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Cambodge & Cinéma : Revoir City of Ghosts en présence de Matt Dillon

À l’occasion de la projection samedi prochain du film City of Ghosts en présence de Matt Dillon lui-même, retour sur une œuvre marquante, avec quelques petits défauts, mais plutôt captivante et bien représentative du climat des années 2000 dans le Royaume.

Revoir City of Ghosts et le Cambodge du début des années 2000

Cette situation laisse perplexe Jimmy (Dillon), un courtier qui déclare aux fédéraux qu’il a obtenu son emploi par le biais d’une petite annonce et qu’il n’a jamais rencontré le propriétaire de la compagnie qui n’indemnise pas les victimes de l’ouragan.

Les agents gobent son mensonge, ce qui permet au jeune homme apparemment complice des détournements de primes d’assurances de se rendre au Cambodge, là où se cache son mentor Marvin (James Caan), un escroc prospère avec lequel Jimmy entretient des liens familiaux depuis l’âge de 9 ans.

Jimmy, qui se sent mûr pour la rédemption, entreprend ce voyage en partie pour le retrouver, mais aussi pour lui dire qu’il ne peut plus continuer d’arnaquer les pauvres gens.

Une affaire de corruption, c’est une chose, mais dépouiller les gens de tout ce qu’ils possèdent, c’en est trop pour sa conscience qui semble se révéler.

Matt Dillon et James Caan
Matt Dillon et James Caan

Arrivé à Phnom Penh, Jimmy se fait aider par Sok, un père de famille jovial qui le promène en ville en cyclo, et de Sophie (Natascha McElhone), une Britannique qui semble un peu perdue. Il compte également sur deux étrangers un peu moins dignes de confiance : Émile (Gérard Depardieu), propriétaire de bar français à la personnalité belliqueuse, et Kaspar (Stellan Skarsgård, formidable acteur suédois), un associé de Marvin, originaire de Bangkok, dont la fiancée est une prostituée repentie… qui commence à séduire Jimmy dès que Kaspar les présente.

Il y a finalement peu de rebondissements et de réel suspense mais, le film devient très agréable à suivre dès que le héros, ou antihéros, car c’est tout de même un escroc, débarque dans la capitale cambodgienne qui, à l’aube de son redressement économique impressionnant, regorge encore d’endroits rouge poussière, de ruelles sombres, de prostituées et de personnages glauques, exotiques ou originaux.

Gérard Depardieu et Mat Dillon
Gérard Depardieu et Mat Dillon

Bien sûr, Depardieu en patron de bar poisseux et râleur convient parfaitement et la galerie de personnages secondaires est plus qu’intéressante. Quant au mentor, joué par James Caan, pas grand-chose à dire si ce n’est qu’il ne se foule pas trop, et se contente de camper son rôle sans y apporter le petit plus que son statut de grand acteur lui aurait permis.

Même remarque pour Mat Dilllon qui est aussi le réalisateur et scénariste du film et qu’on aurait aimé un peu plus « salaud ». Un bon point pour les dialogues parfois cyniques, drôles ou acerbes qui donnent un peu d’épaisseur a cette ambiance assez particulière de cette période où tout n’était plus tout à fait permis dans un pays sortant de plusieurs décennies de guerre civile.

En somme, un polar un peu soft, mais avec une ambiance évasion et une atmosphère prenante qui permet de transformer les deux heures de visionnage en un moment finalement très agréable.


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