Olivier Becht, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger, rencontrait hier soir les médias locaux à l'ambassade de France pour faire part de quelques réflexions concernant son séjour et aussi encourager les entreprises françaises à investir dans le Royaume.
En présence de PNN, BTV, Thmey Thmey — Cambodianess, du Khmer Times, de l’AKP et de Cambodge Mag, le ministre a confirmé son optimisme quant à la bonne santé des relations entre les deux pays et s’est dit convaincu que « le Royaume constituait une excellente opportunité d’investissement pour les entreprises françaises ».
Arrivé dans le Royaume mardi dernier, Olivier Becht aura visité les temples d’Angkor, l’École française d’Extrême-Orient et rencontré les conseillers consulaires et plusieurs chefs d’établissements scolaires.
À Phnom Penh le ministre aura eu l’occasion de visiter le chantier de l’usine de traitement des eaux de Bakheng (VINCI Construction), un projet qui, selon lui, « témoigne de la confiance inspirée par l’expertise française ».
Il rencontrera ensuite S.E Sok Chenda, Secrétaire général du Conseil pour le Développement du Cambodge, s’entretiendra en présence d’une délégation du MEDEF avec le Premier ministre Hun Sen, participera à la pose de la 1re pierre du monument aux morts 14-18, discutera avec plusieurs membres de la communauté française lors du cocktail de mardi soir, visitera le musée Sosoro avent de s’entretenir avec les conseillers du commerce extérieur pour le Cambodge.
Rappelant que la communauté française comptait probablement une dizaine de milliers de ressortissants et riche de plus de 150 entreprises, le ministre s’est dit confiant quant à l’amélioration des relations commerciales entre les deux pays - le Cambodge pouvant constituer une base de production opportune pour les entreprises françaises souhaitant rayonner dans les pays de l’ASEAN - et a également souligné les excellentes relations en matière de coopération culturelle, une collaboration qui se poursuivra, a-t-il souligné lors de la conférence de presse.
Citant les secteurs dans lesquels l’expertise française pourrait trouver sa place, le ministre a cité les transports, les énergies renouvelables et l’agriculture, mentionnant le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse Phnom Penh et les aéroports gérés par Vinci-Cambodia Airport.
Pour répondre aux questions des journalistes présents à propos de la suppression des tarifs préférentiels précédemment accordés par le dispositif Tout Sauf les Armes, M.Becht a précisé que le sujet n’avait pas été abordé avec ses interlocuteurs cambodgiens. Ce retrait partiel qui a fait couler beaucoup d’encre, mais, en fait, n’affecte que des produits à faible valeur ajoutée. Sur les réseaux sociaux, le ministre fera ensuite part de sa satisfaction à l’issue d’une visite bien remplie.
« J’achève ma visite au Cambodge, première visite ministérielle depuis 2015. Mes deux objectifs clés ont été de :
Réaffirmer l’engagement français dans la zone Indopacifique, en particulier auprès de l’ASEAN, une des zones de croissance les plus importantes au monde
Approfondir la relation économique France — Cambodge dans des secteurs clés comme l’énergie et les transports.
Les grands groupes français jouent, en effet, un rôle important dans le développement du Cambodge : c’est le cas, par exemple, de Total, présent depuis 1993, qui distribue un quart des carburants du pays, ou encore de Vinci Grands Projets dont j’ai visité le chantier emblématique de la station d’eau potable de Bakheng à Phnom Penh ».
« Aux côtés de la délégation d’entreprises françaises emmenées par le MEDEF international et Business France, j’ai pu constater la richesse des perspectives commerciales pour les entreprises françaises au Cambodge. »
« Nous pouvons et devons aller plus loin. Pour le Cambodge, l’offre française a une valeur ajoutée importante, notamment en matière de développement durable dans les secteurs de l’énergie et du développement urbain durable. C’est ce que j’ai défendu et souligné lors de mes rencontres avec des membres du gouvernement cambodgien ainsi qu’avec la communauté d’affaires françaises ».
« Enfin, nous partageons avec le Cambodge une histoire commune et une amitié riche. Notre coopération n'est pas qu'économique : elle est aussi scientifique avec l'Ecole Française d'Extrême Orient, éducative avec le Lycée Français René Descartes de plus de 1200 élèves, et enfin culturelle avec l'épanouissement de la francophonie ».
« Aux entreprises françaises, je dis : n'hésitez plus à investir au Cambodge ! »
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