« Sous une pluie torrentielle, elle a continué à courir, et bien qu’elle soit arrivée dernière, elle était au centre de l’attention, tout le monde se demandant ce qui lui passait par la tête ».
« À travers ses larmes, sous les pluies de la mousson, nous commençons à voir une image plus claire de la nation pour tous les Cambodgiens. Une nation que nous partageons tous avec le même amour. Je n’ai pas pleuré avec elle, mais mon cœur a pleuré. La regarder courir, les larmes coulant sur son visage, pourrait être considéré comme un moment presque cathartique pour tous les Cambodgiens, effaçant toutes les tragédies de la guerre et du génocide qui ont perduré pendant des décennies. Ses émotions, combinées aux pluies de mousson, peuvent être considérées comme une nouvelle promesse et un nouvel espoir pour le Cambodge : après la tristesse, cette petite coureuse, comme le petit pays qu’est le Cambodge, peut renaître à l’espoir d’un avenir meilleur et plus radieux ».
Youk Chhang
Survivant des Khmers rouges et
Directeur exécutif du Centre de documentation du Cambodge
