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Diplomatie – Actualité – BRI : Deux experts cambodgiens se prononcent en faveur des Routes de la Soi

Après l’annonce de la visite du Premier Ministre Samdech Techo Hun Sen au 2nd Forum « Une Ceinture, Une Route » à Pékin, deux chercheurs se sont exprimés sur l’avenir de l’initiative chinoise et ses conséquences sur l’économie en Asie et au Cambodge.

Kin Phea directeur général de l'Institut des Relations Internationales de l'Académie royale du Cambodge

Kin Phea directeur général de l’Institut des Relations Internationales de l’Académie royale du Cambodge


La BRI, une opportunité à saisir

Lors d’une interview accordée à l’agence de presse Xinhua, Kin Phea, directeur général de l’Institut des Relations Internationales de l’Académie royale du Cambodge, celui-ci a déclaré que « les opportunités sont là, et tout dépend maintenant de la rapidité et de l’intelligence avec lesquelles le Cambodge peut renforcer sa gouvernance et son leadership pour saisir ces opportunités ».

Cette position est également partagée par Neak Chandarith, directeur du Centre de recherche sur la Route de la soie maritime du XXIe siècle au Cambodge. Fondé en janvier 2018, ce centre de recherche a pour objectif de mener des recherches sur la BRI dans trois domaines importants, à savoir : les questions politiques et de sécurité, les questions économiques et financières et les questions socioculturelles. La BRI (Belt and Road Initiative) a déjà apporté au Cambodge de nombreux projets, renforçant sa compétitivité comme, par exemple, l’autoroute reliant Sihanoukville à la capitale. Les efforts doivent donc se poursuivre, notamment dans le domaine des infrastructures où la contribution chinoise est reconnue par les deux chercheurs.

Attentes

« Nous attendons beaucoup de la Chine afin qu’elle aide le Cambodge à développer davantage ses infrastructures telles que les routes, les chemins de fer, les aéroports, les ports maritimes, les centrales hydroélectriques et les zones économiques spéciales », a-t-il dit. « Cela permettra de réduire les coûts logistiques dans le royaume, d’améliorer la compétitivité économique et de diversifier les sources de croissance », a-t-il ajouté. Les besoins en capitaux pour le développement des infrastructures sont estimés à 600 millions de dollars US par an. Ces nouvelles infrastructures ont pour objectif d’assurer une meilleure connexion entre les espaces ruraux et urbains et avec les pays voisins.

La visite du Premier Ministre sera sans doute l’occasion d’obtenir de nouveaux crédits de financement auprès des dirigeants chinois, mais les experts ajoutent qu’elle est également l’occasion pour le Cambodge de partager ses vues sur l’avenir du projet.

La BRI, un projet transnational

Kin Phea souligne le potentiel de la BRI sur le développement futur des relations entre les Etats. La BRI n’est pas seulement un projet d’infrastructure, mais « une nouvelle force mondiale de paix, de stabilité, de prospérité et d’harmonie. » Pour cette raison « Elle appartient à tout le monde, en particulier aux pays qui sont engagés dans la concrétisation de l’initiative », bien que proposée par la Chine, elle est maintenant un ”bien commun mondial”. L’initiative apporte non seulement des bénéfices à tous, mais devient aussi un plan à long terme pour promouvoir la connectivité et la coopération dans tous les domaines tels que les infrastructures, l’économie, l’investissement et les finances, tout en renforçant les relations bilatérales.

Les nouvelles Routes de la Soie

Les nouvelles Routes de la Soie


Institutionnaliser

Pour réaliser ces ambitions, les deux chercheurs sont d’accord pour souligner que les pays adhérant au principe de la BRI ont besoin de se rassembler autour d’un organe institutionnel. Selon Neak Chandarith, l’institutionnalisation de ces rendez-vous permettrait de « de s’assurer que les bénéfices générés par les investissements sont répartis de manière équitable et durable », ajoutant que l’ASEAN et la Chine se devait de renforcer ces relations. « Aucun pays n’est disposé à imposer des idées ou des politiques à d’autres pays.» selon Kim Phea. « Chaque pays a son mot à dire dans la conception et la mise en œuvre collective des projets de la BRI ». Au final, le chercheur en Relations Internationales conclut que « le leadership collectif pour une opportunité partagée est la philosophie de la BRI (…) elle est devenue un catalyseur de changement dans les affaires régionales et mondiales. »

Avec Xinhua – Hugo Bolorinos

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