Le Parc national de Phnom Kulen officiellement connu sous le nom de Preah Cheyvaraman-Norodom Parc national de Phnom Kulen est un parc national situé dans le massif montagneux de Phnom Kulen dans la province de Siem Reap.
À l’époque angkorienne, le relief s’appelait Mahendraparvata (la montagne du grand Indra) et était l’endroit où Jayavarman II s’est lui-même déclaré chakravartin (roi des rois), un acte considéré comme le début de la fondation de l’empire khmer.
Le parc national de Phnom Kulen est situé dans le district de Svay Leu, à environ 48 km de la ville provinciale de Siem Reap. À Phnom Kulen, il est indispensable de visiter :
Le site archéologique de Kbal Spean
Également appelé « Vallée des mille Lingas », il est situé sur la montagne, le long de la rivière Kbal Spean, affluent de la rivière Siem Reap. Le site contient de nombreuses figures de Yoni et de Linga, ainsi que d’autres figures gravées dans les rochers et les berges du fleuve, qui sont pleinement exposées à la saison sèche.
La rivière est peu profonde et de petites cascades se forment sur le site pendant la saison des pluies. Le site est accessible en trekking par une piste de 1,5 km depuis le parking public.
Preah Ang Thom
Preah Ang Thom est une statue de huit mètres représentant un Bouddha couché qui a atteint le nirvana. La statue est sculptée dans un énorme rocher de grès. Preah Ang Thom est le dieu sacré de Phnom Kulen.
L’accès au temple où repose la statue se fait à l’aide d’un grand escalier entouré de verdure, de rochers et de vendeurs de fruits, herbes médicinales et souvenirs. La statue principale, mais aussi les alentours du temple qui l’abrite sont particulièrement photogéniques.
Cascades
Il y a deux cascades principales à Phnom Kulen situées en contrebas du temple. La première fait environ cinq mètres de haut et environ 25 mètres de large pendant la saison des pluies. La deuxième avoisine les vingt mètres de haut et environ quinze de large. L’accès aux cascades se fait à travers un grand chemin de terre assez abîmé et dont les abords sont envahis par des commerçants proposant un peu tout et n’importe quoi. Bien que considérée comme une montagne sacrée, les activités alentour semblent motivées par des préoccupations bien terrestres.
Sur les plusieurs dizaines de stands érigés le long du chemin, on trouve pêle-mêle des boissons, des tenues de bain, des chapeaux, des kramas… rien de très enivrant, beaucoup de produits viennent des mêmes fournisseurs que le marché de nuit de Siem Reap.
Mais, il faut mentionner quelques produits naturels intéressants comme le miel de la région et quelques herbes médicinales. Malheureusement, on y vend aussi quelques peaux, dents et organes séchés d’animaux sauvages.
Grandiose
Après le shopping, il est donc possible de découvrir les deux cascades. La première est très facile d’accès et sert principalement d’usine à selfie tant les jeunes khmers, et même moins jeunes, aiment à se faire photographier devant ce déferlement d’eau douce.
La baignade est possible, mais peu conseillée, l’eau agitée ne permet pas de voir clairement le fond et c’est vraiment très glissant.
Et, la passerelle de béton qui servait de barrière entre les deux cascades — la seconde, plus grande, est juste en dessous de la première — est totalement démolie. Un moment d’inattention, une glissade, et il est facile de se retrouver vingt mètres plus bas sur les rochers… toutefois, l’endroit mérite aussi son pesant de clichés et de nombreux photographes tournent autour des arrivants pour proposer LA photo devant la cascade…
La deuxième cascade est absolument spectaculaire. Toutefois, son accès reste assez difficile, via un escalier métallique assez rudimentaire, qui a perdus quelques marches. L’escalier est assez abrupt, car il épouse la pente plutôt raide de la falaise.
Mieux vaut donc être en forme pour s’aventurer là-bas et éviter les jours de pointe (weekend – jours fériés), on passe difficilement à deux sur une marche. Mais le dépaysement est au rendez-vous avec cette belle cascade massive entourée d’une nature verdoyante. Quant à la baignade, elle est possible et moins risquée qu’avec la première chute…
Texte et photographies par Christophe Gargiulo
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