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Siem Reap & Photographie : Aurélie, des rêves d’images, d’aventure et de découverte

Dernière mise à jour : 24 déc. 2020

En ces temps moroses et incertains, toutes les énergies ne sont pas totalement anéanties par cette pandémie. Aurélie Fischer en est l'exemple incroyablement vivant.

Aurélie « Aké » Fischer
Aurélie « Aké » Fischer

Sortir d’une zone de confort

Aurélie « Aké » Fischer est une jolie belge de 35 ans, éducatrice de formation, qui depuis longtemps nourrit le rêve de devenir photographe professionnelle. « Utopiste dans l’âme et fatiguée d’un certain rythme de vie », elle est partie à la recherche de différentes cultures, d’autres modes de vie, mais aussi à la recherche d’elle-même.

« C’est avec une certaine crainte que j’ai abandonné mon petit confort, ma famille, mes amis. Partir seule et loin ! Mais je sentais au fond de moi que réaliser un rêve passe par la rencontre de l’autre dans sa différence, dans ses difficultés, dans ses richesses, dans ses sourires », explique-t-elle avant d’ajouter :

« Et c’est avec une certaine fierté qu’aujourd’hui, j’ai déjà réalisé un bout de chemin. Rejoindre mon rêve d’images au travers de l’humain, de l’émotion… de la nature.

Périple, l’Inde d’abord

« Septembre 2019, je décolle pour la 5e fois en direction de l’Inde. Cette fois ci j’y suis parti deux mois durant lesquels j’ai pu célébrer un mariage traditionnel, participer à l’incroyable festival de Kamel et enfin partager une expérience humaine hors du temps aux côtés des aurevilliens », raconte-t-elle.

Les Aurovilliens sont les habitants d’Auroville, une ville expérimentale située au nord de Pondichéry dans l’État du Tamil Nadu en Inde. Auroville a pour vocation d’être « le lieu d’une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités ».

Village en bordure d'Auroville
Village en bordure d'Auroville

C’est donc par l’union d’un indien et d’une Française aux couleurs du pays que débute son incroyable voyage. Cela fut une extraordinaire cérémonie « mariant traditions bengalies et une certaine modernité à l’indienne s’inspirant des mœurs occidentales qu’elle qualifie de spectacle inoubliable ». Après ces belles émotions, c’est à bord d’un train qu’elle poursuit ses aventures en direction du festival Kamel.

« Lorsque je suis arrivée face à cette marée humaine, je fus submergée par un torrent d’énergies, j’étais ravie de pouvoir assister à un tel événement qui, je le savais déjà, serait une expérience photographique exceptionnellement riche »

Birmanie et Cambodge

Début novembre 2020, un ami photographe l’invite à le rejoindre en Birmanie pour le tournage d’un film dans les montagnes de Kalaw. Après la découverte de ce pays magnifique, elle décide de retourner en terrain bien connu, le Cambodge, qui fut son voyage initiatique, le pays qui l’a inspirée dans cette épique aventure illustrée.

Portrait birman
Portrait birman
« Et c’est grâce à la découverte d’une ONG que je commence mon initiation avec mes premiers portraits en dehors des sentiers battus »

Nous en sommes en décembre 2019, un ami de longue date l’invite à découvrir son projet, une ferme aquaponique, perdue dans la campagne cambodgienne. À l’époque, l’équipe sur le terrain se compose de deux Français, un Américain et deux jeunes Cambodgiens. Elle les rejoint afin de les aider dans la promotion de leur projet.

Dans la campagne cambodgienne
Dans la campagne cambodgienne

« Février 2020, la totalité des expatriés s’en va, le début de la pandémie arrive. Je décide alors d’accepter une invitation unique, en pleine pandémie rester dans un village cambodgien », confie Aurélie. Elle est alors la seule étrangère dans une culture incroyablement différente.

« Une des filles parlait un peu anglais. Il y a eu des petits échanges, mais la communication s’avérait compliquée, je tentais de m’adapter jour après jour à ce nouveau monde »

J’ai vécu cette expérience authentique un peu comme un pèlerinage. Aujourd’hui de retour à un univers plus familier, dans la petite capitale provinciale de Siem Reap et en attendant que la situation se débloque, la photographe qui cherche à exposer et des pistes de travail, documente ce royaume qu'elle aime tant au travers de très beaux clichés.

Portrait cambodgien
Portrait cambodgien

La photographe est actuellement en train de promouvoir son travail photographique pour l’association. « Comme chaque année, nous publions des calendriers avec les photos de ces fabuleux voyages. Pour 2021, j’ai l’honneur de présenter des photos d’Inde, de Birmanie et du Cambodge”, conclut-elle.

Baignade sur le lac
Baignade sur le lac

Pour ceux qui aime le Cambodge capturé sous un angle élégant, coloré et souvent très original, il est possible de visionner son travail sur le Cambodge sur son site internet, sur Instagram et sur Facebook.

 

La vidéo de présentation des calendriers : https://www.facebook.com/akeasbl/videos

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