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Siem Reap & Initiative : L'emballage en feuilles de palmier, un succès économique et environnemental

Le tissage est une activité courante dans tout le Royaume, notamment dans les zones rurales. Les feuilles de palmier sont tressées pour fabriquer des paniers, des boîtes, des plateaux ou des objets décoratifs.

Les habitantes de la commune de Run Ta EK fabriquent des emballages Smok dans le cadre de leurs moyens de subsistance. Photo fournie
Les habitantes de la commune de Run Ta EK fabriquent des emballages Smok dans le cadre de leurs moyens de subsistance. Photo fournie

Heureusement, le Royaume compte de nombreux palmiers. Les artisans sélectionnent les meilleures feuilles et les adoucissent ensuite au soleil jusqu’à ce qu’elles soient suffisamment souples pour être tissées dans leur forme finale.

Les habitants de la commune de Run Ta Ek, dans le district de Banteay Srei de la province de Siem Reap, sont réputés pour la grande qualité de leurs gâteaux en sucre de palme. Ils ont développé leur savoir-faire en matière de tissage sur plusieurs générations, et celui-ci constitue désormais leur revenu secondaire, après l’agriculture.

Run Ta Ek est connu dans tout le Royaume pour la beauté de son écovillage. La commune a mis en œuvre plusieurs directives du ministère de l’Environnement. Elle s’est notamment engagée à réduire l’utilisation du plastique en utilisant des boîtes en feuilles de palmier pour emballer ses fameux gâteaux.

Oeun Chantrea, un grossiste qui achète les boîtes aux habitants de la commune, confie qu’elle achète environ 250 boîtes la plupart des jours de semaine, et jusqu’à 900 le weekend et les jours fériés, lorsque les villageois ont plus de temps pour les fabriquer.

« Un tisserand habile peut gagner de 10 000 à 15 000 riels par jour en tissant ces boîtes. Ceux qui ne sont pas aussi habiles en gagnent cinq ou six mille. Ce n’est pas beaucoup, mais c’est suffisant pour acheter des collations pour leurs enfants », dit-elle.

Tout au long de la journée, les villageois s’assoient devant leur maison, discutant entre eux pendant qu’ils fabriquent les boîtes. Lorsqu’elles sont terminées, ils les placent dans un sac, prêt à être récupéré par le courtier le soir même.

Soth Chanthou est également cliente de ces boîtes bien pratiques. Elle en achète environ 300 ou 400 boîtes par jour.

« Lorsqu’elles sont utilisées pour emballer des gâteaux de sucre de palme ou du riz, elles les empêchent de se gâter pendant quelques jours supplémentaires. Elles ajoutent également un agréable parfum de feuilles de palmier aux produits qu’elles servent à emballer », explique-t-elle.

Le ministère de l’Environnement insiste fréquemment sur la promotion des produits tissés par la communauté, à la fois pour réduire l’utilisation du plastique et pour augmenter les revenus de la population locale.

« Le département général des communautés locales du ministère encourage le développement des économies locales, en identifiant de nouvelles sources de revenus pour elles, déclare Khieu Borin, directeur général du département, ajoutant :

« Le ministère offre également un soutien aux communautés pour les aider à se développer de façon autonome, par l’introduction de nouvelles variétés de semences et de races animales. En plus de favoriser la croissance économique, cela permet d’améliorer la sécurité alimentaire ».

Keo Bosaba avec notre partenaire The Phnom Penh Post

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