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Agriculture : Ces courses de chars à boeufs qui perpétuent la tradition

Dernière mise à jour : 7 avr. 2022

Des centaines de compétiteurs et badauds se sont rassemblés dimanche dans les rizières asséchées du district de Samroang Tong, dans la province de Kampong Speu, pour les courses annuelles de chars à bœufs du Cambodge. L’événement se tient chaque année pour marquer la fin de la récolte du riz.

Ces courses de chars à boeufs qui perpétuent la tradition
Ces courses de chars à boeufs qui perpétuent la tradition

La course de chars à bœufs, qui s'est déroulée dimanche dans le district de Samrong Tong, était organisée par le département provincial de la culture et des beaux-arts en coopération avec l'Union des fédérations de jeunes du Cambodge (UYFC).

S.E. Sor Soputra, gouverneur adjoint de la province de Kampong Speu, présidait l'événement auquel ont participé 30 chars à bœufs, 22 de la province de Kampong Speu, 5 de la province de Kandal et 3 de la capitale Phnom Penh.

Selon M. Sun Meanchey, le directeur du département de la culture et des beaux-arts de la province de Kampong Speu, la course a été annulée pendant deux années consécutives en raison du COVID-19.

Les participants et les organisateurs souhaitent faire connaître cette tradition dans l’espoir que celle-ci puisse être préservée pour les générations futures alors que l’agriculture cambodgienne devient de plus en plus mécanisée.

Au Cambodge, de nombreux agriculteurs continuent de recourir aux méthodes traditionnelles associant bœufs et charrues, mais nombreux sont ceux qui adoptent aujourd’hui des méthodes agricoles modernes.

Plus rentables selon certains

Sroy Samreth, 37 ans, de la commune de Roka Koh dans le district de Kong Pisey, affirme qu’il espère que sa participation à la course attirera l’attention sur les pratiques agricoles traditionnelles.

«C’est pour préserver les traditions. Nous utilisons des vaches et des chars à boeufs dans notre élevage. Nous célébrons normalement cette course pour le Nouvel An khmer », explique-t-il, ajoutant que les méthodes agricoles traditionnelles sont plus rentables que l’utilisation de machines modernes.

« Je n’aime pas utiliser des camions parce que ce n’est pas rentable. Quelques années après leur utilisation, tout ce que nous pouvons faire est de les vendre à la ferraille. »

S’appuyant sur le char à bœufs à proximité, Seth Pearun, un autre coureur, attend son tour. L’agriculteur de 45 ans explique également les avantages de l’agriculture traditionnelle et l’importance du bétail dans la vie agricole cambodgienne.

« J’ai grandi avec des vaches, après l’école, je m’en suis occupé, mon père était commerçant et j’adore les vaches », s’exclame-t-il.

Au Cambodge, le transport par char à bœufs reste une technique largement répandue, mais les technologies modernes ont tendance à remplacer cette technique traditionnelle.

Tradition

Sar Soputhra affirme que les courses organisées chaque année sont essentielles à la promotion de la culture traditionnelle dans la région. «La course de chars à bœufs d’aujourd’hui reflète à la fois le développement et la préservation de la culture cambodgienne du passé», dit-il.

«Même si de nombreux agriculteurs utilisent des camions et des machines artisanales, il existe encore des agriculteurs qui utilisent des charrettes à bœufs et des vaches.»

CG avec Neou Vannarin – VOA Khmer & AKP

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