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Communauté & Événement : Bruno Bogvad, « les Français en difficulté ont besoin de solidarité »

Alors que l’Association d’Entraide des Français du Cambodge (AEFC) prépare plusieurs événements caritatifs, Bruno Bogvad, très impliqué dans l’aide à la communauté française nous livre quelques précisions sur l’actualité de l’AEFC.

Entretien :

CM : Où en êtes-vous avec l’AEFC aujourd’hui ?

L’association poursuit son chemin. Nous ne traitons plus les cas liés à la crise sanitaire, car les crédits octroyés par la France sont terminés. Nous essayons donc d’aider avec nos petits moyens et sommes actuellement en recherche de fonds.

C’est pour cela que nous organisions avec le « Raffles Hotel Le Royal » de Phnom Penh, un établissement très impliqué dans notre action, la soirée « Beaujolais nouveau ». Pour chaque ticket vendu, trois dollars seront reversés à l’association et pour chaque bouteille de Beaujolais vendue, nous recevrons un dollar.

CM : D’autres événements de prévus ?

Dans quelque temps, le 5 décembre 2021 exactement, nous organisons notre foire de Noël. C’est un événement qui fonctionne bien, artisans et commerçants viennent proposer leurs produits. Nous l’avions fait l’année précédente au Cambodiana avec un beau succès, mais, pour des raisons techniques, la foire aura lieu cette année dans le Ball room du Raffles.

À cette occasion, nous espérons vendre 40 à 50 tables.

CM : Quelles attentes pour la soirée Beaujolais ?

L’année dernière, nous étions une centaine, mais je crois que nous serons un peu plus cette année.

CM : Avez-vous eu plus de dossiers à traiter au sein de l’AEFC avec la crise sanitaire ?

Nous en avons moins maintenant. Nous en avons traité beaucoup, mais, à présent, soit les cas ont résolus, soit les gens en difficulté sont partis. L’autre point est que nous sommes en fin de budget et que nous ne pouvons pas intervenir autant qu’auparavant, lorsque nous avons aidé les familles grâce à l’aide de l’état français.

Nous avons pu secourir plus de 250 familles.

Mais nous travaillons toujours, en étroite collaboration avec le Consulat de France, pour des problèmes de rapatriement par exemple.

CM : Donc, vous avez besoin de fonds ?

Oui, il existe des gens qui ont besoin d’aide, ceux qui sont malades ou en prison. Toutefois, l’argent n’est pas le seul problème.

Nous avons aussi besoin de plus de bénévoles pour s’impliquer dans l’AEFC.

CM : C’est-à-dire ?

Nous voulons des gens qui s’investissent régulièrement. Nous avons la chance d’avoir quelques bénévoles. Mais, nous aurions besoin de permanents, pas forcément à plein temps.

Nous serions heureux d’accueillir de nouveaux bénévoles pour nous aider, car le fonctionnement de l’association est tout de même assez prenant. Nous avons une permanence à assurer, une trésorerie à gérer et quelques obligations administratives. Tout cela en plus des missions d’aide ponctuelle.

CM : À titre personnel, vous comptez vous installer sur la côte ?

Oui, en début d’année prochaine, je m’installerai à Kampot. J’ai envie de retrouver une vie plus calme, retrouver le Cambodge que j’ai connu il y a quelques années.

CM : Continuerez-vous à travailler pour l’AEFC ?

Tout à fait. J’aurais certainement plus de temps disponible. Et, nous travaillons déjà et traitons quelques demandes avec la communauté française de Kampot.

Je reprendrai le flambeau de Philippe Dumez qui intervenait pas mal auparavant, mais qui est parti. Et, je travaillerai sur toute la zone côtière, Kampot, Kep et Sihanoukville.

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