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Cambodge & Solidarité : Une nouvelle vie et l’indépendance pour Sophy

Aujourd'hui étudiante à l'université et faisant ses premiers pas vers une vie indépendante, Sophy est un autre bel exemple de réussite du Cambodia Children's Fund (CCF).

Sophy aujourd'hui
Sophy aujourd'hui

Emménager dans son propre logement a été un grand moment pour Sophy. Elle vient de faire ses premiers pas vers l'indépendance, après avoir bénéficié de l'aide du Cambodian Children's Fund (CCF) depuis l'âge de sept ans.

À l'époque, Sophy était une petite fille timide qui n'était jamais allée à l'école et passait ses journées à aider sa mère à vendre des chaussures d'occasion sur le bord de la route.

Sophy lors de son admission au CCF
Sophy lors de son admission au CCF

Aujourd'hui âgée de 22 ans, elle est en deuxième année d'université et a récemment pris la décision importante que tout jeune adulte finit par prendre lorsqu'il commence à trouver sa place dans le monde. Sophy a quitté le domicile familial et emménagé avec sa sœur aînée, Bopha.

« Je suis très heureuse, je peux maintenant être indépendante et m'occuper de moi », dit-elle, ajoutant que cette étape marque le passage d'une petite fille sans espoir ni avenir à une jeune femme capable de voler de ses propres ailes et de prendre ses propres décisions.

Sans le CCF, de nombreuses petites cambodgiennes comme Sophy n'auraient probablement jamais eu la chance d'aller à l'école. Leur donner une éducation de qualité est la base d'un avenir meilleur, et les compétences en leadership développent des individus équilibrés qui ont la confiance nécessaire pour tracer leur propre chemin.

« Je suis très heureuse, je peux maintenant être indépendante et m'occuper de moi-même », confie-t-elle, ajoutant :

« Sans le CCF, ma vie se résumerait à une décharge. Je serais une chiffonnière. Heureusement, j'ai pu terminer le lycée et aller à l'université, et maintenant j'ai une belle vie. »

Le CCF continuera à soutenir Sophy pendant qu’elle est à l’université, en deuxième année d’un cursus de gestion des ressources humaines, en couvrant les frais de cours, le matériel d’étude et le transport.

Sophy
Sophy

Le nouveau logement de Sophy, une chambre louée, se trouve à proximité de l’endroit où elle vivait auparavant, le Girls To Grannies Village, la communauté du CCF réservée aux femmes. C’est un grand changement, mais elle peut compter sur le soutien de sa grande sœur Bopha.

Les deux sœurs paieront leur propre loyer, un autre pas vers l’indépendance, l’apprentissage de la gestion de l’argent et de l’établissement d’un budget étant des compétences vitales à maîtriser. Sophy travaille à plein temps dans une clinique dentaire et suit les cours à l’université le soir.

« Quand j’étais petite, nous n’avions pas l’occasion de passer beaucoup de temps ensemble, alors maintenant c’est une très bonne occasion pour nous de créer des liens », dit Sophy à propos de sa cohabitation avec sa sœur.

 Sophy et sa soeur Bopha
Sophy et sa soeur Bopha

La mère de Sophy avait fui sa province pour échapper à un mari violent. Comme beaucoup de familles sans emploi qui émigrent à Phnom Penh, elles se sont retrouvées dans le quartier défavorisé de l’ancienne décharge où travaille le CCF. Lorsque la mère de Sophy s’est remariée au bout d’un an et a eu un autre enfant, un fils, la vie est restée difficile. La famille survivait à peine.

« Ma vie à l’époque était terrible », raconte Sophy. « Nous étions très pauvres. Mes parents vendaient des chaussures d’occasion, parfois très bien, parfois sans clients et donc sans argent. Ils ne pouvaient pas payer les frais de scolarité. Je n’étudiais pas. J’aidais ma mère à vendre des chaussures ».

Le CCF a été une bouée de sauvetage pour la famille. Sophy et sa sœur ont commencé à aller à l’école et la situation de la famille s’est améliorée grâce à l’aide apportée.

Sophy à l'école
Sophy à l'école

« Après avoir rejoint le CCF, je me suis sentie très bien. J’avais beaucoup d’amis, de quoi manger convenablement et tout le monde s’occupait très bien de moi. J’étais si heureuse », raconte Sophy.

Malheureusement, la mère de Sophy n’a pas vu la plus grande réussite de sa fille cadette, l’entrée à l’université. Elle est décédée en 2018 des suites d’une maladie.

Sophy voit son beau-père le week-end, maintenant âgé de 70 ans, et son frère Phearon, 12 ans, qui vit avec lui et est en cinquième année dans une école du CCF.

L’ambition de Sophy est de devenir cadre dans une entreprise privée et de fonder un jour sa propre famille.

« Si l’on compare ma vie d’aujourd’hui à celle d’hier, elle est tellement différente », dit-elle.

« J’ai reçu une éducation et j’ai un bon avenir. Lorsque je serai mariée, je pourrai bien traiter mes enfants et les envoyer à l’école », conclut-elle.

Sophy, jeune femme confiante pour l'avenir
Sophy, jeune femme confiante pour l'avenir

Kate Ginn avec l'aimable autorisation du CCF

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