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Tradition : Premières danses Troddi au Comité Olympique

Le Comité national olympique du Cambodge (CNOC) organisait le 5 avril, une cérémonie religieuse et une danse “Troddi” afin de chasser toutes les mauvaises surprises de la vieille année et de rapporter bonnes chances et  succès lors du Nouvel An traditionnel khmer. La cérémonie était présidée par S.E. Thong Khon, ministre du Tourisme et président du NOCC.

Premières danses Troddi au Comité Olympique

Premières danses Troddi au Comité Olympique


Troddi est une des danses folkloriques les plus connues pendant la fête du Nouvel An traditionnel khmer, Chaul Chhnam Thmei. La danse traditionnelle Troddi est destinée à chasser les malheurs de l’année précédente et à souhaiter la bonne année. Autrefois, cette danse était également appelée à solliciter la pluie en cas de sécheresse prolongée.

Premières danses Troddi au Comité Olympique

A présent, personne ne sait depuis quelle date ni dans quelle région cette danse a pris naissance. Elle serait étroitement liée à une croyance de la population selon laquelle si un animal sauvage fait irruption dans le village, il en emportera toutes les bonnes choses. C’est pourquoi les habitants se rassemblent et l’aspergent de baume et de diverses substances colorantes pour le prier de partir en laissant les bonnes choses.

Premières danses Troddi au Comité Olympique

Mais selon quelques documents, la danse Troddi aurait pris son origine chez les “Samrès”, groupe ethnique qui cohabitait avec les Khmers sur les anciennes terres de Sovannaphum (terres d’or n’ayant pas subi l’influence de la civilisation indienne) depuis le premier siècle. Puis, elle devient un héritage du peuple cambodgien. A remarquer qu’aujourd’hui, un petit nombre de Samrès habitent encore des régions situées au Nord du lac Tonlé Sap.

Premières danses Troddi au Comité Olympique

Autrefois, la danse Troddi était aussi exécutée devant la cour royale pour souhaiter la bonne année à la famille royale. Cela explique aussi pourquoi elle est encore plus populaire dans la province de Siem Reap et les environs de l’ancienne capitale Angkor. Le nombre de danseurs varie, mais, en général, ils sont seize dont quatre danseurs principaux, deux hommes et deux femmes, un taureau qui représente les forces maléfiques, un Dângdol qui joue un petit instrument traditionnel, quatre Kanhche (clowns), deux géants, deux monstres, deux joueurs de tambourin, un chasseur et quelques autres danseurs. Les danseurs portent des costumes, des masques et coiffures différents en fonctions de leur rôle. Ils chantent et dansent au son des tambours et de petits instruments : hautbois, “Tror Ou” et “Tror Sor” (violon khmer à deux cordes).

De nos jours, des troupes de Troddi font du porte-à-porte en dansant, en chantant et en souhaitant aux habitants une heureuse année. Les troupe font également des collectes de fonds pour la construction ou la restauration des pagodes. Les membres des troupes ne sont pas des professionnels. Ils se rassemblent et se produisent seulement à l’occasion du Nouvel An.

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