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Destination : Explorer les eaux riches et limpides du cours supérieur du Mékong à Stung Treng

Des arbres aux racines aériennes exposées au-dessus de l’eau, des îlots de sable blanc parsemés dans l’eau limpide, des dauphins de l’Irrawaddy et des bassins d’aquaculture parmi les canaux et les forêts inondées : ce ne sont là que quelques-unes des attractions qui attirent les touristes vers le cours supérieur du Mékong pendant la saison sèche.

Au nord de la ville de Stung Treng, dans la province éponyme, se trouve une zone humide de 14 600 hectares qui s’étend sur près de 40 kilomètres le long du Mékong, à cheval sur la frontière entre le Cambodge et le Laos.

Elle est inscrite sur la liste des zones humides d’importance nationale et internationale de la Convention de Ramsar, un traité international qui œuvre pour la conservation des zones humides.

À chaque mousson, des forêts entières sont submergées par les eaux, avant de réapparaître lorsque les pluies cessent et que le Mékong, en crue, retourne dans les limites de ses berges.

« Les forêts inondées sont riches en ressources naturelles et écologiques, notamment en ce qui concerne les énormes trous à poissons et les oiseaux en voie de disparition. Le ministère de l’Environnement travaille d’arrache-pied pour protéger cette zone du Mékong », explique Un Porsoeun, directeur du département du tourisme de la province de Stung Treng.

Il ajoute qu’en raison des ressources naturelles abondantes de la région, il existe un marché important pour le tourisme écologique et d’aventure sur le Mékong, qui permet de découvrir les rochers calcaires, les rapides, les oiseaux en voie de disparition et les forêts inondées avec des arbres à racines aériennes.

Pendant la saison sèche, lorsque la majeure partie de l’eau se retire, des îlots de sable blanc entourés d’eau limpide dépassent de certaines parties du lit du fleuve, créant ainsi des endroits parfaits pour camper. Le camping sur la plage de la rivière est aussi une activité très populaire pour les touristes.

Dans certaines régions, les communautés construisent des huttes sur la plage de la rivière. En fait, Koh Han Community Based Ecotourism, un groupe touristique opérant dans la région, a construit de nombreuses cabanes pour les visiteurs.

« Dans cette région, on trouve des forêts inondées et des oiseaux rares », explique M. Porsoeun, ajoutant qu’il ne travaille qu’avec « des opérateurs qui contribuent à promouvoir et à sensibiliser au tourisme lié à la nature ».

La région compte de nombreuses attractions axées sur la nature, notamment le Mekong Bird Resort, Koh Khe, Koh Han et Koh Langor - un groupe d’îles - et Anlung Chheuteal, dans le district de Thala Barivat, une zone où vit le dauphin de l’Irrawaddy, à proximité de la frontière entre le Cambodge et le Laos.

« Ce voyage sur le Mékong est mon préféré. Même si c’est un peu difficile, car je ne sais pas nager, j’adore voir les dauphins de l’Irrawaddy, visiter les forêts inondées, camper et me baigner dans le fleuve », explique Heang Hana, 24 ans, qui a visité la région avec un opérateur touristique.

L’attraction de la région reste cependant ses arbres Romchek, qui sont noueux et tordus dans le sens de l’écoulement de l’eau de la mousson.

« Nous sommes différents des autres régions, car nous avons des arbres Romchek que les visiteurs veulent voir avec leurs racines aériennes », explique M. Porsoeun. En raison du niveau des eaux, le premier n’est ouvert au public qu’entre octobre et mai et le second entre janvier et mai », précise Phaeng Sophat, chef de la communauté écotouristique d'Upper Koh Khe.

Toutefois, compte tenu de la présence de nombreux touristes locaux et étrangers, les autorités provinciales sont conscientes que l’augmentation du nombre de visiteurs pourrait nuire à l’environnement local.

« Nous conseillons donc aux touristes, directement ou par l’intermédiaire de sociétés de tourisme, de garder l’environnement propre. Nous devons travailler ensemble en évitant de produire des déchets, en nettoyant et en ne détruisant pas les zones humides », explique M. Porsoeun.

Il rappelle que les données du WWF indiquent qu’il ne reste malheureusement plus que trois dauphins de l’Irrawaddy vivant à Anlung Chheuteal aujourd’hui, et que leur environnement doit donc être préservé.

 
 

Raksmey Hong avec notre partenaire The Post

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