Plusieurs centaines de personnes, réalisateurs, stars, amis du cinéma et producteurs assistaient hier soir à l’inauguration officielle de la douzième édition du Festival International du Film au Cambodge.
Beaucoup de belles tenues et de séances photos lors de cette inauguration qui en fait était la seconde cérémonie de présentation de ce festival. En effet, rappelons qu’un premier mini festival a eu lieu fin avril pour donner un avant-goût de l’abondante programmation de cette édition dont le parrain n’est autre que le célèbre acteur Matt Dillon, qui entretient, depuis le tournage de son film « City of Ghosts », une relation toute particulière avec le Royaume.
« Le Cambodge est un endroit très spécial très spécial pour moi. C’est un terrain fertile pour la créativité. C’est vraiment superbe de voir que son industrie cinématographique devient florissante. J’ai vraiment hâte de voir le travail de ces jeunes cinéastes. », disait-il dans son message vidéo, ajoutant :
« Le Festival International du Film au Cambodge est extrêmement important pour les cinéastes cambodgiens et les cinéastes du monde entier. Ce sont des festivals de ce type qui sont si importants pour le développement du cinéma et je suis ravi de participer à ce merveilleux événement. »
Après avoir eu un aperçu du village qui ouvrira ses portes dans l’enceinte d’Olympia City, le public s’est retrouvé dans la splendide salle de cinéma du sixième étage pour les discours de présentation.
Les deux jeunes orateurs du CIFF n’ont pas manqué de souligner les efforts incroyables des organisateurs et la générosité des sponsors pour que cette belle édition, infiniment variée, puisse voir le jour.
Ensuite, le public a pu découvrir un court métrage portant sur la danse Yike par la minorité Kui, un art traditionnel menacé de disparation. Un travail effectué par les jeunes talents du centre Bophana et soutenu par Rithy Panh, qui n'était pas présent lors de cette cérémonie mais dont l'ombre bienfaisante plane généreusement dès qu'il s'agit de promouvoir les jeunes talents cambodgiens.
Avant le discours de S.E. Phoeurng Sackona, ministre de la Culture et des Beaux-arts du Cambodge, le court-métrage d’animation « Daughter of Mother Nature », un film d’animation de Laura Mam & Andrew Tevuth Mam proposé dans le cadre des projections « Cartoons of the World », a fait le bonheur de l’audience.
« Le gouvernement royal du Cambodge considère l’industrie cinématographique comme un élément essentiel de sa stratégie de développement culturel et économique. L’intérêt croissant du public cambodgien pour le cinéma à travers cette célébration cinématographique annuelle ouvre la voie à une industrie cinématographique plus saine et plus forte dans le Royaume », déclarait la ministre, ajoutant :
« Le Festival International du Film au Cambodge est un élément essentiel pour la promotion des talents cambodgiens, une plateforme d’éducation par le cinéma et une occasion d’explorer le monde du cinéma. La diversité du programme offre une chance d’explorer à nouveau notre passé, d’être témoin du monde d’aujourd’hui et d’imaginer celui de demain. »
La ministre exprimait ensuite sa gratitude à Matt Dillon, le réalisateur de City of Ghosts, un film tourné au Cambodge en 2001, qui soutient le festival en tant que mécène. « Je tiens à remercier tous cinéastes, organisateurs, partenaires et bénévoles qui continuent à développer le festival en tant que catalyseur de la créativité au Cambodge ».
« Je suis convaincue que cette 12e édition sera une fois de plus un événement couronné de succès et qu’il offrira à toutes les générations l’occasion de partager leurs histoires et leurs expériences et aussi des images du Cambodge. », concluait S.E. Phoeurng Sackona.
Cette dernière remettait ensuite un diplôme d’honneur à la star incontestée du cinéma des années 70, actrice rayonnante sur laquelle le temps ne semble avoir aucune emprise.
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