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Des poteries et des squelettes parmi les reliques découvertes au musée de Banteay Meanchey

Le musée de Banteay Meanchey est ouvert aux visiteurs et étudiants locaux et internationaux depuis près de 15 ans. Il expose des objets anciens saisis à des contrebandiers à la frontière cambodgienne et thaïlandaise ou extraits de sites archéologiques.

Des poteries et des squelettes parmi les reliques découvertes au musée de Banteay Meanchey
Des poteries et des squelettes parmi les reliques découvertes au musée de Banteay Meanchey. Photo fournie

Cheng Vanna, directeur adjoint du département provincial de la culture et des beaux-arts et responsable du musée, explique que le musée a reçu de nombreux objets anciens de la part de membres des forces armées et des autorités provinciales qui avaient saisi des objets pillés depuis la fin des années 1990.

Une grande partie de ces objets ont été transférés au musée depuis d’autres provinces après avoir été saisis par la police chez des commerçants. Lorsqu’il a été établi que les objets provenaient de la région de Banteay Meanchey, ils ont été remis au département.

Poteries du musée de Banteay Meanchey. Photo fournie
Poteries du musée de Banteay Meanchey. Photo fournie

Créé en 2009 en coopération avec le gouvernement et des organisations partenaires, le musée expose quatre types d’objets anciens : des objets en grès, des carcasses anciennes, des céramiques et des objets en bois.

La plupart des céramiques ont été remises par les militaires après qu’ils eurent perquisitionné un entrepôt où ils ont découvert 800 objets anciens en céramique.

Assise sur une chaise, entourée d’objets en argile et d’objets brisés qui ont été réassemblés, Oeun Nayki parle des différentes pièces de poterie excavées dans les cimetières de Sophy et de Kouk Treas qui remontent à l’âge du fer, entre 500 avant et 500 apr. J.-C..

Oeun Nayki, agent contractuel au musée de Banteay Meanchey. Photo fournie
Oeun Nayki, agent contractuel au musée de Banteay Meanchey. Photo fournie

Fonctionnaire contractuel, Nayki travaille au musée depuis 2016 en tant que réparateur de céramiques.

« Ces artefacts ont été excavés et réassemblés pour être exposés dans des vitrines afin que le public et les étudiants puissent les voir depuis plus de 10 ans maintenant », explique-t-elle.

Ky Panharith, chef adjoint du bureau des musées, a indiqué que la province comptait trois musées : le musée de Banteay Meanchey, situé dans la ville de Serei Saophoan ; celui de Svay Chek, situé dans l’enceinte de la mairie du district de Svay Chek, où sont conservées 326 pièces de céramique ; et le musée de Tepkaosa Snay, dans le district de Preah Netr Preah, qui compte une centaine de pièces de céramique qui n’ont pas encore fait l’objet d’une étude approfondie.

Le musée de Banteay Meanchey compte 2 211 objets - 1 141 pièces de poterie et 876 autres diverses. Il reste un petit nombre d’objets qui sont enregistrés ensemble et stockés dans des conteneurs.

« Nous n’avons pas encore de guides touristiques. En ce qui concerne l’archéologie, je suis le seul ici, et il y a deux ou trois fonctionnaires d’État et deux ou trois fonctionnaires contractuels. Ils peuvent faire découvrir le site aux étudiants et aux visiteurs qui ont des questions. », précise M. Panharith.

Les poteries sont disposées au dernier étage du musée et sont déjà classées par période sur les étagères. Photo fournie
Les poteries sont disposées au dernier étage du musée et sont déjà classées par période sur les étagères. Photo fournie

« Les poteries sont stockées au dernier étage parce qu’elles sont faciles à trouver, en particulier pour les étudiants qui veulent étudier et effectuer des recherches », dit-il.

Certaines poteries étaient en bon état lorsqu’elles sont trouvées, tandis que d’autres sont cassées, et il est nécessaire qu’une équipe les répare.

« Il est difficile de restaurer les pièces, car elles sont fragiles. Nous devons les durcir avant de les réassembler. Certains objets comptent jusqu’à 50 pièces. Certains matériaux ont déjà été assemblés, mais il reste des imperfections», explique-t-il.

Certaines poteries ont été mises à jour dans des collines et des cimetières. En plus des poteries locales, le musée expose des poteries chinoises et thaïlandaises découvertes dans les cimetières. Ces objets sont probablement le résultat d’échanges commerciaux entre les Khmers et ces cultures.

Selon lui, le nombre moyen de visiteurs, qui sont pour la plupart des étudiants, se situe entre 300 et 400 par mois. Il n’y a actuellement que quatre à cinq visiteurs étrangers mensuels.

Parmi les belles pièces exposées. Photo fournie
Parmi les belles pièces exposées. Photo fournie

Selon Vanna, la plupart des gens ne connaissent pas le musée et ne savent pas que l’entrée était gratuite, y compris pour les visiteurs étrangers, bien qu’à l’avenir ils puissent demander l’autorisation de vendre des billets aux touristes étrangers, mais ce sera raisonnable et les recettes iront à l’entretien du musée.

« La plupart des visiteurs s’intéressent aux objets de fouille, comme les perles exposées », explique-t-il. « Il y a également quatre armoires qui exposent des squelettes que nous avons découverts dans le cimetière du village de Sophy et sur le site de fouilles de Banteay Chhmar. Ces squelettes sont ceux de Khmers antérieurs à la période angkorienne ».

Panharith encourage le public, cambodgien et étranger, à visiter le musée et à découvrir sa collection d’objets anciens lorsqu’ils sont dans la ville de Serei Saophoan.

L’entrée au musée de Banteay Meanchey est gratuite pour tous et il est ouvert du lundi au vendredi.

Hong Raksmey avec notre partenaire The Phnom Penh Post

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