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Cambodge & Tourisme : La plongée sous-marine cherche à percer sur le marché local

Dernière mise à jour : 31 janv. 2023

Le retour du tourisme en 2023 alimente beaucoup d’espoir pour un grand nombre de Cambodgiens du secteur qui comptent sur l’afflux de visiteurs dans le royaume et le coup de pouce qu’ils apportent à leurs affaires.

Un plonger près d'un récif corallien à Koh Rong. Photo Khmer Dive Group
Un plonger près d'un récif corallien à Koh Rong. Photo Khmer Dive Group

Si certaines entreprises liées au tourisme ont pu se recentrer sur les touristes locaux au cours de ces dernières années de pandémie, d’autres ont trouvé cette transition difficile en raison de la nature de leurs services.

Un exemple évident est celui de la plongée sous-marine basée dans les provinces côtières et les îles des eaux cambodgiennes, un secteur qui dépend presque entièrement des clients et des dollars étrangers, car ce type de loisir n’a pas encore vraiment décollé dans le Royaume.

Le plongeur vétéran Nhem Buthorng, opérateur du Khmer Dive Group, explique qu’un touriste doit dépenser en moyenne 400 dollars pour se rendre sur les îles afin de plonger et nager parmi les récifs coralliens.

Cependant, ces 400 dollars comprennent un cours de plongée et un certificat de natation, car si un voyageur n’a pas ces qualifications, il ne peut pas être autorisé par les instructeurs à plonger.

Photo Khmer Dive Group
Photo Khmer Dive Group

M. Buthorng explique que le cours de plongée dure quatre jours. Le premier jour est consacré à la théorie. Le deuxième jour, les élèves s’entraînent à nager en eau peu profonde. Les troisième et quatrième jours sont consacrés à l’entraînement à la nage en eau profonde (18 mètres), sous la surveillance d’un instructeur.

Les précautions à prendre avant de permettre à quiconque de plonger sont bien établies. Si l’équipement fonctionne mal ou n’est pas utilisé correctement, le plongeur peut facilement manquer d’oxygène et s’évanouir sous l'eau, une situation qui a conduit à de nombreuses noyades dans le monde au fil des années.

En plus de ce danger, il y a aussi la possibilité, peu probable, mais toujours envisageable, d’une rencontre avec un animal particulièrement dangereux, qu’il s’agisse d’un requin (très rare, et ils n’attaquent généralement pas les humains même lorsqu’ils sont à proximité) ou de créatures moins effrayantes, mais encore plus dangereuses comme des méduses particulièrement venimeuses.

Pour ceux qui terminent la formation et plongent dans les mers du Cambodge, ils découvriront une eau cristalline qui permet aux plongeurs d’observer un incroyable éventail d’espèces, ce qui donne un nouveau sens au mot « biodiversité », car ils visitent des récifs coralliens regorgeant de toutes sortes de vie aquatique.

Photo Khmer Dive Group
Photo Khmer Dive Group

Le Khmer Dive Group propose des cours de plongée sous-marine et organise des voyages vers différentes îles pour que les touristes puissent admirer les récifs coralliens. L’entreprise s’efforce également de soutenir, de rechercher et de conserver la biodiversité qui n’a pas encore été identifiée de manière taxonomique par la science, car l’océan est vaste et nous n’en connaissons pas tout le contenu, loin s’en faut.

« Depuis la réouverture du pays, nous avons à nouveau reçu quelques touristes, mais leur nombre n’est pas encore aussi élevé qu’avant le Covid. Nous avons tendance à recevoir plus de visiteurs étrangers que de Cambodgiens », confie M. Buthorng.

Il ajoute que l’entreprise se prépare minutieusement à assurer la sécurité des visiteurs qui plongent avec leurs groupes et qu’elle dispose toujours de plongeurs qualifiés pour les aider.

Photo Khmer Dive Group
Photo Khmer Dive Group

Il indique également qu’en dépit du fait que le nombre de Cambodgiens s’essayant à la plongée sous-marine reste très faible aujourd’hui, l’entreprise s’attend à ce que l’intérêt des locaux pour ce sport augmente considérablement, en raison de la sensibilisation croissante des Cambodgiens à l’environnement, de l’augmentation de leurs revenus et de l’émergence d’une classe moyenne.

Keo Bosaba avec notre partenaire The Phnom Penh Post

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