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Photographie & Histoire : Banteay Srei, la belle citadelle des femmes

Belle série de l'ami photographe Ian Cochrane proposant de découvrir le temple de Banteay Srei ou citadelle des femmes, situé sur le site de l’ancienne ville d’Iśvarapura (la cité du seigneur) à vingt kilomètres au nord-est d’Angkor.

Il a été construit au xe siècle dans du grès rose et de la latérite, et probablement consacré en 967, sous le règne de Jayavarman V et dédié à Tribhuvanamaheśvara (le Seigneur des Trois Mondes). Il fut découvert et dégagé tardivement en 1924 par les archéologues de l’École française d’Extrême-Orient qui mirent en valeur l’exceptionnel état de fraîcheur de ses décorations.

En 1923, cherchant à dérober des bas-reliefs et autres éléments du site encore peu connu, André Malraux, sa femme Clara et son ami Louis Chevasson ont été pris en flagrant délit de pillage à leur retour à Phnom Penh.

Les sculptures découpées par Malraux furent déposées au musée national de Phnom Penh avant d’être intégrées dans la restauration du monument conduite par Henri Marchal. C’est à l’issue de cette restauration exemplaire qu’il fut décidé de protéger deux frontons dans des musées.

Ceinturé par des douves extérieures à l’enceinte, Banteay Srei est un temple plat. Son plan d’ensemble a la forme générale d’une raquette. La troisième enceinte, la plus extérieure, forme un grand quadrilatère de 95 m de large sur 110 m de long, pour une hauteur moyenne de 2 mètres.

Le gopura est se compose de deux porches sur piliers, d’une salle centrale cruciforme avec fenêtres et de deux vestibules-passages au nord et au sud, accolés au mur d’enceinte.

La deuxième enceinte de 38 m de large sur 42 m de long présente des gopuras l’est et à l’ouest, aux frontons magnifiquement décorés. La première enceinte, très dégradée, de 24 m de côté est construite en brique, contrairement aux autres.

On la franchit par deux portes situées à l’est et à l’ouest. Cette enceinte contient les “bibliothèques”, le sanctuaire central et les annexes.

Les multiples gopuras de ses trois enceintes en briques et latérite, la finesse des sculptures des frontons à scènes, notamment ceux des “bibliothèques” nord et sud, la belle couleur de son grès rose, la qualité exceptionnelle de sa décoration et de ses sculptures, ses proportions réduites évoquant une maquette, font que ce temple est bien un des joyaux de l’art khmer.

Les linteaux, très nombreux, portent des sculptures tirées de la mythologie indienne avec de nombreuses représentations de Vishnu, Indra et autres scènes du Mahabharata et du Ramayana.

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