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Photographie : Un voyage au Cambodge, 2019-2023 par Salomé Jartoux

Série originale proposée par Salomé Jartoux qui nous avait déjà enchantés avec la publication des archives photographiques de son oncle qui s'était rendu dans le Royaume en 1993. Une exclusivité Cambodge Mag.

Dès que je suis arrivée au Cambodge, en février 2019, j’ai tout de suite commencé à prendre des photos. Des photos argentiques de gens, de paysages, de routes, de villages. Les seules choses que je connaissais de ce pays provenaient des livres de Marguerite Duras, et de la célèbre chanson « Cambodia » de Kim Wilde. Je savais que mon oncle y était allé en 1993 pour une courte période, mais je n’avais aucun souvenir de ce qu’il en avait dit.

Je me rendais au Cambodge un peu par hasard, sans trop savoir à quoi m’attendre, suivant mon intuition et les conseils de gens rencontrés sur ma route :

« Tu dois y faire un tour, c’est un endroit très spécial »

D’après ce que Google Images m’avait montré, j’imaginais une ville pleine de hippies vivant autour d’un lac, faisant du vélo et du yoga toute la journée. Vision naïve très éloignée de la réalité, je le conçois.

Premières impressions : la lumière de ce pays m’a captivée, enchantée. La bonne adéquation de couleurs, sur les vêtements, les maisons, les murs. Tout était magnifiquement désordonné, mais ce désordre, je pouvais le retrouver en moi-même. Il ne m’était pas étranger, je le comprenais dans un sens.

« Contraste marquant avec la vie parisienne, où les gens sourient peu, où la chaleur se fait rare, où l’espace habitable est rare, et où trouver un rayon de soleil est un défi, voire, une célébration. »

Paris est peut-être le seul endroit au monde où la mélancolie et la tristesse peuvent se transformer en joie, en contentement, en un plaisir très fin et rare en soi. Un masochisme appris très tôt à travers les arts et les lettres, et qui forme l’esprit, qui modèle la personnalité. Le Cambodge est tout le contraire de cela.

Je pensais y rester seulement deux semaines, à Kampot, et maintenant cela fait cinq ans, par intermittence. Les premiers mois là-bas, je n’ai pris que de longs bus à la conduite plutôt bancale pour traverser le pays, pour mieux ressentir le temps, rencontrer les locaux pendant les pauses déjeuner sur la route, les prendre en photo, capturer les voitures, les vieux camions, les constructions, les voitures bondées d’ouvriers. Ou encore, une famille entière tenant sur un scooter ou des enfants conduisant des motos.

Je pense toujours que j’aurais dû ou devrais prendre plus de clichés, je pense toujours aux photos manquées, lorsque je roule par exemple et que je vois une superbe scène impossible à immortaliser en conduisant.

Les marchés cambodgiens sont très intéressants à observer et à prendre en photo. Plein de vie, de couleurs, d’odeurs, d’agitation. Des femmes qui transportent d’énormes sacs de poissons, d’huîtres. Des hommes cousant, fabriquant des bijoux, fondant de l’or. Des fruits inconnus, des légumes nouveaux. Une multitude de sensations et d’impressions inédites, ça grouille de vie et j’aime beaucoup m’y promener pour observer et me fondre dans cette atmosphère si particulière. 

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