Un total de 120 vendeuses ambulantes — 39 dans la capitale et 81 dans les provinces de Battambang, Siem Reap et Preah Sihanouk — ont été sélectionnées pour recevoir des fonds afin de soutenir leurs activités dans le contexte de la pandémie.
Les ONG impliquées sont : Pact Cambodia, l’Agence américaine pour le développement international (USAID), Advocacy and Policy Institute (API), Independent Democracy of Informal Economy Association (IDEA) et Coalition for Partnership in Democratic Development (CPDD).
« Les ONG rappellent que les vendeurs de rue représentent la majorité des entreprises au Cambodge, mais ces professions n’ont pas fait l’objet d’une priorité stratégique », précise le collectif dans un communiqué.
Le Royaume compte 1 673 390 vendeurs de rue, dont 75 % sont des femmes, ce qui représente plus d’un dixième de la population estimée à 16 millions d’habitants, indique le collectif, ajoutant que 10 % des habitants de Phnom Penh sont des vendeurs de rue.
Selon les ONG, bien que le secteur de la vente ambulante joue un rôle important dans la création d’emplois, les opportunités de travail et le développement socio-économique, cette catégoirie de travailleurs demeure dépourvuse de protections juridiques adéquates, ce qui entraîne un accès limité aux avantages sociaux.
Elles précisent que l’API, le CPDD et l’IDEA mettent en œuvre un projet intitulé « Voix et actions des jeunes femmes leaders et entrepreneurs » pour renforcer les capacités des jeunes femmes et leur participation aux dialogues avec les autorités, afin de favoriser l’égalité des chances.
Les ONG ajoutent que les fonds, dont le montant n’a pas été révélé, serviront à « soutenir la reprise des membres d’IDEA qui sont de jeunes vendeuses de rue, afin de protéger leurs petites entreprises de la faillite ».
