Requiem photographique : Hommage aux journalistes tombés durant la guerre au Cambodge
- La Rédaction

- 4 août
- 3 min de lecture
Les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (CETC) et la Meta House Phnom Penh mettent en lumière le courage et la persévérance des journalistes à travers une exposition photographique d’exception, dédiée aux âmes valeureuses qui ont courageusement documenté les heures sombres des guerres cambodgiennes des années 1960 et 1970.

La cérémonie d’ouverture a réuni des figures emblématiques telles que Khieu Kanharith, ancien ministre de l’Information et actuel conseiller principal de Sa Majesté le Roi, le ministre de l’Information Neth Pheaktra, ainsi que des représentants des ambassades japonaise et allemande. Plus de 100 invités locaux et internationaux ont également assisté à cet événement riche en émotions.
Parmi les 25 photographies exposées, toutes issues de l’ouvrage Bangsokol - Requiem, Kranh Tony, directeur par intérim de l’administration des CETC, a expliqué que ces clichés célébraient non seulement la mémoire des photojournalistes disparus, mais aussi leur contribution essentielle à la compréhension de cette période historique. L’exposition vise ainsi à sensibiliser en particulier la jeunesse cambodgienne, appelée à réfléchir sur le rôle crucial du journalisme en temps de guerre, tout en soutenant la mission des CETC dans la quête de justice et de vérité.
Pour Khieu Kanharith, ces photographies incarnent le véritable héroïsme des journalistes, qui ont lutté pour révéler les réalités souvent dissimulées de la guerre au Cambodge. « Ces images sont des documents essentiels qui inspireront les générations futures à saisir l’ampleur des souffrances endurées par notre peuple », a-t-il souligné. Il a insisté sur la fonction vitale des journalistes lors et après le conflit, en tant que gardiens de la mémoire, témoins et artisans de la justice.
Également présent, Neth Pheaktra a évoqué la force émotionnelle véhiculée par ces photographies. Pour lui, elles transmettent un message crucial aux jeunes générations : comprendre la valeur inestimable de la paix, pour laquelle tant de sacrifices ont été consentis.
« Il nous appartient à tous de préserver cette paix durement acquise, sans quoi nous risquons de replonger dans les horreurs que ces images témoignent », a-t-il averti.
Le vétéran du journalisme Kong Vorn, ancien correspondant d’une agence japonaise pendant l’ère Lon Nol dans les années 1970, a partagé ses souvenirs poignants.
« En regardant ces photographies, je ressens une profonde admiration pour cette génération de journalistes, mais aussi une horreur indicible face aux images des massacres brutaux perpétrés sous la loi de la jungle. Parmi ces journalistes figurent des Cambodgiens et des étrangers que je connaissais personnellement et qui ont été sauvagement assassinés par les Khmers rouges », a-t-il confié avec émotion.
L’exposition puise son inspiration dans le livre REQUIEM, qui rend hommage aux photographes tombés pendant la guerre du Vietnam et la guerre d’Indochine, dont beaucoup ont documenté les événements au Cambodge. Ce recueil a été réalisé par Horst Faas (1933–2012) et Tim Page (1944–2022), deux figures emblématiques du photojournalisme de guerre. Les clichés présentés dans l’exposition proviennent quant à eux de Marianne Harris, journaliste australienne et épouse de Tim Page.
À travers cette exposition puissante, les CETC réaffirment l’importance cruciale du témoignage journalistique dans la mémoire collective et la quête de justice, invitant chacun à se souvenir des sacrifices des hommes et femmes qui ont risqué, parfois donné, leur vie pour que la vérité éclaire les ténèbres de l’Histoire cambodgienne.







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