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Cinéma & À voir : My Mother’s Tongue, inhabituel, non conventionnel et expérimental

L'un des artistes cambodgiens les plus multidisciplinaires et talentueux verra son premier film, « My Mother’s Tongue », un film à écouter, projeté ce soir à 18h à l'Institut Français.

« My Mother’s Tongue »
« My Mother’s Tongue ». Image SAO Sreymao

« My Mother's Tongue - La Langue de ma Mère » est le premier film de Jean-Baptiste et aussi une collaboration avec l'artiste photographe et designer SAO Sreymao. Le projet, soutenu par @TAG, explore la complexité de la communication dans une relation mère-fils lorsque ces deux derniers ne parlent pas la même langue.

Intentions

Lors d'un atelier organisé par Metaestetica Lab à l'Ikigai Arts Center en mai dernier, l'artiste avait projeté plusieurs extraits de son film et livré quelques détails sur ses intentions aux étudiants de l'Université Américaine de Phnom Penh.

Jean-Baptiste Phou avait défini sa démarche en expliquant qu'il n'avait pas nécessairement voulu présenter un thème particulier ou inventer un genre.

Sa motivation première était d'exprimer ce qu'il avait en tête à travers le filtre de sa propre imagination, tout en reconnaissant que le résultat constituait certainement quelque chose d'inhabituel, de non conventionnel et d'expérimental.

« My Mother’s Tongue ». Image SAO Sreymao
« My Mother’s Tongue ». Image SAO Sreymao

Une expérimentation que l'on retrouve dans l'expression. La collaboration avec l'artiste visuel Sao Sreymao a été fondamentale et un travail étonnant a été réalisé pour créer un support constituant une œuvre multimédia où les deux talents ont essayé d'inverser la prévalence perceptive typique de l'image en faveur de la narration sonore.

Lors de la session questions-réponses avec les étudiants, M. Phou avait confié que les membres de sa famille avaient évidemment été très touchés par la vision-écoute.

« En France, je n'ai diffusé que le son du film et d'autres personnes de la diaspora étaient présentes. Beaucoup d'entre eux ont vécu les expériences qui sont décrites dans le film et souffrent certainement de la même difficulté de communication et beaucoup d'entre nous, comme moi, sont en quête de l'origine de tout cela...», disait-il.

L'artiste expliquait ensuite que les images étaient certes importantes, mais qu'il fallait « les regarder sans les regarder ». Et, à propos du montage, l'artiste révélait qu'il était parti du texte narratif, influencé par sa formation théâtrale, en construisant un monologue.

Pour l'auteur, son travail peut être considéré comme un travail expérimental similaire à ce qui pourrait être fait aujourd'hui pour la création d'un podcast.

« J'ai pensé à un schéma général sur lequel j'ai imaginé une séquence d'images représentant certains aspects du récit. J'en ai parlé à Sreymao et nous nous sommes mis au travail avec un va-et-vient constant :

« Sreymao a interprété avec une grande sensibilité ce que je trouvais dans mon esprit »

Ce vendredi soir à l'Institut français du Cambodge. Une deuxième session aura lieu le 29 juillet 2022 au même endroit.

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