Les exportations agricoles du Cambodge en 2021 ont atteint 7 984 251,83 tonnes, soit un bond de 63,83 % ou 3 110 790,73 tonnes en glissement annuel. Elles ont généré 4 967 852 713 dollars, rapporte le ministre de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche, S.E. Veng Sakhon.
Le ministre a publié les chiffres sur les médias sociaux ce weekend, citant un résumé préliminaire compilé à partir des données de la base de données phytosanitaire du ministère.
La valeur des exportations de 2021 représente un bond de près de 11 % par rapport aux 4,49 milliards de dollars de 2020. Le ministre a précisé que les exportations agricoles avaient atteint 68 pays et que les principaux produits concernés étaient le riz blanchi et le riz paddy, le poivre, les mangues, les bananes, le manioc, le maïs et d’autres légumes.
Le vice-président de l’Association « Cambodia Safe Fish, Meat and Vegetables », Sok Yorn, a déclaré que la culture des fruits et légumes a connu une croissance continue, surtout au cours des deux ou trois dernières années.
Il a fait valoir qu’une reprise de l’activité agricole serait positive pour le secteur, non seulement en créant des emplois pour la population, mais aussi en apportant de nombreux avantages socio-économiques, tels qu’une réduction des importations et une augmentation de la production de fruits et légumes de qualité.
« Les progrès réalisés dans les efforts de renforcement des capacités ciblant l’offre agricole intérieure et d’exportation sont le résultat du travail des agriculteurs, des investisseurs et des autres acteurs du secteur », a-t-il déclaré.
Toutefois, affirmant que la plupart des produits agricoles cambodgiens n’étaient pas conformes aux normes de qualité et phytosanitaires pour l’exportation, M. Yorn a demandé aux producteurs et aux autorités agricoles de prêter davantage attention à cette situation.
Il a également suggéré aux responsables de renforcer l’application de la loi en matière d’importations, ce qui, a-t-il souligné, encouragerait le marché des produits locaux et stabiliserait les prix.
Les producteurs locaux manquent souvent de fonds pour étendre leurs cultures, et les prêts des banques et des institutions de microfinance exigent une certaine forme de garantie, a-t-il souligné, indiquant que le secteur de l’aquaculture semblait particulièrement vulnérable à ce phénomène.
« Si les banques et les institutions financières pouvaient offrir de meilleures conditions de prêt au secteur de l’aquaculture, l’agriculture au Cambodge serait florissante », a déclaré Yorn.
Le 30 décembre, le ministre a souligné que les zones de culture, les rendements des récoltes et les exportations agricoles avaient connu une tendance constante à la hausse, notamment pendant la période Covid.
M. Sakhon a également rappelé que le ministère avait mis en place un certain nombre de mesures pour soutenir et renforcer la production et les normes de qualité afin de répondre à la demande intérieure et ouvrir la voie aux exportations.
Le ministre s’exprimait lors d’une cérémonie marquant l’inauguration d’un « centre modèle de légumes certifiés » dans la province de Kandal. Les « légumes sûrs ou certifiés » sont ceux qui sont exempts de risques microbiologiques et dont la dépendance aux produits chimiques est réduite.
Hin Pisei avec notre partenaire The Phnom Penh Post
