Les Chambres extraordinaires des tribunaux cambodgiens (CETC), communément désignées sous l’appellation « tribunal des Khmers rouges », ont désigné l’Australienne Megan Hirst nouvelle co-avocate principale des parties civiles internationales.
L’Australienne Megan Hirst nouvelle co-avocate principale des parties civiles internationales. Photographie fournie
Elle remplace l’avocate française Marie Guiraud, qui a démissionné en juin 2019.
Mme Hirst collaborera avec le co-avocat principal de la partie civile nationale, M. Pich Ang, dans la procédure concernant l’affaire 002/02. Les principales responsabilités des co-avocats principaux des parties civiles comprennent la représentation des intérêts du groupe de parties civiles, le plaidoyer général, la stratégie et la présentation au tribunal des intérêts des parties civiles en étroite collaboration avec leurs avocats.
Expérience
Mme Hirst a 15 ans d’expérience dans les domaines du droit pénal international et des droits de l’homme. Elle est titulaire d’un bachelor de droit de l’Université du Queensland et d’une maîtrise en droit de l’Université de Cambridge.
Au cours des dix dernières années, Mme Hirst s’est spécialisée dans la participation des victimes aux procédures pénales internationales. Elle a représenté des victimes devant la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire Dominic Ongwen et dans les procédures préliminaires relatives à la situation au Bangladesh, au Myanmar et à la situation en Afghanistan.
Auparavant, elle a travaillé en tant que responsable du greffe à la Section de la participation des victimes et des réparations à la CPI, ainsi qu’au service de la participation des victimes du Tribunal spécial pour le Liban. Elle est coéditrice du livre « Participation des victimes à la justice pénale internationale ».
Mme Hirst exerce également le droit au barreau d’Angleterre et du pays de Galles, où elle a représenté des victimes d’abus sexuels. En plus de son travail de conseil, Mme Hirst collabore régulièrement à des projets internationaux liés au développement des droits de l’homme et de l’état de droit.
L’avocate possède une vaste expérience au Timor-Leste où elle travaille depuis 2005 sur les réponses aux atrocités de masse historiques et le renforcement de la justice.
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