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  • Cambodge & Histoire : Keo Sinan, l'homme aux 400 vinyles de l’âge d’or

    Keo Sinan, un ancien musicien, a conservé pendant plus de 50 ans un peu plus de 400 disques vinyles datant des années 1940 à 1975. Récemment, l’homme de 78 ans a confié à nos partenaires du Post son dernier souhait. Depuis plus de 20 ans, il rêve d’ouvrir un petit musée dans sa ville natale du district de Baray, dans la province de Kampong Thom, afin d’exposer la musique de « l’âge d’or » du Royaume pour la prochaine génération. Belle collection Sinan est né en 1944 dans le village de Svay, dans le district de Baray, dans la province de Kampong Thom. Il vit actuellement dans le village de Boeung Samreth, dans la même commune. Au cours de sa longue vie, il a eu la chance d’avoir six enfants et 20 petits-enfants. Lors de la soirée de lancement de l’édition khmère du roman graphique The Golden Voice Queen, Sinan confiait : « Aujourd’hui, je possède exactement 401 disques de chansons des années 60 et 70, soit environ 900 chansons. La plupart sont de Sin Sisamuth, Ros Serey Sothea, Pen Ron, Keo Sokha (la jeune sœur de Keo Montha), Nov Narin et quelques autres chanteurs. » Plus jeune, Kéo utilisait le salaire de son travail à l’usine Cambodia Cement Chakrey Ting, à Kampot, pour acheter des disques. Pendant qu’il y travaillait, il s’est lié d’amitié avec le musicien Nop Neum, le jeune frère de l’acteur Nop Nem. Il a ensuite commencé à apprendre à jouer du saxophone et de la trompette, et a appris à jouer de la batterie en 1963. « Lorsque j’ai rencontré Neum, il m’a appris à jouer du saxophone, de la trompette et de la batterie. Réalisant que je devenais progressivement un musicien, j’ai commencé à acheter des chansons pour les écouter et répéter. J’ai acheté mon premier disque en 1964 et mon dernier en 1975, année de l’arrivée au pouvoir du régime des Khmers rouges », dit-il. Cacher les disques dans l’égout « Je me souviens qu’entre 1972 et 1975, je venais en vélo de Kampong Thom pour acheter des disques à Phnom Penh », raconte-t-il, précisant qu’il avait formé son propre groupe appelé « Kasekor (Peasant) Band » entre 1969 et 1970. Ce qui est étonnant, c’est le récit de la manière dont il a préservé sa collection pendant les années sombres du régime des Khmers rouges, où une grande partie des ressources intellectuelles et artistiques du royaume étaient destinées à être détruites. Non seulement Sinan a survécu, mais il a pu conserver les documents en toute sécurité. Le plus ancien d’entre eux a maintenant 58 ans. Sinan a caché les disques dans l’égout situé sous la maison d’une famille qui a été tuée par les Khmers rouges dans la province de Kampong Thom, où il se trouvait. Lorsqu’il a réalisé que l’espace était assez grand pour sa collection, il l’a cachée en toute sécurité. Ce n’est qu’en 1982 qu’il les a récupérés. En 2008, il a enfin partagé tous ses précieux souvenirs musicaux. « Pendant l’ère des Khmers rouges, ce qui m’a permis de rester en vie, c’est que j’étais un bon agriculteur. Quiconque pouvait faire pousser des légumes était utile à l’organisation. Je n’ai pas été détenu ou isolé comme l’ont été tant d’autres artistes », confie-t-il. « Grâce à mes compétences agricoles, j’ai pu avoir la vie sauve pendant l’ère des Khmers rouges et même sauver ma collection de disques. Comme je cultivais, j’avais accès à des pesticides et j’ai pu en utiliser certains pour protéger mes disques des insectes », poursuit-il. Bien qu’il ait gardé ses disques en sécurité depuis 1982, le secret de sa collection n’a été révélé au public qu’en 2008 : « Cette année-là, j’ai rencontré Khuth Sokhoeun, un écrivain et un amoureux de la musique traditionnelle. Il a pris des photos de mes disques et a écrit des articles à leur sujet. Ces articles sont devenus célèbres dans tout le royaume et même à l’étranger. Des journalistes locaux et étrangers sont venus m’interviewer », confie Sinan. « En 2009, mes disques ont été protégés par une société et exposés au public sous forme d’albums photo au théâtre Chenla. En 2014, ils sont apparus lors d’une exposition d’art au théâtre Koh Pich qui était organisée par l’association Sin Sisamuth. Sin Chanchhaya, le fils aîné de Samuth, était alors le président de l’association. En 2016, ils ont été apportés au Musée national de Corée du Sud et y ont été exposés », précise-t-il. Refuser de vendre De nombreux collectionneurs et même des entreprises lui ont proposé des milliers de dollars pour sa collection, mais il a toujours refusé de vendre. Aujourd’hui encore, certains font des offres pour lui acheter ses disques, mais il refuse. Il mentionne toutefois que les journalistes qui souhaitent l’interviewer lui offrent généralement une sorte de cadeau en guise de remerciement, ce qui l’aide à faire face à ses dépenses mensuelles. « Il fut un temps où une société aux États-Unis voulait acheter les 401 disques pour 400 000 dollars. J’ai refusé de vendre, car je voulais préserver et conserver mon propre patrimoine, pour lequel j’ai travaillé si dur. Aujourd’hui, mes disques ont encore de la valeur. De nombreuses maisons de disques et maisons de production sont prêtes à payer entre 2 000 et 2 500 dollars pour les remastériser », dit-il, ajoutant : « Même si de nombreuses personnes m’ont proposé de grosses sommes d’argent, je refuse de vendre. Je pense que tous les risques que j’ai pris pour les sauver pourraient devenir insignifiants si je les laissais partir. » « Je suis vieux et je ne veux pas être riche. Je veux garder ce que j’ai sauvé pour que les générations futures sachent ce que nous créions dans les années 60 et 70. J’aimerais vraiment créer un petit musée dans ma ville natale à Kampong Thom », poursuit-il. Sinan prévoit d’amener une sélection de disques à Battambang au début de l’année 2023 pour la partager avec les jeunes fans. « Je pense que je vais préparer un spectacle à la fin du mois de février ou au début du mois de mars de l’année prochaine. Je ne sélectionnerai pas plus de 50 disques. Je vieillis et il est de plus en plus difficile de voyager aussi loin de chez moi », conclut-il. Page Facebook Pann Rethea avec notre partenaire The Phnom Penh Post

  • Cambodge & Arts : Retour de trésors pillés au Royaume

    Une série d'objets précieux, pillés par des marchands sans scrupules au cours de l'histoire tumultueuse du Royaume, va maintenant être rendue à sa véritable place, entre les mains du peuple khmer. Le bureau du procureur général de New York a officiellement restitué les 27 pièces au Royaume lors d'une cérémonie qui s'est déroulée le 19 avril 2024 à New York. Mao Tithiarun, chargé d'affaires du Cambodge auprès de l'ONU, Keo Chhea, ambassadeur du Cambodge aux États-Unis, et Serei Chumneas, secrétaire d'État du ministère de l'Éducation, de la Jeunesse et des Sports, étaient présents. L'agent spécial Ivan J. Arvelo, du Homeland Security Investigations (HSI) de New York, s'est félicité de la restitution de ces objets culturels de grande valeur. « Pendant des années, les 27 objets rapatriés aujourd'hui étaient entre les mains et sur les étagères de personnes et d'institutions qui ne voyaient rien d'autre que le prix... », a-t-il déclaré. La date exacte de l'arrivée des pièces au Cambodge n'est pas encore dévoilée. Le pillage des temples sacrés du Cambodge s'est déroulé sur plusieurs décennies jusqu'aux années 2000. La majorité des œuvres pillées, en pierre et en bronze, ont été exportées vers le marché international de l'art aux États-Unis, en Europe et en Asie. Une fois sur ces marchés, elles étaient vendues à des collections privées secrètes, à des musées, à des galeries d'art et à des entreprises de vente aux enchères. Plus de 100 musées dans le monde possèdent des antiquités khmères dans leurs collections. Toutefois, il est probable qu'un pourcentage plus important d'objets angkoriens soit caché à l'abri des regards indiscrets dans des collections privées.

  • Recette cambodgienne : Banh Chew ou crêpe du Cambodge

    Plat que l’on trouve pratiquement dans tous les stands de restauration des marchés de Phnom Penh et province, le Banh Chew est une préparation simple facile à accommoder suivant le goût de chacun. Préparation Pour la pâte à crêpe : 125 g de farine de riz 250 ml d’’eau 1 cuillère à café de curcuma Pour la garniture : Farce : 300 g de viande de porc 4 à 5 crevettes 100 g de soja 1 oignon Du piment frais émincé, du sel et du poivre Accompagnement : 1/2 concombre 1 salade 100 g de cacahuètes pilées 6-7 feuilles de basilic chinois 1/2 bouquet de feuilles de menthe 5 cl à soupe de sauce de poisson 2 cl à soupe de jus de citron vert 3 cl à café de sucre 1 gousse d’ail émincée Préparation Pour la pâte à crêpe, bien mélanger tous les ingrédients. Laisser reposer plusieurs heures Pour l’accompagnement, laver et couper le demi-concombre en rondelles. Laver et égoutter la salade Pour la sauce, mélanger tous les ingrédients dans un bol Pour la farce, hacher la viande de porc avec l’ail. Émincer l'oignon et les crevettes Faire revenir le tout dans une casserole Ajouter le piment, le sel et le poivre

  • Le Cambodge exporte pour 100 millions de dollars US de caoutchouc au premier trimestre 2024

    Au cours du premier trimestre de cette année, le Cambodge a exporté pour 100,5 millions de dollars de caoutchouc sec, soit une augmentation de 8 % par rapport aux 92,9 millions de dollars enregistrés au cours de la même période en 2023. Selon le rapport de la Direction générale du caoutchouc (ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche), 69 322 tonnes de caoutchouc sec cambodgien ont été exportées au cours de la période susmentionnée, ce qui représente une augmentation de 5,1 % en glissement annuel par rapport aux 65 921 tonnes exportées au cours de la même période en 2023. Le coût moyen du caoutchouc sec au cours des trois premiers mois de 2024 était de 1 450 dollars par tonne, soit 41 dollars de plus que la même période de l’année dernière. Le Royaume exporte principalement vers la Malaisie, le Vietnam, Singapour et la Chine.

  • Cambodge & Presse : Le Royaume souhaite l'adoption l'adoption d'une charte du journalisme

    Le ministère de l’information réaffirme la nécessité d’un « code de déontologie unifié pour le journalisme cambodgien », le décrivant comme « crucial pour le maintien de l’exactitude et de l’intégrité sociale ». La diversité des méthodes de travail des médias nécessite des principes communs, a expliqué le ministère lors d’un atelier auquel participaient 325 journalistes et des fonctionnaires du ministère. Cette initiative vise à jeter les bases d’une « charte du journalisme professionnel » susceptible d’être adaptée au contexte cambodgien. « Cette charte vise à établir des normes éthiques nationales, à soutenir la démocratie et la liberté de la presse. Le ministère réaffirme son engagement à favoriser un environnement propice au journalisme professionnel », indique le communiqué du ministère. Dans le même temps, le ministère a condamné le plagiat, le manque d’exactitude et la diffusion de contenus inappropriés, citant son « impact négatif sur les valeurs religieuses, culturelles et sociales du Royaume ». Selon le ministère de telles actions violent l’éthique journalistique et ternissent l’intégrité de la profession. Les reportages contraires à l’éthique ne mettent pas seulement en cause la crédibilité des journalistes, mais aussi la confiance du public envers les médias dans leur ensemble. Il souligne l’importance d’adhérer à un code de déontologie pour garantir l’exactitude et l’intégrité des reportages. Chhort Bunthong, chercheur et philosophe à l’Académie royale du Cambodge (RAC), s’est inquiété de l’émergence du terme « charte du journalisme » parallèlement aux lois et à la déontologie existantes dans ce domaine. Il a souligné l’importance pour les journalistes de comprendre leurs responsabilités, ainsi que leur obligation de rendre des comptes. M. Bunthong a mis en garde contre des réglementations trop strictes, craignant qu’elles n’entravent la capacité des journalistes à « traiter des questions sociales et à les porter à l’attention du public et des dirigeants du pays ». Toutefois, il a également reconnu l’importance pour les professionnels du secteur de respecter les lois et les normes professionnelles, car cela demeure essentiel pour préserver la crédibilité et la valeur de la profession. Selon le ministère, la charte proposée « établira des règles essentielles et des normes minimales pour la mise en œuvre de l’éthique journalistique au Cambodge, en conformité avec toutes les lois et réglementations pertinentes ». Les participants à l’atelier ont approuvé la création d’une charte unifiée qui fera respecter les normes au Cambodge et le ministère a publié un livre blanc, qui invite les journalistes à exposer leurs points de vue sur les pratiques d’un journalisme éthique. Selon le communiqué du ministère, la charte servira de base à l’Unité de presse, à l’Association de la presse et aux autres parties prenantes pour élaborer leur propre code de conduite. « En substance, la charte établit des règles essentielles et des normes minimales pour orienter la pratique de l’éthique journalistique au Cambodge, en conformité avec les lois et règlements pertinents », conclut le ministère.

  • Solidarity: The Sofitel Phnom Penh Phokeethra signs an agreement for the 12th charity concert with Musica Felice

    Sofitel Phnom Penh Phokeethra is delighted to unveil the signing of a Memorandum of Understanding (MOU) between Mr. Charles-Henri Chevet, the Area General Manager of Phokeethra Hotels, and Ms. Miwako Fujiwara, the esteemed Founder & Director of Musica Felice Choir. This momentous agreement signifies the collaboration for the highly anticipated 12th Bi-Annual Charity Concert, slated to grace the elegance of the Grand Ballroom of Sofitel Phnom Penh Phokeethra on May 12th from 4:30 pm to 6:30 pm. Under the evocative theme of Europe Day, this year's concert promises to be an enchanting celebration of cultural richness and philanthropic endeavours. Sofitel Phnom Penh Phokeethra, in proud association with Musica Felice Choir, is thrilled to showcase the diverse musical heritage of various European Union countries through a captivating blend of classical, folk, and pop music. “We are extremely proud to partner with Musica Felice and co-host their charity concert again,” says Mr. Chevet, Area General Manager of Sofitel Phnom Penh Phokeethra. “It's exciting to be part of an event that has helped so many people across Cambodia. With more and more people attending each concert and donating, we know that Musica Felice can expand the reach of their good work in our community.” “Performing beautiful music is a passion for our members, but giving back to the community is at the heart of why we do it,” says Ms. Fujiwara, Musica Felice's founder and choir director. “I'm so happy that we can put the spotlight on these worthy charities and continue to make a positive difference in Cambodia.” Previous concerts had more than 800 people in attendance. Ms. Fujiwara says this concert will have something entertaining for music lovers of all ages. “We have the talented Khmer musicians in our choir who will be infusing a bit of Cambodian flare into some of these well-known European songs,” Ms. Fujiwara says. “I have carefully chosen all the music we are performing. It will be a fun event as we celebrate Europe Day with Europe's rich musical history. We also have some special guests and a few magical surprises for the audience, too.” Musica Felice's Charity Concerts have long been a beacon of hope for the local community. Proceeds from ticket donations are channelled to support noble causes. This year, the concert aims to extend a helping hand to two esteemed organisations making a profound impact in Cambodia. Donations from the charity concert will go to Krousar Thmey and Mercy Village Church. Both of these organizations give vulnerable girls and boys in Cambodia the opportunity to get an education and job skills, get support for some of their basic needs, and explore their love of the arts. Musica Felice's concerts have donated more than $105,000 to local charities and non-profit organisations across Cambodia. This concert's volunteer choir has 37 members who represent 20 different nationalities. Sofitel Phnom Penh Phokeethra invites you to join us for an evening of enchanting melodies, cultural diversity, and philanthropic spirit as we celebrate Europe Day through the universal language of music. For donations through tickets, please visit: https://mv.sofiteI-OhnomOenh- Phokeethra.com/product/musica-felice-charitv-concert/ About Sofitel Established in 1964, Sofitel is the first international luxury hotel brand to originate from France. Sofitel today embodies heartfelt and committed luxury with a French zest. A seamless blend of the richness of each local culture and the French joie de vivre, the brand delights travellers who appreciate delicacy and subtle refinement, offering them heartfelt and authentic service. At Sofitel, beauty is in the details: life's simple pleasures, such as gastronomy and sleep, are art forms for an incomparable experience. Sofitel now boasts more than 120 hotels, all elegant and unique, in the world's most sought- after destinations. Sofitel is part of Accor, leading hospitality group counting over 5,500 properties throughout more than 110 countries, and a participating brand in ALL - Accor Live Limitless — a lifestyle loyalty program providing access to a wide variety of rewards, services and experiences.

  • Cambodge & Pêcheries : Le Royaume exporte du poisson séché vers l'Australie

    Une entreprise locale de transformation de poisson, Home Taste Food, a expédié son premier lot de produits vers l’Australie, devenant ainsi la première entreprise cambodgienne à exporter officiellement ce type de produit. « La première exportation officielle de ces produits transformés représente une étape importante pour nous et montre que les produits locaux sont désormais aptes à être exportés vers les marchés étrangers », a déclaré la directrice générale de Home Taste Food. Le ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche (MAFF) s’est félicité de la présence des préparations de poisson cambodgiennes sur le marché international et le ministère est prêt à faciliter l’expansion des exportations, a déclaré la sous-secrétaire d’État et porte-parole du MAFF, S.E. Mme Im Rachna : « Home Taste Food est la première entreprise cambodgienne à exporter officiellement des produits transformés à base de poisson vers les marchés étrangers. L’ONUDI et l’administration de la pêche reconnaissent les entreprises capables d’exporter des produits transformés à base de poisson à l’étranger en leur accordant la certification du sceau de qualité du Cambodge (CQS) », explique-t-elle. Le CQS est un système de certification appartenant au département des technologies post-récolte et du contrôle de la qualité de l’administration des pêches. Il a été établi spécifiquement pour le poisson et les produits de la pêche afin de reconnaître les opérateurs commerciaux du pays pour leur engagement à fournir des produits conformes et de grande qualité.

  • Vidéo & Danse : Voan Savay, Danseuse étoile et survivante de la guerre du Cambodge

    Pour ce 44ème épisode de la chaine YouTube Banh Mi Media , Linda Nguon rencontre Voan Savay, danseuse étoile du Ballet Royal et survivante de la guerre. Voan Savay commence sa carrière au Palais royal à seulement 9 ans, puis rejoint la troupe du ballet royal au Cambodge, elle est alors promue danseuse étoile à l’âge de 15 ans. Suite à la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges, elle envisage de fuir son pays, mais elle choisit de rester et d’ouvrir une école de danse traditionnelle à la frontière. Voan Savay contribue au rayonnement de la danse classique au Cambodge, et dans le monde, elle est aussi une grande contributrice et un des visages du dernier film documentaire de Xavier de Lausanne « La beauté du geste », sorti le 13 mars 2024. C’est un épisode exceptionnel dans l’histoire de Banh Mi, le premier en cambodgien, doublé en français, avec le témoignage précieux de Voan Savay, qui nous partage son amour pour la culture, la danse, son pays, et l’importance de la transmission pour la jeunesse cambodgienne et internationale. Et ce que l’on ressent plus que tout, à travers son témoignage, est sa résilience. C’est un épisode que vous pouvez écouter avec vos parents qui parlent cambodgien, ou à partager avec votre famille pour transmettre l’histoire du Cambodge. Merci à l’équipe de tournage pour la réalisation de cet épisode pour Banh mi podcast ! Production - Linda Nguon et Sébastien Kong Réalisation - Sébastien Kong Post-production - Élisa Ung Cadreurs - Sébastien Kong, Vincent Bailleul Illustration - Eugénie Ung Remerciement spécial à : École BCK - Ballet Classique Khmer La Maison du Cambodge Fragments KH50 © Crédits Musique Intro : Benjamin Pham Outro : ស្មូតអំពីនាដការបាំ Banh Mi est un podcast crée et réalisé par Linda Nguon

  • Cambodge & Culture : Journée « Livres en scène » à l'Alliance Française de Siem Reap

    Le 4 mai prochain, l’Alliance Française de Siem Reap ouvre ses portes pour une journée exceptionnelle dédiée à la littérature. Au programme, des activités pour tous les âges... De la lecture à la projection de film, en passant par des ateliers créatifs et une foire aux livres, les jeunes lecteurs en herbe pourront participer à des ateliers créatifs spécialement conçus pour eux. De 9 h à 10 h 30 pour les 4 à 8 ans, et de 10 h 30 à 12 h pour les plus de 8 ans, ces ateliers leur offriront une manière ludique de découvrir le monde merveilleux des livres. Les amateurs de lecture pourront (re) découvrir l’univers de Marguerite Duras avec une lecture dédiée à ses œuvres majeures telles que « L’Amant de la Chine du Nord », « Ecrire », « Un barrage contre le Pacifique » et « Le Vice-Consul ». Cette lecture sera animée par Natalie Prébende et Sabine Tourtellier de la compagnie When Cats Fly, à ne pas manquer de 17 h à 17 h 45. Une foire aux livres et un troc seront également organisés, invitant chacun à venir avec ses anciens livres pour les échanger avec d’autres participants. La Médiathèque de l’Alliance Française proposera également une sélection de livres à bas prix, de 14 h à 18 h. Pour ceux qui souhaitent se détendre et profiter d’un moment convivial, la buvette sera ouverte dès 14 h. Un endroit parfait pour se rafraîchir et échanger autour d’un verre. Enfin, pour clore en beauté cette journée, ne manquez pas la projection du film « Hiroshima mon amour », un chef-d’œuvre franco-japonais d’Alain Resnais dont le scénario est signé Marguerite Duras. Rendez-vous sur le toit-terrasse à 18 h 30 pour cette projection d’1 h 30. Cet événement est gratuit et ouvert à tous les amateurs de littérature, de cinéma et de culture. Venez en famille passer une journée enrichissante et divertissante à l’Alliance Française Siem Reap le 4 mai prochain ! Infos pratiques Samedi 4 mai 2024 de 9 h à 12 h et de 14 h à 20 h Entrée gratuite #9 Achar Sva street, Wat Bo Village, Sangkat Sala Kamroeuk, Siem Reap Evénement Facebook : https://fb.me/e/A0IIkfeh4

  • Archive & Nature : Angkor, sous la forêt, les champignons

    C’est vers un sujet encore largement méconnu que va nous guider Christophe Guenole. Fin connaisseur de la faune et de la flore, cet amoureux de la nature parcourt régulièrement les sentiers entourant les temples d’Angkor. Dans cette forêt diptérocarpe, plantes, mousses et fougères ne sont pas les seules à s’épanouir sous la canopée : un grand nombre de champignons y prolifèrent, pour le plus grand bonheur des mycophages, mycophiles et mycologues. CM : Pourquoi devrait-on s’intéresser aux champignons d’Angkor ? On trouve énormément d’espèces de champignons dans les bois alentour, mais aucune étude ne s’est pour l’instant penchée sur le sujet. À ma connaissance, une seule publication scientifique, parue en 2017, traite des champignons du Cambodge, mais laisse de côté la province de Siem Reap. Dans cette étude menée par des scientifiques coréens, 302 espèces sont recensées, ce qui représente à coup sûr un très petit nombre par rapport à la réalité. À titre de comparaison, on trouve en France métropolitaine plus de 3 000 espèces. Je ne pense pas qu’il y en ait moins au Cambodge : le sujet a jusqu’alors été négligé et réserve très certainement encore de belles surprises. CM : Étiez-vous déjà passionné par le sujet lorsque vous viviez en France ? Oui, je m’y intéresse depuis mon enfance. Ma grand-mère paternelle a transmis sa connaissance des champignons à mes parents. Très jeune, j’accompagnais ma mère en forêt et mon père à la chasse. En grandissant, ce sont ensuite les fougères qui m’ont fasciné, ainsi que les mousses et les lichens. Et, bien sûr, les champignons. « Nous retrouvons d’ailleurs à Angkor quelques espèces bien connues des mycologues français : girolles, chanterelles, bolets, pleurotes, russules…» Avec parfois quelques particularités. Par exemple, sur les 800 espèces de russules disséminées sur la planète, la Russule Siamensis est la seule au monde à posséder un anneau. Les phallus à indusium sont très élégants et exclusivement tropicaux. Il y a aussi les termitomyces, qui poussent sur les termitières et qui sont particulièrement impressionnants. CM : Comment les champignons sont-ils ici consommés ? Curieusement, alors que la médecine traditionnelle cambodgienne fait appel à de nombreuses plantes et écorces, les champignons ne rentrent dans la composition d’aucun remède, alors que les Chinois utilisent beaucoup les ganoderma. Je n’en ai pas non plus trouvé de représentation sur les bas-reliefs historiques ni dans un quelconque texte ancien. Cela ne veut pas dire que les champignons soient totalement ignorés, notamment dans la gastronomie : on les inclut la plupart du temps dans les soupes. Il est fréquent de trouver, sur le bord des routes, des étals débordant de champignons, dont la vente constitue une source de revenus pour la population locale. CM : Peut-on consommer sans souci les champignons ainsi acquis ? Si l’achat concerne une seule et même variété, il n’y a généralement aucun problème. La méfiance doit plutôt s’exercer lorsqu’il s’agit de mélanges : « là, nous ne sommes pas à l’abri d’un champignon vénéneux qui aurait échappé à la vigilance » Il est assez fréquent, en lisant les journaux, de tomber sur des histoires d’empoisonnement parfois dramatiques. Il faut avoir une bonne connaissance des espèces avant de les mettre dans son assiette, mais quelques signaux servent aussi de mise en garde : les champignons toxiques ont souvent en commun de réagir au toucher par un changement de couleur et possèdent une odeur nauséabonde qui n’incite pas particulièrement à leur consommation. Il est très important de toujours sentir les champignons. Il y a une grande variété de nuances olfactives, allant de l’anis à l’amande amère en passant par le miel ou encore le poivre. Dans quel but les champignons développent-ils ces senteurs si particulières ? Dans le cas des phallaceae, l’odeur sert à attirer papillons, criquets et mouches, qui se chargeront ensuite de disperser les spores. « C’est là que nous nous rendons compte des complémentarités et des interconnexions en œuvre dans la nature : tout est symbiose » Les insectes dispersent les spores, les champignons vont produire des nutriments pour les arbres, et réciproquement. Les arbres s’attachent à certaines espèces de champignons. C’est à ce propos un excellent moyen d’identifier une variété : regarder au pied de quel arbre elle pousse facilitera son identification. À titre d’exemple, l’arbre dénommé ici Sralao ainsi que les diptérocarpes attirent particulièrement les chanterelles. Vous disiez qu’un vaste travail de recensement était encore à effectuer. Comment cette tâche s’effectue-t-elle ? Il y a une petite communauté de passionnés, pas seulement au Cambodge, mais aussi dans les pays frontaliers ou même encore plus loin. Des groupes Facebook et autres forums de discussions nous mettent en relation avec des experts situés aux 4 coins du globe. Grâce à ces échanges, nous pouvons identifier des variétés et obtenir des avis éclairés. Une espèce jusqu’alors inconnue ici est par exemple en attente d’envoi dans un laboratoire. Des prélèvements ADN et un séquençage du génome permettront bientôt de lever le voile sur cette variété de cantharellus. Nous constituons aussi des banques d’images et réalisons des empreintes en pressant les champignons sur une simple feuille de papier : le motif obtenu, ainsi que sa couleur, peuvent permettre de distinguer des genres. Pour les russules les réactifs colorés sont très utiles. Quelle est la saison la plus propice aux champignons ? La plupart des espèces ne s’épanouissent que de manière très brève, durant parfois un seul et unique mois de l’année. Octobre est la période qui offre le plus de diversité, mais il y a aussi de belles pousses en début de saison des pluies, surtout en juillet. Les champignons que l’on ramasse dans la région possèdent d’indéniables qualités gustatives, ce que confirment les restaurateurs qui les ont ajoutés à leur menu. Christophe Guenole invite toute personne désireuse d’en apprendre plus sur le sujet à consulter le groupe Facebook dédié : https://web.facebook.com/groups/2694420720822218 Si vous êtes amené à partager vos clichés, il est important de prendre en photo le pied du champignon, sa partie souterraine, le chapeau dessus et dessous, ainsi qu’une vue générale tout en fournissant, si possible, des indications sur le milieu dans lequel il pousse. Pour plus d’informations : christophe@siem-reap-for-sale.com Soyez indulgent concernant le délai de réponse car cette activité est bénévole !

  • Cambodge : Les exportations de noix de cajou brutes atteignent 543 millions de dollars US au 1er trimestre 2024

    Au cours des trois premiers mois de cette année, le Cambodge a exporté pour 543 millions de dollars US de noix de cajou brutes, ce qui représente une augmentation de 13 % en glissement annuel, selon un rapport de l’Association cambodgienne de la noix de cajou. Pour le président de l’association, M. Uon Silot, l’augmentation de la valeur des exportations est due à la demande croissante sur le marché international, certains pays producteurs de noix de cajou ayant été affectés par des conditions météorologiques défavorables. « Le prix du produit devrait continuer à augmenter en raison de l’impact d’El Niño sur certains pays producteurs de noix de cajou en Asie et en Afrique », dit-il. Selon le ministère de l’Agriculture, des forêts et de la Pêche, le Royaume possède actuellement environ 700 000 hectares de plantations de noix de cajou dans 10 provinces. Le gouvernement royal du Cambodge a lancé la Politique nationale du cajou 2022-2027, une feuille de route axée sur trois objectifs stratégiques majeurs : la production, la transformation et les exportations. Depuis le lancement de ce programme, la production locale de noix de cajou destinées à la transformation a augmenté de 5 à 10 %. Le Cambodge est l’un des plus grands pays producteurs de noix de cajou au monde, mais seulement 10 % de ce produit est transformé dans le pays. La noix de cajou est l’une des cultures commerciales avec un fort potentiel, au même titre que le riz, le caoutchouc, le manioc, l’huile de palme, les bananes, les mangues, les longanes et le poivre.

  • Cambodge & Arts : Ces orfèvres de l'argent et du cuivre qui sortent de l'oubli

    Le marché des ornements en cuivre et argent n'a pas le vent en poupe dans le contexte économique actuel, mais il existe encore quelques communautés du district de Ponhea Leu, dans la province de Kandal, qui se transmettent le métier de génération en génération. À 66 ans, Chea Yuthear forge depuis plus d’un demi-siècle. Peu de gens avaient entendu parler de lui jusqu’à ce qu’il commence à vendre ses œuvres sur les médias sociaux. Auparavant, son travail était acheté par des courtiers, qui savaient qu’il ne parvenait pas à trouver lui-même un débouché pour son artisanat. Les petits prix qu’ils lui proposaient ont failli le pousser à abandonner à plus d’une reprise. L’amélioration des commandes — et des prix — fait qu’il enseigne désormais le métier à son fils. Yuthear, qui vit dans le village de Salakatsork, dans la commune de Vihearluong, a quatre enfants. Son deuxième fils, Wen Ramo, 35 ans, suit les traces de son père. « Je suis orfèvre depuis 1967. J’ai arrêté pendant la période des Khmers rouges, mais j’ai repris en 1985. Je ne suis pas allé à l’école pour apprendre ce métier. À 15 ans, j’ai appris auprès de mon oncle et de deux diplômés de l’Université royale des beaux-arts, Kong Bon et Net Chhom, qui vivaient dans le même district », confie Yuthear. « Dans le passé, les prix que l’on me proposait pour mes œuvres étaient si bas que j’ai failli abandonner. Finalement, j’ai cessé de vendre à des courtiers et j’ai conservé mes œuvres. Il y a quelques années, mon fils a créé une page Facebook et a publié mes pièces. Elles ont suscité beaucoup d'intérêt, et je reçois des commandes depuis lors », ajoute-t-il. Ses gravures mettent souvent en scène l’histoire du Reamker ou Ramakerti — une interprétation khmère de l’ancien poème épique hindou Ramayana — avec Rama menant une armée à la guerre ou Hanuman démontrant l’un de ses pouvoirs, bien qu’il produise également des tableaux ruraux idylliques, avec des agriculteurs labourant les champs et des personnes grimpant aux palmiers. Naturellement, il propose aussi des animaux, et le symbole national, Angkor Wat. Même les petits ornements ne sont pas réalisés en quelques heures. Le temps passé sur chaque pièce se mesure en semaines ou en mois, dit-il, ajoutant : « Un grand bol orné prendra plus d’un mois. Les prix sont généralement fixés en fonction du poids, les bols gravés coûtant 200 dollars le kilo ». Il est possible de se procurer des vues ornementales d’Angkor Wat, à partir de 500 dollars pour une pièce de 20 cm sur 50 cm et jusqu’à 2 000 dollars pour une pièce de 20 cm sur 60 cm. Van Sitha, 29 ans, ferronnier de troisième génération, a appris le métier de ses parents dès son plus jeune âge dans le village de Portouch, dans la commune de Kampong Luong, à environ 40 km de Phnom Penh. La famille vend son travail sous la marque « Phnhi Tes Handicrafts », et a maintenu sa qualité et son excellent savoir-faire depuis trois générations. « Peu de familles exercent le même métier depuis des générations. Mon grand-père a commencé à graver avant les Khmers rouges, tandis que mes parents ont commencé à le faire après la chute de Pol Pot. Je représente la troisième génération. J’ai étudié le métier depuis mon plus jeune âge, et je connaissais déjà plusieurs techniques à l’âge de 18 ans », confie-t-il. Ces artisans produisent une variété d’articles en cuivre et en argent pour répondre à la demande des clients. Cela comprend des bols et des pots ornés, des boîtes de papier de soie, des théières, et même des citrouilles et des gravures d’animaux. Propriétaire de Phnhi Tes Handicrafts, Sitha est en train d’établir un nouveau site à Phnom Penh, situé derrière l’hôpital Royal Ratanak dans la commune de Teuk Thla du district de Sen Sok de la capitale. Il décrit la fabrication d’un chan srak, ou récipient à nourriture, en cuivre jaune à quatre couches : « Nous pouvons utiliser deux types de cuivre pour produire un chan srak, rouge ou jaune. Nous facturons entre 50 et 100 dollars par kilogramme, selon le cuivre. Ils peuvent également être fabriqués à partir d’argent, ce qui coûte entre 35 et 100 dollars par kilogramme. Un ensemble jaune pèse 2,9 kg et mesure 40 cm de haut, il est vendu 290 $. Nos artisans mettent près de deux mois pour terminer ce type de travail ». Vann Libo, 70 ans, a commencé sa carrière en tant que dinandier dans une entreprise familiale du village de Prek Kdam, dans la commune de Koh Chen. Il a appris la gravure sur argent et sur cuivre dès l’âge de 16 ans, sous la direction de son oncle. Après les Khmers rouges, il a repris son métier. La demande au Cambodge n’étant pas très forte, il a commencé à exporter ses pièces en Thaïlande en 1992. La demande locale pour son travail s’est accrue à partir de 2000, et depuis lors, il commercialise ses œuvres dans le Royaume. « À l’époque, il n’y avait pas de marché au Cambodge, alors nous envoyions les ornements en Thaïlande en voiture. Les prix n’étaient pas aussi bons qu’aujourd’hui », ajoute-t-il. Son fils et son gendre perpétuent la tradition, même s’il confie qu’il inspecte personnellement la qualité de chaque pièce avant de la vendre. Leur travail est commercialisé sous la marque « Anlong Chen Handicraft Centre ». « Par le passé, nous n’avions que notre imagination pour nous guider. Nous concevions un concept, puis nous l’exécutions. Plus tard, il y a eu plus d’artisans qui travaillaient, et nous collaborions et partagions nos idées », explique-t-il. Libo ajoute que ses gravures en argent sont plus détaillées que celles en cuivre, mais que l’argent est plus cher à l’achat. Selon lui, la gravure en argent exige beaucoup de concentration et de soin. Selon M. Libo, les deux types de gravure sur argent exigent beaucoup de patience, mais aussi de force physique et d’intelligence, ainsi qu’une compréhension méticuleuse du contenu de la gravure. « Les apprentis orfèvres doivent être très patients. Certains viennent apprendre chez nous, mais repartent après un jour ou deux. Apprendre à graver demande de la passion et de la persévérance. » «J’ai formé beaucoup de personnes, et si quelqu’un est intéressé et veut apprendre, je l’accepterai comme apprenti. Je veux que la prochaine génération prenne soin de cette partie précieuse de notre patrimoine culturel », conclut-il en appelant aussi le gouvernement et tous les Cambodgiens à promouvoir la profession et à valoriser les produits khmers. L'atelier Phnhi Tes est situé à 40 km de Phnom Penh, dans le village de Por Toch, commune de Kampong Luong, district de Ponhea Lueu, province de Kandal. Pann Rethea avec notre partenaire The Phnom Penh Post

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