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Journée Internationale de la Femme : Sreypich, la petite chiffonnière devenue professeur

A l’occasion de la 108ème Journée Internationale de la Femme, nous remettons à l’honneur celles qui ont rendu les pages du magazine accueillantes, dynamiques et, bien entendu…féminines. Rappelons aussi que 45% des fans de Cambodge Mag sont des femmes.

Parcours d’une jeune fille prise en charge par l’ONG French Foundation for Cambodian Children (FFCC) et devenue autonome en quelques années, et qui poursuit ses études tout en enseignant les langues au sein de l’ONG.

Sreypich a 21 ans et est originaire de la province de Prey Vêng. Lorsqu’elle était enfant, sa mère est tombée gravement malade. La famille a été alors obligée de vendre le terrain qu’elle possédait afin de s’installer dans le village de Russei, dans la banlieue sud de Phnom Penh. Ses parents ont alors commencé à travailler tous les jours à la déchetterie voisine. Les salaires des deux parents ne suffisant pas, ils ont du emmener Sreypich avec eux alors qu’elle avait à peine huit ans. Aujourd’hui sortie d’affaires, Sreypich garde un souvenir très difficile de cette période de sa vie.

Sreypich

A l’âge de dix ans, Sreypich a été prise en charge par une ONG des pays-bas aidant les enfants du Cambodge. Grâce à un parrainage mensuel, Sreypich a pu aller à l’école. Très vite, le rêve de devenir professeur est né en elle. C’est cela qui l’a poussée à continuer ses études au delà du lycée. Sreypich devient alors un bel exemple de l’efficacité du parrainage d’enfant. Aujourd’hui, Sreypich travaille et étudie à mi-temps. Le matin, elle se rend au foyer de la French Foundation for Cambodian Children  pour gérer l’administratif et le suivi des familles en tant que coordinatrice. Venant elle-même du village de Russei, elle connait bien les familles et leurs difficultés, et effectue un travail remarquable pour l’ONG. Sreypich est aussi en charge des cours de khmer et d’anglais des plus grands qui ont classe le matin au foyer. Toujours motivée par de nouveaux projets, elle a également mis en place un échange scolaire avec une classe de CE2 du sud de la France. L’après-midi, elle rejoint les bancs de la Cambodian Mekong University (CMU) où elle suit des cours de management et ressources humaines jusqu’à 20h30.

Sreypich

Sreypich est fière d’être devenue une jeune femme autonome, qui peut maintenant subvenir à ses besoins et acheter les médicaments nécessaires pour soigner sa mère. Elle est très reconnaissante envers sa marraine avec qui elle est restée en contact régulier même lorsque le parrainage financier a pris fin. Sreypich souhaite continuer ses études puis rejoindre la FFCC à temps plein afin de sortir tous les enfants de Russei, de Baku et des autres villages de la pauvreté et leur permettre de se construire un avenir comme le sien. Plus tard, elle aimerait pouvoir ouvrir un foyer de la French Foundation for Cambodian Children  dans sa province privée d’école afin de donner une chance à ces enfants-là également.

Sreypich, la petite chiffonnière devenue professeur

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