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Cambodge & Solidarité : Hier, aujourd'hui et demain avec l'ONG Pour un Sourire d’Enfant (1)

Comme l'indique sa fondatrice Marie-France des Pallières, l'ONG Pour un Sourire d’Enfant « voit encore de nombreux et beaux projets se profiler : son action ne cesse de s’amplifier, de se renforcer, et ses valeurs et engagements restent intacts ». Premier focus sur une association qui a sorti plusieurs milliers d'enfants cambodgiens de la misère pour leur donner un métier.

Marie-France des Pallières avec une enfant prise en charge par PSE
Marie-France des Pallières avec une enfant prise en charge par PSE

Le mot de Marie-France des Pallières

« Après presque 25 ans d’engagement, je suis heureuse du chemin parcouru. La vocation première de Pour un Sourire d’Enfant (PSE) est d’accompagner les enfants défavorisés du Cambodge vers l’instruction et la formation professionnelle afin de leur donner toutes les chances de s’accomplir professionnellement, humainement, et d’échapper ainsi à la misère. Pour un Sourire d’Enfant voit encore de nombreux et beaux projets se profiler : son action ne cesse de s’amplifier, de se renforcer, et ses valeurs et engagements restent intacts.

Aujourd’hui, je me réjouis tout particulièrement que PSE continue de s’occuper des familles et des enfants les plus pauvres. Le soutien scolaire que nous avons mis en place pour les enfants que nous scolarisons en écoles publiques montre des résultats tout à fait encourageants. Le système de rattrapage a par ailleurs commencé à être dupliqué dans les provinces cambodgiennes et nous sommes en train de créer les manuels de la 4e et dernière année du rattrapage (classes de 5e + 4e), qui serviront à tout le pays.

Aujourd’hui, je me réjouis de la mise en place d’un vrai département pédagogique, que l’enseignement des langues ait commencé à démarrer dès le primaire et que le programme d’activités extra-scolaires se développe.

Aujourd’hui, je me réjouis que la prise en charge des jeunes inadaptés au système scolaire devienne une préoccupation majeure au sein de PSE. Le système des classes passerelles (année de remise à niveau) permet aux jeunes, les plus en difficulté et les plus en retard, d’accéder à une formation professionnelle. Les diplômés s’insèrent remarquablement dans la société cambodgienne. PSE est désormais, et de bien des façons, reconnue au Cambodge et même en ASEAN.

Aujourd’hui, je me réjouis que la prise en charge des enfants en situation de handicap se poursuive, avec l’aide de bénévoles expatriés qui apportent une expertise d’autant plus nécessaire que le Cambodge n’a pas, pour le moment, de formation dans ce domaine. Aujourd’hui, je me réjouis d’avoir eu la force de continuer, seule, les tournées. J’ai pu constater le développement du réseau en Europe et en France, mais aussi en Asie, et l’intégration de nouvelles équipes. L’équipe khmère, les bénévoles, parrains, donateurs et partenaires permettent à PSE d’avancer et surtout d’évoluer en fonction des besoins des enfants et de leurs familles.

Marie-France des Pallières lors de la première rentrée scolaire de l'ONG
Marie-France des Pallières lors de la première rentrée scolaire de l'ONG

Demain, PSE doit continuer à amplifier son action au Cambodge en privilégiant l’écoute active des enfants et de leurs familles, et en veillant à donner la priorité à la qualité et à l’efficacité de nos programmes. Je remercie toute la grande famille PSE, employés cambodgiens, bénévoles, parrains, amis de PSE et partenaires, de rendre cela possible, car nous n’avons pas le droit, vis-à-vis des enfants, de renoncer à notre engagement. »

Un jour en 1995

En 1995, Christian et Marie-France des Pallières, un jeune couple de retraités français en mission humanitaire au Cambodge, découvrent l’horreur de la décharge de Phnom Penh. Là, des centaines d’enfants fouillent, mangent et vivent parmi les déchets. Choqués de ce qu’ils voient, ils décident immédiatement de « faire quelque chose » et mobilisent en France un réseau de bénévoles et de parrains pour répondre à la demande, simple, des enfants :

« un repas par jour et aller à l’école ».

Ils se rendent rapidement compte que si l’on veut que les enfants puissent venir régulièrement à l’école, il faut également soutenir les familles.

Enfants sur la décharge
Enfants sur la décharge

Alors, tout de suite, ils mettent en place une distribution hebdomadaire de riz pour compenser le « manque à gagner » de l’ancien travail des enfants, des soutiens d’urgence, mais, aussi, un accompagnement social. Pour assurer les meilleures conditions de scolarité, PSE prend également en charge l’hygiène, la santé, l’hébergement et la protection quand c’est nécessaire.

Activités de loisirs, sports et accès à des vacances d’août permettent d’offrir aux enfants la joie et l’insouciance d’une vraie vie d’enfant.

Quelques années plus tard, ayant remarqué que même avec le Brevet, les enfants retournaient sur la décharge, Christian et Marie-France ont décidé de mettre en route des formations professionnelles, car, à l’époque, il n’existait pas grand-chose.

Le but était que les enfants aient un métier pour sortir définitivement de la misère, avoir une vie normale et digne, aider leur famille et développer leur pays en s’insérant durablement dans la société.

Christian des Pallières sur la décharge
Christian des Pallières sur la décharge

Désormais, Pour un Sourire d’Enfant s’inscrit comme une ONG incontournable de l’Asie du Sud-Est et de l’aide à l’enfance. Apolitique et non confessionnelle, elle accueille chaque année 6 500 enfants et jeunes dans ses programmes à Phnom Penh, Sihanoukville et Siem Reap, tous issus de familles extrêmement pauvres et directement identifiés par l’équipe sociale.

Près de 5 500 « anciens » sont déjà dans la vie active avec des métiers qualifiés et, pour la plupart, ont fondé la famille et le foyer qui leur ont tant manqué.

Christian et Marie-France des Pallières avec les enfants de PSE
Christian et Marie-France des Pallières avec les enfants de PSE

En octobre 2016, l’histoire de Christian et Marie-France des Pallières au Cambodge est portée au cinéma par Xavier de Lauzanne dans le film « Les Pépites » qui a permis à plus de 200 000 spectateurs de découvrir l’aventure humaine extraordinaire qu’est PSE.

Lauréate du Prix des Droits de l’Homme de la République Française en 2000 et labellisée IDEAS en 2018, PSE est reconnue Association de Bienfaisance.

En octobre 2020, Frédéric Lopez a animé une émission solidaire diffusée en direct sur les réseaux sociaux de l’association. En duplex entre la France et le Cambodge, il faisait découvrir Pour un Sourire d’Enfant à travers les destins de Marie-France des Pallières et de jeunes Cambodgiens sauvés de la misère et de la maltraitance.

Les réalisateurs Xavier de Lauzanne et Patrice Leconte, « grand parrain » ont également témoigné de leur engagement pour l’association.

Ils soutiennent Pour un Sourire d’Enfant

Patrice Leconte, Grand Parrain de PSE

Le réalisateur Patrice Leconte est le « Grand Parrain » de Pour un Sourire d’Enfant. Touché par cette cause, il a tourné en novembre 2014 à Phnom Penh, un court métrage présentant l’association et ses missions.

« Je connais Pour un Sourire d’Enfant depuis une quinzaine d’années et je me suis toujours senti en harmonie avec cette aventure incroyable, née de la seule volonté d’un couple remarquable. La scolarisation de tant et tant d’enfants qui, pour la plupart, étaient abandonnés à un sort si peu enviable, puis la formation professionnelle qui leur permet à tous sans exception d’acquérir un métier, dans de multiples branches, tout cela me touche et m’émerveille. Car ce n’est plus un rêve, c’est une réalité. »

Frédéric Lopez, Inspiré par PSE

Frédéric Lopez a animé un événement organisé par PSE à Montpellier, une émission live diffusée sur les réseaux sociaux en octobre 2020 et, à l’occasion des 25 ans de PSE, a rédigé la préface du livre « Pour un Sourire d’Enfant » de Marie-France des Pallières. Frédéric Lopez découvre l’association Pour un Sourire d’Enfant à l’occasion de la sortie du film-documentaire Les Pépites de Xavier de Lauzanne, qui raconte l’histoire de l’ONG.

« Ce film est un chef d’œuvre, quelque chose de bouleversant et très inspirant. Ce documentaire m’a bouleversé, m’a donné le moral et je pourrais même dire plus : il m’a donné foi en l’humanité ! Quel espoir de voir qu’un couple peut changer le monde. Ils ont sauvé 12 000 enfants des décharges cambodgiennes, c’est hallucinant ! ».

Source : PSE

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