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Cambodge & Diaspora : SU BLU, « Le pays khmer est ma maison ! »

Chers lecteurs, notre série spéciale sur nos étoiles montantes se poursuit, et c’est à Long Beach que nous nous rendrons aujourd’hui. En raison de sa présence au Cambodge cette semaine, nous avons choisi la belle SU BLU, cette artiste, compositrice, chanteuse et DJ, qui clame fièrement « Srok khmer is my home - Le pays khmer est ma maison » et souhaite montrer sa « fierté khmère » de toutes les façons possibles.

SU BLU en quelques mots

Sulina, moitié chinoise par son père né à Paris et moitié khmère par sa mère originaire de Phnom Penh, est née et a grandi à LONG BEACH, en Californie, et se partage désormais entre cette ville et Las Vegas.

Auparavant blonde platine, ce fut suite a une performance lors d’un festival de rave où elle était censée être Marge Simpson qu’elle adopta ce look. Tout le monde la surnommant Su blu ou Baby blu, elle décida de garder aussi le surnom. Cela dure maintenant depuis 12 ans. Elle pense notamment que le bleu « la rend meilleure et plus forte ».

 

Entretien

 

Vous a-t-on jamais parlé de l’histoire khmère ?

Comme pour la plupart des enfants khmers, personne ne l’a fait, alors j’ai pris l’initiative de le faire moi-même, et ce depuis mon plus jeune âge.

Quelle est la part de la culture khmère dans ton éducation ?

Je pourrais dire que la moitié de ma vie évolue dans un environnement chinois et l’autre dans un environnement khmer, mais je mets un point d’honneur à mettre en avant nos valeurs khmères très fortement, même si je ne parle pas couramment… et j’adore la cuisine khmère !

Et à ce sujet, j’encourage tout le monde à le faire, car il regorge de traditions et de culture dont vos ancêtres et votre famille seraient fiers.

Es-tu déjà allée au Srok khmer ? Ou y vas - tu souvent ?

La première fois j’avais 4 ans, la seconde j’avais 9 ans. Et à ce propos, je suis au Cambodge cette semaine !

Raconte-nous l’expérience

Cela a définitivement changé ma vie, je suis « obsédée » par notre culture magique et ce fut un véritable choc culturel. J’étais avec ma mère et je me souviens que nous y aidions les plus défavorisés. Les enfants avaient mon âge et c’était aussi la première fois que je me confrontais à la pauvreté. J’ai réalisé à quel point j’avais de la chance.

L’autre point fut de comparer la différence entre grandir dans une ville cambodgienne américaine comme Cambodia Town, et se retrouver soudainement dans un endroit où tout le monde parle khmer. Le sentiment est surprenant. Découvrir Angkor Wat m’a également permis de m’intéresser à notre glorieux passé.

Parle-nous de ton enfance et adolescence ?

Je n’ai que de bons souvenirs, beaucoup d’amis qui sont devenus capitaine de pom-pom girls ou présidente d’une sororité, par exemple...

Je dirais donc que j’ai eu une enfance vraiment chanceuse, notamment grâce au soutien inconditionnel de mes parents dans toutes mes activités.

Quand la musique est-elle arrivée dans ta vie ?

Mon père était un musicien qui a introduit le rock britannique à Long Beach dans les années 80, j’ai donc baigné dans la musique dès mon plus jeune âge. Cependant, j’ai commencé à chanter sérieusement après avoir obtenu mon diplôme d’études secondaires.

En tant que DJ, quand et comment s’est déroulée ta première expérience ?

Cela remonte à tellement loin que je ne m’en souviens plus… mais je peux dire qu’à chaque fois que je joue, je ressens toujours la même poussée d'adrénaline.

« Lorsque je joue, je me concentre tellement sur mon travail que je ne bois ni ne fume jamais. Je mets un point d’honneur à garder une certaine discipline pour exceller dans ce que je fais »

Penses-tu qu’il est plus difficile pour une femme de travailler dans ce domaine ?

Certaines personnes pensent qu’elles peuvent profiter de toi, mais il faut apprendre de l’expérience, se protéger et connaître sa valeur.

Et que penses-tu de la représentation asiatique dans cette industrie ?

Nous sommes sous-représentés, en particulier ceux d’Asie du Sud-est, mais je pense qu’un changement positif est en marche.

En tant que chanteuse, quelles sont tes sources d’inspiration ?

Tout le monde m’inspire d’une manière ou d’une autre. J’ai grandi dans une famille férue de rock khmer par mon père et, en tant que danseuse, je suis ouverte à tous les répertoires.

Et quelles sont tes influences musicales ?

Parce que j’ai grandi dans les années 90, je dirais une grande influence de musiciens pop comme Christina Aguilera ou Britney Spears et bien sûr Aaliyah, Maria Carey ou Céline Dion. Et parce que j’ai grandi aussi à Long Beach, j’aime le hip-hop, le R&B et la musique de la côte ouest.

Écris-tu tes chansons ?

Oui je le fais ! et je peux vous dire que j’ai commencé aussi à écrire des poèmes depuis que je sais écrire. J’ai peut-être à ce jour plus d’une centaine.

Quels en sont les principaux sujets ?

Mes poèmes sont mon inspiration pour mes chansons actuelles. J’aime écrire sur l’amour et je m’inspire également des expériences de mes amis, car,

« Les chansons d’amour sont intemporelles »

J’aime aussi écrire sur le fait de m’amuser et d’être confiante.

Je t’ai aussi vue sur une plateforme appelée Cyber ​​Kitties Play House, pourrais-tu nous en parler ?

C’est une plateforme qui requiert un statut de membre. Il me plait d’en faire partie, car montrer mon côté sexy m’apporte de la confiance. Je suis également DJ sur cette plateforme et je peux m’y connecter avec mes fans.

Quels sont tes projets professionnels pour 2024 ?

Je prévois de sortir de nouveaux morceaux et de nouveaux visuels

Quel est ton objectif professionnel majeur ?

Pouvoir jouer de la musique partout dans le monde et collaborer avec d’autres artistes

Enfin, envisages-tu de collaborer avec des artistes khmers dans le futur ?

Oui, j’adorerais vraiment collaborer avec des artistes khmers à l’avenir, car l’objectif est de se rassembler.

Par Chantha R (Françoise framboise)

 

Écouter SU BLU


 

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