Le gâteau Num Ansom est connu de tous les Cambodgiens et demeure très populaire lors des grands festivals comme Pchum Ben.
Cette spécialité constitue un élément important de l’identité khmère, mais seul un petit groupe de personnes — principalement des femmes âgées — sait comment les préparer et les emballer dans la feuille de bananier traditionnelle. Il est donc à craindre que ce savoir ne se perde un jour.
L’Union des fédérations de la jeunesse du Cambodge (UYFC) organisait récemment un événement intitulé « Let’s Pack Num Ansom Together », et de nombreux jeunes Cambodgiens et expatriés enthousiastes y ont participé.
Parmi les nombreux participants à l’événement du 15 septembre, Thai Sinmonireaksa, un élève de 12e année, s’est dit excité de participer à cette activité traditionnelle :
« J’espère que nous ne perdrons pas de vue ce qui fait de nous des Khmers. Si nous ignorons ces traditions, elles risquent d’être perdues pour nous. »
Khorn Leang Eng, une autre participante, a confié qu’elle était très heureuse d’apprendre comment emballer ces gâteaux typiquement khmers avec des experts. « Emballer l’Ansom est vraiment difficile ! C’est peut-être la raison pour laquelle peu de gens veulent encore apprendre », a-t-elle déclaré.
Elle a encouragé davantage de jeunes à participer, estimant que cela les aiderait à comprendre le processus et à renforcer les relations communautaires.
Un autre participant bien connu que la plupart des gens connaissent grâce aux événements de promotion de l’environnement « Run with Sai », Uon Pakthom — connu sous le nom de Sai — a admis qu’il était un Cambodgien fier, mais qu’il ne savait pas comment préparer les gâteaux.
« J’apprécie ces gâteaux à chaque festival, mais je n’avais aucune idée de la difficulté de les emballer », a-t-il confié.
Avec AKP & The Post