Le riz décortiqué cambodgien enregistre une augmentation de plus de 3% au premier semestre 2019.
Une augmentation des exports
Au premier semestre 2019, le Cambodge a exporté vers le marché international quelques 281 538 tonnes de riz décortiqué.
Ce chiffre révèle une augmentation de 3,7% au regard de la même période l’année précédente.
Si le riz parfumé est majoritairement exporté (84%), il est suivi du riz blanc à grain long (14,16%) et du riz étuvé.
La Chine reste le marché plus important pour le riz cambodgien, ayant importé plus de 110 000 tonnes depuis janvier 2019. Elle représente 42% des exportations. La France et les Pays-Bas ont respectivement importé 37 515 et 9 219 tonnes.
On notera que l’année passée, le Cambodge a exporté 630 000 tonnes de riz décortiqué vers les marchés étrangers.
Historique de la culture du riz
Le riz et sa culture ont toujours constitué une des bases de l’économie du Cambodge.
Après l’Indépendance du pays (1954-1974), elle représentait plus de 35% des exportations du pays, soit plus que le caoutchouc.
Toutefois, le manque d’investissement a amenuisé les rendements. Durant la même période, les rendements étaient entre 0,95 et 1,1 tonne par hectare.
Les petites exploitations n’ont pas aidé développement d’une industrie agro-alimentaire. En effet, plus de 85% font moins de cinq hectares.
La guerre et le régime Khmer rouge ont considérablement empiré la situation. Les récoltes 1976 et 1977 ont été les pires de l’histoire du pays.
Aujourd’hui, le riz constitue une des priorités du gouvernement cambodgien et un pilier de l’économie. Sa culture représente 15% de son PIB (source : AFD).
Les principaux clients du Cambodge pour le riz décortiqué sont la Chine et la France.
Depuis le 18 janvier 2019, l’Union Européenne a décidé de taxer le riz décortiqué cambodgien. À l’inverse, le riz de paddy, c’est à dire le riz à l’état brut (non décortiqué) n’est pas taxable. (source: RFI).
Avec AKP Phnom Penh, Juillet 2019 & RFI
