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Environnement : Le Cambodge soutient la lutte contre les gaz à effet de serre

Le Cambodge est devenu le 118e pays à signer un protocole international visant à atténuer la menace de la crise climatique en réduisant la quantité de gaz hydrofluorocarbures (HFC) dans l’atmosphère.

Photo de ozone.unep.org
Photo de ozone.unep.org

Amendement de Kigali

L’accord sur l’amendement de Kigali au protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone est considéré comme l’une des étapes les plus importantes pour stimuler les efforts de lutte contre la menace climatique.

Le protocole a été adopté en 1987. L’amendement a été approuvé par les États membres en 2016 et est entré en vigueur en 2019.

Il s’agit de l’un des instruments juridiques internationaux les plus importants et il fournit des solutions pratiques aux États membres pour empêcher un réchauffement supplémentaire de 0,4 degré Celsius d’ici 2100 en réduisant progressivement les HFC de 80 à 85 % d’ici la fin des années 2040.

Si les HCF ne sont pas néfastes pour la couche d’ozone, il s’est avéré que ces gaz contribuent grandement au changement climatique.

Le Cambodge a décidé de ratifier l’amendement de Kigali le 8 avril dernier. Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), a félicité le Cambodge.

« Félicitations au Cambodge, qui est devenu la 118e nation signataire de l’amendement de Kigali au protocole de Montréal. Il est essentiel que tous les pays agissent maintenant et s’attaquent à la crise du climat », a-t-elle écrit sur son compte Twitter officiel le 14 juin.

Le porte-parole du ministère de l’Environnement, Neth Pheaktra, a déclaré que la ratification de l’amendement de Kigali aiderait le Cambodge de nombreuses manières, notamment en obtenant un soutien financier et technique pour aider le pays à assumer ses responsabilités.

« La ratification de l’amendement apportera de nombreux avantages, notamment l’amélioration de notre réputation internationale et l’obtention d’un soutien financier et technique pour la mise en œuvre des activités liées à l’amendement de Kigali visant à réduire et à éliminer progressivement les HCF et contribuant ainsi à la réduction du réchauffement climatique pour le développement durable du pays », a déclaré M. Pheaktra.

Avantages

En vertu de l’article 10 du protocole de Montréal, le Cambodge recevra une aide financière et technique, notamment un soutien aux activités de renforcement institutionnel, aux licences d’importation et d’exportation et aux quotas pour une mise en œuvre efficace de l’amendement de Kigali.

« Comme le Cambodge relève de l’article 5, les partenaires auront la possibilité de classer les HFC par ordre de priorité, de définir les secteurs, de sélectionner les technologies et les alternatives et d’élaborer et de mettre en œuvre leurs stratégies pour remplir les obligations convenues en matière de HFC, en fonction de leurs besoins spécifiques et des circonstances nationales, en suivant une approche nationale.

Nick Beresford, représentant résident du PNUD, s’est félicité de l’attitude du gouvernement cambodgien, affirmant que cette ratification pourrait démontrer son engagement à réduire les émissions de HFC, dans le cadre de mesures plus ambitieuses en faveur du climat.

“La ratification de l’amendement de Kigali est une très bonne nouvelle et s’inscrit dans le cadre d’un engagement plus large du Cambodge en faveur de l’action contre le changement climatique au titre de la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique”, a déclaré M. Beresford.

Les HFC représentent une petite partie des émissions de gaz à effet de serre au Cambodge — moins de 1 % dans le dernier inventaire de 2016 — toutefois, il a déclaré que le besoin de refroidissement augmente rapidement. Il est donc important pour le Cambodge d’intensifier ses efforts pour réduire les émissions de HFC.

Plus de travail nécessaire

Interrogé sur ce que le Cambodge fera conformément à l’accord international, Pheaktra a déclaré que le royaume s’efforcera de promouvoir des solutions de refroidissement efficaces sur le plan énergétique et respectueuses du climat, qui, selon lui, devraient apporter de grands avantages économiques, ainsi que de nombreux bénéfices en matière de santé.

“La réduction progressive des HFC dans le secteur du refroidissement, associée à des mesures d’efficacité énergétique, d’énergie renouvelable et de réduction de la demande, doublera les avantages pour le climat”, a-t-il déclaré, soulignant que l’adoption de ces solutions était une solution gagnant-gagnant pour l’économie du Cambodge et pour l’action en faveur du climat.

En vertu de l’accord, le Cambodge est tenu de faire régulièrement le point sur les progrès réalisés en matière de réduction des HFC. Et selon M. Beresford, cet accord ouvre également la voie à un soutien accru du pays, notamment en matière de transferts technologiques.

“Cela devrait ouvrir la voie à une coopération internationale accrue et à des transferts de technologie pour aider le Cambodge à intensifier son action dans ce domaine”, a-t-il déclaré.

Le porte-parole a indiqué que certaines de ces actions ont déjà été menées, notamment l’introduction des énergies renouvelables et des économies d’énergie auprès du public.

Toutefois, il a reconnu qu’il restait beaucoup à faire pour sensibiliser le public à ces solutions, ainsi que pour définir des mesures incitatives et des réglementations visant à encourager le changement à grande échelle.

“Il s’agit notamment d’améliorer le code du bâtiment, les normes d’efficacité énergétique et l’accessibilité des solutions technologiques efficaces et renouvelables de la chaîne du froid”, a-t-il déclaré.

Sao Phal Niseiy avec l'aimable autorisation de Cambodianess

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