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L’Essor du cinéma cambodgien : Anti-Archive révèle une nouvelle vague à Busan

La société de production cambodgienne Anti-Archive a dévoilé sa riche programmation pour la saison 2025/26 lors du Asian Contents & Film Market à Busan, mettant en lumière un mélange de talents locaux et de coproductions internationales qui illustrent l’évolution dynamique de l’industrie cinématographique du Cambodge.

Anti-Archive révèle une nouvelle vague à Busan

Parmi les projets phares figure « Becoming Human », œuvre de Polen Ly, qui a connu un succès retentissant en première mondiale au Festival de Venise 2025 avant d’être présenté au Festival international du film de Busan. Ce film de fiction raconte l’histoire de Thida, une jeune femme dont l’âme veille en gardienne dans un cinéma abandonné, se manifestant à travers des rencontres répétées avec Hai, un homme du monde des vivants.

Daniel Mattes, porte-voix d’Anti-Archive, souligne la mission de la maison :

« Fondée il y a dix ans, Anti-Archive a pour vocation d’accompagner une nouvelle génération de cinéastes cambodgiens, afin que leurs voix, leurs récits et leurs perspectives trouvent un écho mondial. Nous sommes fiers de promouvoir une sélection de films qui offrent un regard novateur et profond sur l’expérience contemporaine cambodgienne, tout en intégrant une conscience aiguë de leur contexte historique. »

Le nouveau programme comprend également le film « To Leave, To Stay » de Danech San, lauréat du Cannes La Fabrique 2025. L’intrigue suit Mera et son amie Bopha dans une quête périlleuse à la rencontre d’un soldat rencontré en ligne, qui tourne au mystère lorsque Mera disparaît, poussant Bopha à entreprendre une recherche désespérée.

En parallèle, Anti-Archive prépare plusieurs courts-métrages documentaires et narratifs en post-production, révélant une vingtaine de voix émergentes qui explorent divers styles et thématiques. Parmi eux, « Littlenom Pen », fiction co-produite avec la France, retrace le combat d’une femme cambodgienne entre héritage culturel et nouvelle vie en Californie des années 2000.

Au-delà des frontières, la société s’investit dans des coproductions internationales ambitieuses, telles que « Prom Spaces », une œuvre hybride sur la transformation urbaine et sociale au Cambodge, ou encore « Of a Crocodile », qui suit une femme chinoise à la recherche de son ex-petite amie disparue dans les méandres du pays.

Daniel Mattes insiste sur la diversité des voix et des formes cinématographiques :

« Nos cinéastes partagent une quête commune d’expressions nouvelles et de narrations innovantes. Nous accompagnons ceux qui débutent ainsi que les projets en développement, tout en établissant des partenariats avec des réalisateurs internationaux qui portent un regard critique et enrichissant sur le Cambodge. »

Par ailleurs, Anti-Archive s’engage à soutenir le cinéma régional via des initiatives telles que la revue indépendante Margin, dédiée au cinéma asiatique, ou le festival Theung Film, organisé sur l’île de Koh Sdach et fondé par le réalisateur Danech San.

Cette nouvelle vague cinématographique portée par Anti-Archive illustre ainsi une aventure collective, où la diversité des perspectives et la passion pour le cinéma se conjuguent pour offrir au monde un aperçu renouvelé de la culture et de l’histoire cambodgiennes.

Anti-Archive

Depuis sa création en 2014, la société de production cambodgienne Anti-Archive s’est imposée comme l’un des foyers les plus dynamiques du cinéma émergent au Cambodge. Véritable tremplin pour une nouvelle génération de cinéastes, elle offre un espace où s’épanouissent des visions artistiques singulières, des projets ambitieux et des collaborations internationales. Avec déjà seize films produits—fictions et documentaires, courts et longs métrages—Anti-Archive surprend par la diversité de ses formes et la constance de sa qualité.

L’aventure a débuté avec trois jeunes cinéastes, Davy Chou, Steve Chen et Kavich Neang, qui s’étaient d’abord retrouvés autour de projets communs avant de fonder ensemble cette structure indépendante. L’esprit de collaboration est resté au cœur de leur démarche : les rôles s’échangent et se réinventent, un réalisateur devenant acteur, chef opérateur ou producteur selon les projets. La société a également multiplié les coproductions, que ce soit en ouvrant ses propres films à des partenaires internationaux ou en accompagnant des réalisateurs étrangers venus tourner au Cambodge et en Asie du Sud-Est.

En sept ans, Anti-Archive s’est imposée sur la scène mondiale. Ses films ont circulé à travers les festivals internationaux les plus reconnus, décrochant des prix à Rotterdam, Jeonju, Singapour et à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes. Cette renommée s’est accompagnée d’une ouverture à de nouveaux talents : aux fondateurs se sont ajoutés les producteurs Sungho Park et Daniel Mattes. Plus récemment, le projet « Echoes from Tomorrow » a été lancé pour soutenir les premières réalisations de collaboratrices de la société, telles que Danech San, Sreylin Meas et Kanitha Tith, qu’elles soient derrière la caméra ou devant l’objectif.

Ce texte est inspiré et rédigé à partir des informations publiées sur Variety en septembre 2025.

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Invité
25 sept.
Noté 5 étoiles sur 5.

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