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Nature : Projet de recherche sur les gibbons à bonnet dans le parc de Phnom Tbaeng

L’équipe chargée de la biodiversité du programme cambodgien de la Wildlife Conservation Society (WCS), en collaboration avec le département de l’environnement de la province de Preah Vihear, a lancé un projet de recherche de six mois portant sur les gibbons à bonnet dans le parc du patrimoine naturel de Phnom Tbeng, dans le nord de la province.

Gibbon à bonnet. Image วิชิต กองคำ
Gibbon à bonnet (Hylobates pileatus). Image วิชิต กองคำ

Le gibbon à bonnet (Hylobates pileatus) figure sur la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme étant « en danger ».

Lancé au début du mois, le projet vise à déterminer la répartition et la densité de population de ces petits singes au pelage épais, et à élaborer un premier plan de conservation pour protéger et préserver l’espèce.

L’enquête sera menée par le projet REDD+ du Northern Plains Landscape (NPL REDD+), et soutenue par le US Fish and Wildlife Service.

L’équipe de biodiversité de la WCS et les responsables du département de l’environnement de Preah Vihear étudient les gibbons à bonnet dans le parc du patrimoine naturel de Phnom Tbaeng. Projet REDD+ NPL
L’équipe de biodiversité de la WCS et les responsables du département de l’environnement de Preah Vihear étudient les gibbons à bonnet dans le parc du patrimoine naturel de Phnom Tbaeng. Projet REDD+ NPL

Les populations de ces gibbons se trouvent dans l’ouest du Cambodge, le sud-est de la Thaïlande et le sud-ouest du Laos, précise le NPL REDD+ dans un post Facebook.

Le porte-parole du ministère de l’Environnement, Neth Pheaktra, a récemment déclaré que le Cambodge abritait la plus grande population de gibbons à bonnet au monde, soit environ 35 000 individus, ce qui représente 53,8 % des 65 000 estimés par l’UICN.

Au Cambodge, a-t-il précisé, ces grands singes arboricoles vivent principalement dans la forêt, notamment dans les zones protégées, et surtout dans les montagnes des Cardamomes.

Il y a environ 30 000 spécimens ans la partie orientale de la Thaïlande voisine, et on pense qu’il n’en reste qu’un petit nombre dans le sud-ouest du Laos, a précisé M. Pheaktra.

Par ailleurs, 20 oiseaux sauvages ont été relâchés dans le parc archéologique d’Angkor le 23 décembre par l’administration forestière de Phnom Penh et l’ONG Wildlife Alliance, en collaboration avec l’Autorité nationale Apsara (ANA), dans le cadre de leur projet de libération de la faune d’Angkor.

Chou Radina, directeur adjoint du département de la gestion forestière, du paysage culturel et de l’environnement de l’ANA, a déclaré que quatre paons, dix calaos ont été relâchés dans le parc, après avoir été confiés aux autorités par des organisations de conservation de la faune et des habitants concernés.

En outre, deux gibbons et quatre paons ont été relâchés dans les zones forestières du parc d’Angkor et du Centre de conservation de la biodiversité d’Angkor (ACCB), en coordination avec l’ANA et Wildlife Alliance.

Gibbons à bonnet. Image วิชิต กองคำ
Gibbons à bonnet. Image วิชิต กองคำ

Selon M. Radina, plusieurs animaux, dont certains appartiennent à des espèces en danger ou menacées, ont été relâchés récemment dans la forêt du parc d’Angkor, notamment quatre muntjacs rouges, 12 langurs argentés, cinq civettes, cinq loutres, deux chats-léopards et sept calaos.

« Pour la sécurité des animaux sauvages dans les forêts du parc d’Angkor et pour augmenter la population d’animaux sauvages, l’ANA et le projet de libération des animaux sauvages d’Angkor appellent le public, les visiteurs nationaux et internationaux — en particulier les personnes vivant dans cette zone — à montrer qu’ils se soucient du bien-être de ces animaux sauvages en se tenant à l’écart et sans jamais les nourrir », a déclaré Radina.

Mom Kunthear avec notre partenaire The Phnom Penh Post

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