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Mékong : Les poissons migrateurs en danger

L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a organisé mardi un atelier sur les migrations des poissons du bassin du Mékong. L’atelier réunissait un certain nombre d’experts afin d’identifier les données hautement prioritaires nécessaires concernant les problèmes de migrations.

900 espèces de poissons

Organisé sous le thème ”Partage de vision pour la gestion et la conservation des espèces de poissons migrateurs au Cambodge”, l’atelier souhaitait inciter à adopter une approche stratégique pour aider le gouvernement, en particulier le ministère de l’Agriculture, des Forêts et des Pêches, à atteindre les objectifs de son cadre de planification stratégique de la pêche.

Pêcheries dans le bassin du Mékong

Pêcheries dans le bassin du Mékong


Sang Lee, directeur de la sécurité alimentaire et de l’environnement de l’USAID Cambodge, a déclaré que les poissons migrateurs revêtent une importance particulière pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance au Cambodge Le royaume affiche en effet l’un des taux de consommation de poisson les plus élevés au monde. Le poisson se révèle également comme la première source de protéines. Près de 900 espèces de poissons ont été répertoriées dans le bassin du Mékong, dont 165 sont des migrateurs.

800 000 tonnes de poissons par an

37% de la biomasse du fleuve est constitué de poissons migrateurs, permettant la pêche de 800 000 tonnes de poissons par an. Environ 30 tonnes de poisson sont capturées chaque heure pendant la période de migration maximale qui commence début octobre, dans les engins de pêche installés le long du Tonle Sap.

Les poissons migrateurs sur de longues distances sont particulièrement vulnérables aux multiples menaces qu’ils peuvent rencontrer le long de leurs routes, du développement à la surpêche en passant par la perte d’habitat et le réchauffement climatique.

Réductions de la biomasse

Dr So Nam de la Commission du Mékong a indiqué qu’en 2020, la biomasse de poisson du bassin inférieur du Mékong sera réduite de 25%. Cela correspond à des pertes de 600 000 tonnes équivalentes à 2,7 milliards de dollars. En 2040, la perte atteindra 39%, soit 900 000 tonnes, soit 4,3 milliards de dollars.

Le Dr Herman Wannigen, représentant de la Fondation mondiale pour la migration des poissons, a déclaré que le Mékong était une route de migration pour les poissons. Il a souligné que les poissons, la rivière et les habitants étaient très connectés. En conséquence, a-t-il déclaré, ”…l’amélioration de la connectivité pour les poissons est très importante…”.

En savoir plus sur les migrations :


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