Hier matin, le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a signé l'adhésion au Traité d'amitié et de coopération (TAC), faisant de l'Ukraine le 50e signataire de ce traité incarnant les principes universels de coexistence pacifique et de coopération amicale entre les États d’Asie du Sud-Est.
Le secrétaire d’État du ministère cambodgien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, S.E. Kung Phoak, a annoncé que le Cambodge avait reçu, en plus de l’Ukraine, six autres adhésions, ce qui porte le nombre de nouveaux signataires à sept.
« C’est une grande réussite pour le Cambodge. Cela signifie qu’en un an, nous avons jusqu’à sept partenaires qui sont membres de ce traité. Ce n’est pas facile à atteindre », a-t-il déclaré lors d’un point de presse.
Le secrétaire d’État a rappelé que le bloc restait ouvert à tous les partenaires, à tous ceux souhaitant entretenir des relations avec l’ASEAN. « Nous sommes toujours ouverts et accueillants, mais cela doit généralement passer par un processus », a-t-il souligné.
Concernant les relations Ukraine-ASEAN, S.E. Kung Phoak a déclaré que ce pays de l’Est pourrait devenir un « partenaire potentiel pour des relations mutuellement bénéfiques ».
Le Traité d’amitié et de coopération en Asie du Sud-Est a été créé en 1976 et incarne les principes universels de coexistence pacifique et de coopération amicale entre les États d’Asie du Sud-Est.
Il s’agit d’un code juridiquement contraignant pour les relations entre pays dans la région et au-delà. Le traité a été modifié à trois reprises, respectivement en 1987, 1998 et 2010, pour permettre l’adhésion d’États extérieurs à l’Asie du Sud-Est ainsi que d’organisations régionales dont les membres sont des États souverains.
L’Ukraine a demandé à intégrer le TAC depuis le mois d’août, lorsque le Cambodge a accueilli la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’ASEAN aux côtés des Émirats arabes unis, d’Oman, du Qatar, de la Grèce, des Pays-Bas et du Danemark.
Avec AKP
