Le ministre des Mines et de l’Énergie, Suy Sem, s’est exprimé lors d’un atelier sur la gestion et la production de pétrole cambodgien. L’atelier était organisé ce jeudi à l’Assemblée nationale.
A propos du pétrole cambodgien
Selon le ministre, des experts pétroliers français ont commencé leurs explorations pétrolières dans les années 1970 ; ils ont commencé à creuser trois puits, mais ont stoppé le processus en raison de la guerre. Ce n’est qu’en 1987 qu’une nouvelle prospection a été lancée avec l’aide de l’ancienne Union soviétique. Cette dernière tentative a conduit à la désignation de blocs de gisements.
Le 23 août 2018, le gouvernement royal du Cambodge et KrisEnergy Corporation ont signé un accord de développement pétrolier offshore dans le bloc A de la zone maritime cambodgienne, située dans le golfe de Thaïlande, et d’une superficie de 3 083 km2.
En vertu de cet accord, le gouvernement détient 5% des actions, tandis que KrisEnergy en détient 95%. KrisEnergy devrait produire 30 millions de barils de pétrole brut au cours de la première phase (neuf ans).
«Le gisement de pétrole Apsara sera le premier puits de pétrole au Cambodge. Le gouvernement bénéficiera de l’impôt et d’une part de 5% des revenus », a déclaré Kelvin Tang, PDG de KrisEnergy.
“Les revenus du secteur pétrolier contribueront au développement socio-économique, en se concentrant sur quatre domaines principaux, à savoir les routes, l’eau, l’électricité et le public”, a déclaré Aun Pornmoniroth, ministre de l’Economie et des Finances.
Cheap Sour, directeur général du Département général du pétrole au ministère des Mines et de l’Énergie, a déclaré qu’une raffinerie de pétrole est également en train de voir le jour grâce à une co-entreprise Cambodge-Chine. La Cambodian Petrochemical Co., Ltd, dotée d’un capital de 600 millions de dollars US, a commencé la construction de sa plate-forme depuis mai 2017. Elle sera capable de raffiner cinq millions de tonnes par an, a ajouté Cheap Sour.
