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Fête des Eaux : Cérémonie à la mémoire des victimes de 2010

Les responsables municipaux et les familles des victimes décédées lors de la Fête des Eaux de 2010 sur le pont de Koh Pich ont organisé jeudi une cérémonie à la mémoire des victimes. Environ 200 participants, principalement des familles de victimes, ont assisté à cette cérémonie au mémorial situé près du pont de Koh Pich.

Le porte-parole de la mairie, Met Meas Pheakdey, a déclaré que la cérémonie avait été organisée pour honorer la mémoire des victimes.

353 jeunes victimes

Le 22 novembre 2010, 353 personnes sont mortes et des centaines d’autres ont été blessées dans une bousculade lors de la célébration du dernier jour du Festival de l’Eau à Phnom Penh. La plupart des victimes étaient des jeunes de 20 à 20 ans, parmi les 2 millions qui s’étaient rassemblés à Phnom Penh pour le festival.

Le 22 novembre 2010, 353 personnes sont mortes et des centaines d'autres ont été blessées

Le 22 novembre 2010, 353 personnes sont mortes et des centaines d’autres ont été blessées


Panique

Les victimes sont mortes piétinées et étouffées sur le pont de Diamond Island. D’autres se sont noyées après avoir sauté du pont. Certains auraient été électrocutés à cause de fils électriques pendant dans l’eau.

Ly Vuthy vendait des boissons près du pont sur Diamond Island à l’époque. Elle dit que le pont était rempli de gens qui essayaient de sortir de Koh Pich et que plusieurs personnes se sont évanouies. D’autres ont ensuite paniqué et la foule s’est mise à s’amasser dangereusement, incapable de sortir du pont. Elle dit que les gens se sentaient pris au piège et beaucoup ont sauté dans la rivière.

Deux heures après la tragédie, le pont était jonché de centaines de chaussures, d’habits et de bouteilles d’eau. Des bateaux parcouraient les eaux de la rivière en contrebas à la recherche de victimes.

Les survivants disent aussi qu’ils ne peuvent pas oublier la tragédie du 22 novembre 2010. Sok Saoly, 23 ans, était pris au piège sur le pont avec d’autres festivaliers alors qu’ils paniquaient. «Quand je visite Phnom Penh et que je conduis près de ce pont», déclare-t-elle, «je ressens de l’horreur».

Après le drame, le gouvernement a créé une commission chargée de déterminer la cause de cette catastrophe, mais a annoncé par la suite que la tragédie était un accident. Personne n’a été tenu responsable.

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