Beaucoup d’adolescents enthousiastes pour cette nouvelle célébration d’Halloween, baptisée « Carniween » par les organisateurs de la Factory qui avaient une nouvelle fois fait preuve d’imagination pour accueillir sorcières, monstres et démons en herbe dans le complexe.
Si la fête d’Halloween demeure une tradition religieuse d’origine irlandaise et largement répandue en Amérique du Nord, elle a su se faire une place au sein des célébrations cambodgiennes même si les rites et coutumes de cette fête des morts, des saints et des disparus ne sont pas tout-à-fait de la même inspiration.
Vrai que la jeunesse cambodgienne aime se déguiser et si quelques espaces de la Factory étaient aménagés en cryptes ou antres diaboliques propices à l'autre religion (le selfie), les tendances des déguisements étaient bien différentes, voire plus naïves que celles des occidentaux.
Ainsi, pas de Freddy, Jason ou Mickael, ni même de zombies, loup-garous ou autres créatures durant ce Carniween, plutôt des gentils démons ou mort-vivants bien peu décomposés.
On y trouvera donc des mort-vivants peu agressifs, des démons en tenue légère et même une touche de Cosplay dans le public et ceux qui avaient choisi de défiler.
Mais le déguisement et l'ambiance gentiment soft gore n'étaient pas les seules attractions de cette journée spéciale. Le public a pu admirer quelques spectacles sur scène avec de la dance espagnole, du hip hop, les chanteurs Prince (oui !), la talentueuse Ena Rita et l'énergique et non moins dépourvu de talent Siva.
Comme d'habitude, l'événement accueillait de nombreux espaces de restauration, sans oublier le traditionnel marché du weekend.
Photographies par Christophe Gargiulo
