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Cambodge & Interview : Nathan, l'envie de s'épanouir et de participer à l'avenir du pays

Entretien avec Nathan Darc, chargé de communication digitale au sein du groupe de restauration Thalias. Une expérience qu'il décrit comme prenante et créative.

Nathan Darc
Nathan Darc

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Nathan, j’ai 23 ans et je suis franco-thaï et je travaille dans le groupe Thalias. Donc, j’ai commencé mes études en Cambodge quand j’avais trois ans, depuis l’école maternelle. Donc, presque toute ma vie d’enfant s’est déroulée dans le Royaume.

Parlez-nous de votre formation

J’ai commencé par une école qui s’appelle ICAN et après j’ai intégré l’ISPP. Toutes deux sont des écoles internationales. Je n’ai jamais appris le français. La seule raison pour laquelle je peux parler français c’est parce que je parle avec mon père et mon grand-père et toute ma « famille française ». Après l’ISPP, j’ai effectué ma première année d’université à Londres.

Mais ce fut très difficile, c’était la première fois que je partais du Cambodge pour un nouveau pays. J’ai eu du mal avec ce qu’on appelle en anglais le « culture shock ». Et ça, c’était vraiment très bizarre. Donc, ne pouvant m’intégrer avec succès dans cet environnement, je suis revenu ici pour intégrer une filière dans le commerce. Et actuellement, je fais un break pour découvrir la vie active au sein du groupe Thalias.

Quelle est votre mission chez Thalias ?

Donc, chez Thalias, je travaille dans marketing, avec l’équipe de communication et de design. J’interviens beaucoup sur les réseaux sociaux. Thalias possède plusieurs restaurants et c’est moi qui dois prévoir et préparer les publications sur les réseaux. J’interviens aussi sur la création de contenu avec les graphistes.

Dans ce contexte d’intervention directe sur les réseaux, je prépare aussi les rapports concernant l’impact des publications à partir des data-données statistiques. J’analyse ce qui marche bien et ce qui fonctionne un peu moins bien. Je travaille sur les améliorations à apporter en coordination avec les équipes.

Quelles sont les difficultés ?

Cela n’est pas toujours facile, d’abord parce qu’il faut savoir s’adapter en raison des différentes marques, adapter le type d’écriture et aussi savoir évoluer au sein d’un grand groupe, car c’est ma première fois.

« Au début, ce n’était pas facile, puis j’ai compris qu’il fallait faire preuve de créativité et cela me plait, j’aime être créatif. »

Aussi, c’est mon premier poste, je n’ai que 23 ans et j’apprends aussi le sens des responsabilités, la vie d’adulte en fait.

Quelles sont vos ambitions ?

Un jour, je voudrais suivre les pas de mon père (Arnaud Darc - PDG de Thalias). Je souhaite prendre la même direction, car il m’inspire beaucoup. J’éprouve énormément de respect à son égard et peut-être pourrais-je un jour devenir meilleur ou au moins l’égaler.


Que fait Nathan en dehors du travail ?

J’aime beaucoup le sport, en particulier le sport en équipe comme le basket-ball, le volley-ball ou encore le rugby. J’aime aussi lire les philosophes. Je pense que c’est très intéressant de savoir comment les gens ont pensé pendant l’histoire. J’aime aussi regarder des films. En particulier ceux provenant d’autres pays, car cela te donne des idées de la façon dont la société marche là-bas.

En plus, parce que je suis moitié Thaï, moitié Français et j’ai habité au Cambodge toute ma vie, j’ai donc vraiment beaucoup de différentes cultures en moi.

« Quand j’étais jeune, c’était vraiment difficile de comprendre qui j’étais parce que ma mère est Thaïe et mon père Français et que je vivais ici. C’était difficile de vraiment me situer. »

Mais maintenant, avec mon âge, avec mes expériences dans d’autres pays en Thaïlande, en France, je pense que je me comprends mieux.

Qu'est-ce qui vous plait au Cambodge ?

C’est le pays ou je vis et je ne souhaite pas vivre ailleurs. Je veux rester là toute ma vie et visiter d’autres pays seulement pour l’expérience. Mais à la fin, je sais que le Cambodge demeure mon « home base »,

« c’est mon quartier général. J’aime bien les gens du pays et je crois qu’il y a encore des opportunités, que le pays va encore vraiment se développer. »

Et donc, je pense que c’est une parfaite opportunité pour moi, à 23 ans, de m’épanouir et d’apporter une contribution à ce développement. Je vois déjà les évolutions que connait le pays et je crois que cela va se poursuivre.

Qu'est-ce qui vous plait le moins ?

Ah, c’est difficile. Je ne veux pas engager de controverse. Oui, les embouteillages, la chaleur, le manque d’espace pour se promener à pied me stressent un peu. S’il y avait plus de transports publics et d’espaces pour marcher ou traverser les rues, ce serait mieux, cela m’éviterait d’avoir constamment à utiliser Grab.

 

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