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Cambodge & Cinéma : Karmalink, 1er film de science-fiction local bientôt sur les écrans du Royaume

Produit en 2021, Karmalink, le premier long métrage de science-fiction produit par le Royaume, fera ses débuts dans les cinémas cambodgiens le 17 février 2023. Le film met en scène la réalité augmentée et des effets visuels à la pointe de la technologie. L’œuvre a été coproduite par le cinéaste Sok Visal et réalisée par l’Américain Jake Wachtel. Les acteurs et l’équipe supplémentaire sont tous Cambodgiens.

« Karmalink » de Jake Watchel. Photographie fournie
« Karmalink » de Jake Watchel. Photographie fournie

Une histoire de liens, d’amitié, de rêves

D’après le synopsis, Karmalink se veut une œuvre sur la mémoire, la conscience collective et l’avidité de la pensée occidentale. Une histoire de liens, d’amitié, de rêves (et de karma) qui va au-delà de l’hommage au cinéma américain des années 80 et 90, pour embrasser une imagerie à cheval sur deux visions, deux approches opposées de la vie. Un film de « science-fiction bouddhiste » spectaculaire qui met en garde contre les risques d’une société hyper-technologique, consumériste et de plus en plus connectée.

Un film de « science-fiction bouddhiste ». Photographie fournie
Un film de « science-fiction bouddhiste ». Photographie fournie

À propos du réalisateur

Jake Wachtel (1987) a grandi à Palo Alto, en Californie et a passé une grande partie de sa vie à parcourir le monde. Après avoir obtenu son diplôme de psychologie et d’études cinématographiques à l’université de Stanford, il a commencé une carrière en réalisant des documentaires pour des organisations à but non lucratif et des entreprises à impact social travaillant dans le sud - son travail a été présenté sur NYTimes.com, Wired, NPR et MSNBC.

Jake Wachtel. Photographie Jake Starr
Jake Wachtel. Photographie Jake Starr

En 2015, désireux de connaître une communauté plus en profondeur, il s’est installé au Cambodge pour dispenser une année de formation sur la réalisation de films à des enfants vivant dans des quartiers défavorisés.

Son court-métrage « The Foreigner Here », tourné à Phnom Penh, a été présenté en avant-première au Festival international du film cambodgien aux côtés des œuvres d’une nouvelle vague de jeunes réalisateurs cambodgiens.

Phnom Penh est devenu son port d’attache pendant plusieurs années, il en a profité pour développer « Karmalink » - le premier film de science-fiction du Cambodge - qui se déroule dans la communauté où il a enseigné, avec ses anciens élèves.

« Karmalink » est produit par Valérie Steinberg Productions, basée à Los Angeles. L’un des coproducteurs est le réalisateur-producteur cambodgien Sok Visal de « 802 Films ».

« Bien que le cinéma cambodgien devienne de plus en plus sophistiqué, les productions sont toujours dominées par des intrigues simples comprenant des triangles amoureux et des comédies burlesques », affirme Sok Visal en s’adressant à nos partenaires du Post.

Selon lui, Karmalink est différent, car il s’intéresse à un Cambodge où les croyances et les traditions du pays concernant la réincarnation coexistent avec des applications futuristes telles que les neurosciences et la réalité augmentée.

« Dans le bouddhisme traditionnel, le karma désigne une action motivée par une intention qui entraîne des conséquences futures. Les actions d’une vie antérieure peuvent avoir un impact sur votre vie actuelle et vos actions dans cette vie peuvent avoir un impact sur votre prochaine vie .... Karmalink reprend ces croyances bouddhistes traditionnelles et les relie à des sujets modernes comme la science, la technologie et la réalité virtuelle », conclut-il.

 

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