple, sur les 800 espèces de russules disséminées sur la planète, la Russule Siamensis est la seule au monde à posséder un anneau. Les phallus à indusium sont très élégants et exclusivement tropicaux. Il y a aussi les termitomyces, qui poussent sur les termitières et qui sont particulièrement impressionnants. CM : Comment les champignons sont-ils ici consommés ? Curieusement, alors que la médecine traditionnelle cambodgienne fait appel à de nombreuses plantes et écorces, les champignons ne rentrent dans la composition d’aucun remède, alors que les Chinois utilisent beaucoup les ganoderma. Je n’en ai pas non plus trouvé de représentation sur les bas-reliefs historiques ni dans un quelconque texte ancien. Cela ne veut pas dire que les champignons soient totalement ignorés, notamment dans la gastronomie : on les inclut la plupart du temps dans les soupes. Il est fréquent de trouver, sur le bord des routes, des étals débordant de champignons, dont la vente constitue une source de revenus pour la population locale. CM : Peut-on consommer sans souci les champignons ainsi acquis ? Si l’achat concerne une seule et même variété, il n’y a généralement aucun problème. La méfiance doit plutôt s’exercer lorsqu’il s’agit de mélanges : « là, nous ne sommes pas à l’abri d’un champignon vénéneux qui aurait échappé à la vigilance » Il est assez fréquent, en lisant les journaux, de tomber sur des histoires d’empoisonnement parfois dramatiques. Il faut avoir une bonne connaissance des espèces avant de les mettre dans son assiette, mais quelques signaux servent aussi de mise en garde : les champignons toxiques ont souvent en commun de réagir au toucher par un changement de couleur et possèdent une odeur nauséabonde qui n’incite pas particulièrement à leur consommation. Il est très important de toujours sentir les champignons. Il y a une grande variété de nuances olfactives, allant de l’anis à l’amande amère en passant par le miel ou encore le poivre. Dans quel but les champignons développent-ils ces senteurs si particulières ? Dans le cas des phallaceae, l’odeur sert à attirer papillons, criquets et mouches, qui se chargeront ensuite de disperser les spores. « C’est là que nous nous rendons compte des complémentarités et des interconnexions en œuvre dans la nature : tout est symbiose » Les insectes dispersent les spores, les champignons vont produire des nutriments pour les arbres, et réciproquement. Les arbres s’attachent à certaines espèces de champignons. C’est à ce propos un excellent moyen d’identifier une variété : regarder au pied de quel arbre elle pousse facilitera son identification. À titre d’exemple, l’arbre dénommé ici Sralao ainsi que les diptérocarpes attirent particulièrement les chanterelles. Vous disiez qu’un vaste travail de recensement était encore à effectuer. Comment cette tâche s’effectue-t-elle ? Il y a une petite communauté de passionnés, pas seulement au Cambodge, mais aussi dans les pays frontaliers ou même encore plus loin. Des groupes Facebook et autres forums de discussions nous mettent en relation avec des experts situés aux 4 coins du globe. Grâce à ces échanges, nous pouvons identifier des variétés et obtenir des avis éclairés. Une espèce jusqu’alors inconnue ici est par exemple en attente d’envoi dans un laboratoire. Des prélèvements ADN et un séquençage du génome permettront bientôt de lever le voile sur cette variété de cantharellus. Nous constituons aussi des banques d’images et réalisons des empreintes en pressant les champignons sur une simple feuille de papier : le motif obtenu, ainsi que sa couleur, peuvent permettre de distinguer des genres. Pour les russules les réactifs colorés sont très utiles. Quelle est la saison la plus propice aux champignons ? La plupart des espèces ne s’épanouissent que de manière très brève, durant parfois un seul et unique mois de l’année. Octobre est la période qui offre le plus de diversité, mais il y a aussi de belles pousses en début de saison des pluies, surtout en juillet. Les champignons que l’on ramasse dans la région possèdent d’indéniables qualités gustatives, ce que confirment les restaurateurs qui les ont ajoutés à leur menu. Christophe Guenole invite toute personne désireuse d’en apprendre plus sur le sujet à consulter le groupe Facebook dédié : https://web.facebook.com/groups/2694420720822218 Si vous êtes amené à partager vos clichés, il est important de prendre en photo le pied du champignon, sa partie souterraine, le chapeau dessus et dessous, ainsi qu’une vue générale tout en fournissant, si possible, des indications sur le milieu dans lequel il pousse. Pour plus d’informations : christophe@siem-reap-for-sale.com Soyez indulgent concernant le délai de réponse car cette activité est bénévole !

  • Cambodge : Les exportations de noix de cajou brutes atteignent 543 millions de dollars US au 1er trimestre 2024

    Au cours des trois premiers mois de cette année, le Cambodge a exporté pour 543 millions de dollars US de noix de cajou brutes, ce qui représente une augmentation de 13 % en glissement annuel, selon un rapport de l’Association cambodgienne de la noix de cajou. Pour le président de l’association, M. Uon Silot, l’augmentation de la valeur des exportations est due à la demande croissante sur le marché international, certains pays producteurs de noix de cajou ayant été affectés par des conditions météorologiques défavorables. « Le prix du produit devrait continuer à augmenter en raison de l’impact d’El Niño sur certains pays producteurs de noix de cajou en Asie et en Afrique », dit-il. Selon le ministère de l’Agriculture, des forêts et de la Pêche, le Royaume possède actuellement environ 700 000 hectares de plantations de noix de cajou dans 10 provinces. Le gouvernement royal du Cambodge a lancé la Politique nationale du cajou 2022-2027, une feuille de route axée sur trois objectifs stratégiques majeurs : la production, la transformation et les exportations. Depuis le lancement de ce programme, la production locale de noix de cajou destinées à la transformation a augmenté de 5 à 10 %. Le Cambodge est l’un des plus grands pays producteurs de noix de cajou au monde, mais seulement 10 % de ce produit est transformé dans le pays. La noix de cajou est l’une des cultures commerciales avec un fort potentiel, au même titre que le riz, le caoutchouc, le manioc, l’huile de palme, les bananes, les mangues, les longanes et le poivre.

  • Cambodge & Arts : Ces orfèvres de l'argent et du cuivre qui sortent de l'oubli

    Le marché des ornements en cuivre et argent n'a pas le vent en poupe dans le contexte économique actuel, mais il existe encore quelques communautés du district de Ponhea Leu, dans la province de Kandal, qui se transmettent le métier de génération en génération. À 66 ans, Chea Yuthear forge depuis plus d’un demi-siècle. Peu de gens avaient entendu parler de lui jusqu’à ce qu’il commence à vendre ses œuvres sur les médias sociaux. Auparavant, son travail était acheté par des courtiers, qui savaient qu’il ne parvenait pas à trouver lui-même un débouché pour son artisanat. Les petits prix qu’ils lui proposaient ont failli le pousser à abandonner à plus d’une reprise. L’amélioration des commandes — et des prix — fait qu’il enseigne désormais le métier à son fils. Yuthear, qui vit dans le village de Salakatsork, dans la commune de Vihearluong, a quatre enfants. Son deuxième fils, Wen Ramo, 35 ans, suit les traces de son père. « Je suis orfèvre depuis 1967. J’ai arrêté pendant la période des Khmers rouges, mais j’ai repris en 1985. Je ne suis pas allé à l’école pour apprendre ce métier. À 15 ans, j’ai appris auprès de mon oncle et de deux diplômés de l’Université royale des beaux-arts, Kong Bon et Net Chhom, qui vivaient dans le même district », confie Yuthear. « Dans le passé, les prix que l’on me proposait pour mes œuvres étaient si bas que j’ai failli abandonner. Finalement, j’ai cessé de vendre à des courtiers et j’ai conservé mes œuvres. Il y a quelques années, mon fils a créé une page Facebook et a publié mes pièces. Elles ont suscité beaucoup d'intérêt, et je reçois des commandes depuis lors », ajoute-t-il. Ses gravures mettent souvent en scène l’histoire du Reamker ou Ramakerti — une interprétation khmère de l’ancien poème épique hindou Ramayana — avec Rama menant une armée à la guerre ou Hanuman démontrant l’un de ses pouvoirs, bien qu’il produise également des tableaux ruraux idylliques, avec des agriculteurs labourant les champs et des personnes grimpant aux palmiers. Naturellement, il propose aussi des animaux, et le symbole national, Angkor Wat. Même les petits ornements ne sont pas réalisés en quelques heures. Le temps passé sur chaque pièce se mesure en semaines ou en mois, dit-il, ajoutant : « Un grand bol orné prendra plus d’un mois. Les prix sont généralement fixés en fonction du poids, les bols gravés coûtant 200 dollars le kilo ». Il est possible de se procurer des vues ornementales d’Angkor Wat, à partir de 500 dollars pour une pièce de 20 cm sur 50 cm et jusqu’à 2 000 dollars pour une pièce de 20 cm sur 60 cm. Van Sitha, 29 ans, ferronnier de troisième génération, a appris le métier de ses parents dès son plus jeune âge dans le village de Portouch, dans la commune de Kampong Luong, à environ 40 km de Phnom Penh. La famille vend son travail sous la marque « Phnhi Tes Handicrafts », et a maintenu sa qualité et son excellent savoir-faire depuis trois générations. « Peu de familles exercent le même métier depuis des générations. Mon grand-père a commencé à graver avant les Khmers rouges, tandis que mes parents ont commencé à le faire après la chute de Pol Pot. Je représente la troisième génération. J’ai étudié le métier depuis mon plus jeune âge, et je connaissais déjà plusieurs techniques à l’âge de 18 ans », confie-t-il. Ces artisans produisent une variété d’articles en cuivre et en argent pour répondre à la demande des clients. Cela comprend des bols et des pots ornés, des boîtes de papier de soie, des théières, et même des citrouilles et des gravures d’animaux. Propriétaire de Phnhi Tes Handicrafts, Sitha est en train d’établir un nouveau site à Phnom Penh, situé derrière l’hôpital Royal Ratanak dans la commune de Teuk Thla du district de Sen Sok de la capitale. Il décrit la fabrication d’un chan srak, ou récipient à nourriture, en cuivre jaune à quatre couches : « Nous pouvons utiliser deux types de cuivre pour produire un chan srak, rouge ou jaune. Nous facturons entre 50 et 100 dollars par kilogramme, selon le cuivre. Ils peuvent également être fabriqués à partir d’argent, ce qui coûte entre 35 et 100 dollars par kilogramme. Un ensemble jaune pèse 2,9 kg et mesure 40 cm de haut, il est vendu 290 $. Nos artisans mettent près de deux mois pour terminer ce type de travail ». Vann Libo, 70 ans, a commencé sa carrière en tant que dinandier dans une entreprise familiale du village de Prek Kdam, dans la commune de Koh Chen. Il a appris la gravure sur argent et sur cuivre dès l’âge de 16 ans, sous la direction de son oncle. Après les Khmers rouges, il a repris son métier. La demande au Cambodge n’étant pas très forte, il a commencé à exporter ses pièces en Thaïlande en 1992. La demande locale pour son travail s’est accrue à partir de 2000, et depuis lors, il commercialise ses œuvres dans le Royaume. « À l’époque, il n’y avait pas de marché au Cambodge, alors nous envoyions les ornements en Thaïlande en voiture. Les prix n’étaient pas aussi bons qu’aujourd’hui », ajoute-t-il. Son fils et son gendre perpétuent la tradition, même s’il confie qu’il inspecte personnellement la qualité de chaque pièce avant de la vendre. Leur travail est commercialisé sous la marque « Anlong Chen Handicraft Centre ». « Par le passé, nous n’avions que notre imagination pour nous guider. Nous concevions un concept, puis nous l’exécutions. Plus tard, il y a eu plus d’artisans qui travaillaient, et nous collaborions et partagions nos idées », explique-t-il. Libo ajoute que ses gravures en argent sont plus détaillées que celles en cuivre, mais que l’argent est plus cher à l’achat. Selon lui, la gravure en argent exige beaucoup de concentration et de soin. Selon M. Libo, les deux types de gravure sur argent exigent beaucoup de patience, mais aussi de force physique et d’intelligence, ainsi qu’une compréhension méticuleuse du contenu de la gravure. « Les apprentis orfèvres doivent être très patients. Certains viennent apprendre chez nous, mais repartent après un jour ou deux. Apprendre à graver demande de la passion et de la persévérance. » «J’ai formé beaucoup de personnes, et si quelqu’un est intéressé et veut apprendre, je l’accepterai comme apprenti. Je veux que la prochaine génération prenne soin de cette partie précieuse de notre patrimoine culturel », conclut-il en appelant aussi le gouvernement et tous les Cambodgiens à promouvoir la profession et à valoriser les produits khmers. L'atelier Phnhi Tes est situé à 40 km de Phnom Penh, dans le village de Por Toch, commune de Kampong Luong, district de Ponhea Lueu, province de Kandal. Pann Rethea avec notre partenaire The Phnom Penh Post

  • Sports : Jeux Asiatiques de la Jeunesse au Cambodge en 2029

    Le Conseil Olympique d'Asie s'est engagé à fournir une assistance au Cambodge dans sa candidature à l'organisation des Jeux Asiatiques de la Jeunesse de 2029. Mardi matin, le Premier ministre Hun Manet a reçu une visite de courtoisie du vice-président du Conseil olympique d’Asie (OCA) Tang Gordon au Palais de la Paix. Au cours de la réunion, Tang Gordon a exprimé sa profonde gratitude à Samdech Thipadei pour avoir reconnu leurs efforts et leurs contributions au développement du sport au Cambodge. Tang Gordon a souligné ses efforts en faveur du développement du sport, tant sur le plan financier que technique, en particulier dans les domaines de la voile et de la gymnastique pour les athlètes cambodgiens. Il a également mentionné l’initiative d’envoyer des athlètes cambodgiens s’entraîner en Chine. En outre, Tang Gordon a informé le PM cambodgien de la collaboration avec le Comité national olympique du Cambodge pour l’organisation de l’événement des arts martiaux mixtes asiatiques (AMMA), qui devrait se tenir au Cambodge en juillet 2024. En outre, le vice-président a informé Samdech Thipadei de son soutien continu à l’organisation des Jeux asiatiques de la jeunesse de 2029, dont le Cambodge sera l’hôte. Il a souligné l’importance d’inclure des événements sportifs plus importants dans le programme de compétition du Cambodge afin d’améliorer les capacités des athlètes cambodgiens en vue des Jeux asiatiques de la jeunesse de 2029. Il s’est dit convaincu que, sous la direction de Samdech Thipadei, le sport au Cambodge continuerait à prospérer et que les athlètes cambodgiens remporteraient de plus grands succès lors des grands événements sportifs internationaux. De son côté, Samdech Thipadei Hun Manet a accueilli chaleureusement Tang Gordon et sa délégation, leur souhaitant la bienvenue au Cambodge. Il a exprimé sa gratitude et son appréciation pour la contribution de Gordon au soutien et au développement du sport dans le Royaume. Il a également souligné que les institutions compétentes du gouvernement royal du Cambodge et le secteur privé seraient prêts à coordonner et à coopérer à l’organisation de cet événement d’arts martiaux mixtes avec le Conseil olympique d’Asie. En ce qui concerne l’organisation des Jeux Asiatiques de la Jeunesse de 2029, le Premier ministre a souligné que le gouvernement royal du Cambodge se préparait comme il se doit à accueillir les Jeux Asiatiques de la Jeunesse, en se basant sur le succès du Cambodge dans l’organisation des 32e Jeux SEA et des 12e Jeux Para de l’ASEAN en 2023. Le Premier ministre, Hun Manet, a souligné que l’organisation d’événements sportifs internationaux renforçait non seulement la solidarité et la camaraderie au sein de la communauté sportive, mais permettait également aux étrangers de mieux comprendre le Cambodge, ce qui encourageait les touristes à visiter le pays. En outre, il a approuvé et encouragé l’organisation d’événements sportifs internationaux importants au Cambodge, en demandant instamment la participation de toutes les parties prenantes, y compris le secteur privé et les médias. Avant de conclure, Samdech Thipadei a encouragé Tang Gordon à continuer à soutenir le développement du sport au Cambodge, notamment en apportant un soutien financier et logistique au programme d’entraînement des athlètes cambodgiens en Chine, dans le but d’améliorer leur compétitivité lors des Jeux asiatiques de la jeunesse de 2029.

  • Archive & Histoire : Les Cambodgiens invisibles d'Angkor Wat

    De nombreux Cambodgiens qui ont exploré les temples n’ont jamais été crédités pour leur participation et selon certains, le problème à longtemps perduré. Quand on pense à l’archéologie au Cambodge, des noms comme Henri Mouhot, qui a popularisé les temples angkoriens grâce à ses journaux, peuvent venir à l’esprit. Les connaisseurs penseront peut-être à Étienne Aymonier, le premier archéologue à avoir effectué un relevé systématique des ruines de l’empire khmer, ou à Lunet de Lajonquiere, qui a soigneusement dressé un inventaire des temples. Mais on a rarement pensé aux Cambodgiens qui ont joué un rôle essentiel en les aidant dans leur travail. Jusqu’à une certaine conférence de l’Indo-Pacific Prehistory Association (IPPA), il y a quelques années à Siem Reap, où l’archéologue Heng Piphal avait présenté un exposé intitulé « Cambodgiens invisibles », racontant l’histoire des ouvriers, des assistants et des archéologues qui ont aidé les Français pendant la période du Protectorat et au-delà. Après la conférence, M. Piphal avait évoqué les nombreux livres mentionnant des explorateurs et des conservateurs français à Angkor, mais qui ne reconnaissaient pas la participation cambodgienne : « Ma présentation visait à mettre en évidence la façon dont les Cambodgiens ont été impliqués depuis le début ». Dans cette présentation, qui était en partie basée sur les conclusions du livre de Penny Edwards, Cambodge : The Cultivation of a Nation, 1860 - 1945, Piphal montrait des photographies collectées auprès de l’École française d’Extrême-Orient — l’institut français chargé de l’étude des sociétés asiatiques — révélant des ouvriers et des assistants cambodgiens qui ont aidé les Français à fouiller les temples. M. Piphal, déclarait alors : « On voit toujours des Cambodgiens sur les sites de fouilles qu’ils soient coolies, ouvriers rémunérés ou assistants des conservateurs, mais la plupart de leurs noms n’ont jamais été mentionnés.» Il ajoutait que même si certains de ces noms figurent dans les rapports quotidiens originaux archivés des conservateurs français — qui n’ont jamais été publiés — ils n’ont jamais été crédités dans les publications françaises : « Il faut vraiment passer au crible les informations pour les trouver — il faut reprendre le rapport original pour trouver leurs noms, sinon ils n’existent pas vraiment. » Il faisait également référence à un carnet trouvé au Musée Guimet à Paris qui contenait des gribouillages sur un voyage au Laos d’un collègue d’Aymonier — un Cambodgien nommé Ros. Il disait alors : « Aymonier a basé son livre sur ce carnet.» Selon M Piphal, il ne s’agissait pas seulement de simples manœuvres ou de « coolies », certains Cambodgiens auraient été en charge d’équipes effectuant des travaux de fouilles et de restauration. Leur patron n’allait les voir qu’une ou deux fois par jour, mais la plupart d’entre eux creusaient et rendaient compte de leurs travaux à leur patron. Les archives montrent que les travaux d’excavation de la tour centrale d’Angkor Wat au début des années 1930 ont été effectués par un Cambodgien qui a ensuite rapporté ses conclusions à son supérieur français. En outre, aucun des chefs français des équipes de fouilles n’était en fait un archéologue officiellement formé, expliquait-il : « Lorsqu’ils ont travaillé à Angkor, ils se sont formés pour devenir archéologues, mais ils n’étaient pas du métier, le premier archéologue chargé de la conservation d’Angkor a été Bernard Philippe Groslier dans les années 1960 ». Alors pourquoi tant de Cambodgiens ont-ils été effacés de leur propre histoire ? Une réponse évidente pourrait provenir des structures du pouvoir colonial. Dans sa présentation, Piphal soulignait ce qu’il appelle « l’idée de légitimité coloniale », soit l’importance de faire en sorte que le protectorat français semble légitime aux yeux du public français. Selon l'archéologue cambodgien : « Pour fournir une légitimité au public français, vous deviez faire valoir que le protectorat français était ici pour une bonne raison, et l’une d’entre elles concernait la restauration d’Angkor Wat ». Mais Piphal ne veut pas blâmer les étrangers. Il estime qu’il est crucial de prendre en compte le cadre social entourant la pratique archéologique au Cambodge. Tout d’abord, le manque d’éducation formelle dans le passé a rendu difficile pour les Cambodgiens de s’impliquer dans le travail archéologique lui-même. Avant l’arrivée des Français, il n’y avait pas d’enseignement formel en archéologie, ni même de compréhension de la façon dont les temples angkoriens avaient été construits. En conséquence, même si le travail des archéologues cambodgiens avait été documenté, il aurait été peu probable qu’il eut été lu par beaucoup dans le Royaume. Son Soubert, maître de conférences en archéologie à la faculté d’archéologie de Phnom Penh, convient que les Cambodgiens de l’époque n’avaient pas de formation en archéologie : « La première promotion d’archéologues formés à la faculté d’archéologie a été formé après l’indépendance, lorsque le roi père Norodom Sihanouk a créé toutes ces universités. » Selon lui, si des Cambodgiens avaient été mentionnés dans les publications archéologiques, les professeurs et les étudiants de la Faculté auraient cherché à déchiffrer qui était impliqué dans les fouilles. M. Soubert a étudié l’archéologie et les lettres classiques à la Sorbonne à Paris dans les années 1960 et 1970, et a également effectué des recherches au département d’indologie de l’Institut français de Pondichéry. Il estime que, contrairement à ce qui s’est passé au Cambodge, à l’Institut de Pondichéry, les chercheurs ou pandits indiens étaient mentionnés dans les publications. Son Soubert est revenu de France à Phnom Penh en 1991 et a commencé à enseigner à la faculté en 1993. Piphal établit également des liens entre les « Cambodgiens invisibles » et ce que le philosophe politique Adam Smith appelait les « mains invisibles » des travailleurs dans tout système capitaliste : « Vous pouvez regarder les mains invisibles au sein d’une chaîne d’usines, donc vous obtenez les produits des usines, mais vous ne savez pas qui les a fabriqués — les travailleurs deviennent invisibles dans ce sens. » En 1965, l’Université royale des beaux-arts a été créée à Phnom Penh, avec une faculté d’archéologie. Cependant, comme toutes les institutions académiques et artistiques du Royaume, ses premières années de gloire ont été écourtées en une décennie par la guerre civile et le régime des Khmers rouges. Selon M. Piphal, la première promotion de la faculté ne comptait que deux ou trois diplômés, et la génération suivante a pour la plupart été tuée par les Khmers rouges. Après la fin du régime de Pol Pot, il n’y avait plus que trois archéologues cambodgiens. S.E. Chuch Phoeurn — l’un des Cambodgiens ayant survécu à l’ère des Khmers rouges, qui travaille au ministère de la Culture et des Beaux-Arts — a rouvert la faculté en 1989, avec l’aide de Cambodgiens en France, de professeurs français et d’un projet de l’UNESCO qui a engagé des professeurs internationaux de France, du Japon et des États-Unis pour y enseigner. Aujourd’hui, selon M. Piphal, le secteur de l’archéologie au Cambodge a trouvé ses marques. La première conférence de l’IPPA en 2014 avait accueilli 700 intervenants internationaux, dont des Cambodgiens. Piphal avait qualifié la conférence de « bon exemple d’une équipe solide d’archéologues cambodgiens ». Emily Wight avec notre partenaire The Phnom Penh Post nota : Pour des raisons de clarté et d’actualisation, l’article original a été légèrement réduit.

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