Le ministère de l’Environnement a dévoilé vendredi les images d’espèces animales rares capturées par les caméras à détecteur de mouvement installées dans des zones naturelles protégées.
Le porte-parole du ministère, Neth Pheaktra, a déclaré que dix espèces présentant un risque élevé d’extinction au niveau local avaient été photographiées par les caméras installées pour étudier la présence de la faune dans les zones protégées.
Il a précisé que les responsables du projet de paysage durable et d’écotourisme du Cambodge, sous l’égide du ministère de l’Environnement, surveillaient la présence de ces dix espèces depuis fin octobre.
Espèces
Il s’agit de l’éléphant d’Asie (Elephas maximus), du gaur (Bos gaurus), du cerf sambar (Rusa unicolor), du serpent d’Indochine (Capricornis sumatraensis maritimus), de l’ours du soleil (Helarctos malayanus), l’ours noir d’Asie (Ursus thibetanus), le dhole ou chien sauvage d’Asie (Cuon alpinus), le grand blaireau (Arctonyx collaris), le macaque à queue de cochon (Macaca leonina) et la martre à gorge jaune (Martes flavigula).
« Nous remercions nos spécialistes, les responsables de l’environnement, les gardes forestiers et les membres des communautés de Pursat, Battambang et Koh Kong pour les efforts qu’ils ont déployés dans le cadre des recherches », a déclaré M.Pheaktra.
Selon lui, les spécialistes de l’environnement ont installé les caméras à 49 endroits, dont 23 à Pursat, 16 à Battambang et 10 à Koh Kong. Elles sont utilisées pour capturer des images d’espèces rares à des fins de collecte et d’analyse de données.
Il s’agit de la deuxième collecte réalisée dans le cadre du projet de paysage durable et d’écotourisme au Cambodge. La première a été menée du 29 mai au 4 juin de l’année dernière dans les réserves naturelles des provinces de Pursat, Kampong Chhnang et Kampong Speu.
Au cours de l’étude, plusieurs espèces rares telles que l’éléphant d’Asie, la panthère nébuleuse (Neofelis nebulosa), l’ours du soleil, le gaur et le cerf ont été recensées. Selon Pheaktra, ce projet, qui est soutenu financièrement par la Banque mondiale, est mis en œuvre depuis octobre 2019 et se poursuivra jusqu’en 2025.
